La Renaissance en Peinture 15 Avr La Renaissance en peinture Introduction Ce courant rompt avec le Gothisme considéré comme l’art du Moyen Âge. Evidemment le passage de l’un à l’autre ne s’est pas fait d’un coup. Il s’agit d’une évolution. Il y a une volonté de se détacher de cette période dite obscure et de rappeler la grandeur passée de l’empire romain notamment avec les sujets mythologiques. Ce mouvement peut être scindé en deux : – La Première Renaissance ou Quattrocento. – La Haute Renaissance. Vouloir distinguer les deux n’est pas utile. Les particularités de la Renaissance en peinture : – Apparition de la perspective : L’architecte Brunelleschi a inventé la perspective linéaire. Mais Léonard de Vinci a créé un autre type de perspective. – Retour aux sujets antiques Ce regain d’intérêt s’explique par deux raisons. La première correspond à l’événement considéré comme l’origine de la Renaissance : La chute de Constantinople. La seconde correspond à un acte politique. – L’homme devient un objet central : Masaccio Titien
La Renaissance Le courant renaissance couvre une période longue de deux siècles durant lesquels la peinture s’exprime différemment selon la région, l’école picturale ou encore le contexte politico-social. Ce vaste mouvement est généralement divisé en trois périodes : la première renaissance (1400 - 1500), la renaissance classique (1500 - 1520) et le maniérisme (1520 - 1600). Le nouveau style s’impose d’abord en Italie dès le XVe siècle. La découverte de l’Amérique en 1492 dévoile un monde beaucoup plus vaste que ce que l’on croyait et excite la convoitise et l’ambition des monarques des grands Etats européens, devenus titulaires d’un pouvoir de plus en plus centralisé. LA PREMIERE RENAISSANCE Dès le premier quart du siècle, la fracture avec l’ancien système est annoncée, d’abord avec l’invention de la perspective qui propose un schéma de lecture inédit puis avec la redécouverte de l’art antique que l’on cherchera à imiter et à intégrer dans l’architecture, la sculpture et la peinture.
La Renaissance : les siècles de l'aventure Les enjeux idéologiques L'Europe de la Renaissance est formée d'une mosaïque d'États de différents types (républiques urbaines, royaumes nationaux, seigneuries, principautés laïques ou ecclésiastiques). Mais au-delà de ces différences, il est possible de trouver des tendances idéologiques de fond : Le développement du nationalisme (Espagne, Hollande, Angleterre) qui a souvent un contenu religieux et qui a été favorisé par l'unification des langues et des cultures. Toutefois, tout au long de cette période, les intérêts dynastiques vont demeurer déterminants;La naissance de l'économie capitaliste à partir de l'Italie du Nord avec toutes ses conséquences : l'augmentation générale de la production, la concentration des capitaux, mais aussi les conflits économiques, l'avènement du colonialisme, etc. Naissance de l'État moderne Le type de pouvoir politique qui domine pendant la Renaissance est, sans contredit, la monarchie absolue de droit divin. Le réalisme politique La critique utopique Day, H.
Humanisme et Renaissance Introduction Le XVe et le XVIe siècle est une période de transition entre le Moyen Âge et les Temps Modernes. Cette période, appelée Renaissance est caractérisée par une série de changements politiques, économiques, sociaux et intellectuels. Origine de la Renaissance La fin de l'Empire byzantin L'Empire byzantin était depuis longtemps entré en décadence. Mosaïque byzantine du XIIIe siècle Christ Pantocrator - Mosaïque de Sainte-Sophie de Constantinople (Istanbul) Un monde s'éteint, un monde naît Tout le monde pouvait constater que le grand idéal médiéval de l'unité était en train de disparaître. Unité de la foi dans l'Eglise de Rome.Unité de la politique sous la direction de l'empereur.Unité de la culture enseignée par les clercs et cimentée par une langue commune : le latin. On assistait à l'effritement progressif de cet idéal, remplacé par d'autres aspirations. Chronologie des événements européens Une révolution culturelle L'arrivée des humanistes Humanistes célèbres L'influence de la théologie
Un « soft power » de 300 ans EN 2017, la parution de la Storia mondiale dell' Italia sur le modèle de l'Histoire mondiale de la France n'a pas entraîné les débats et polémiques qui ont agité l'Hexagone quelques mois plus tôt. C'est que les Italiens ont pris l'habitude de penser leur passé à une tout autre échelle que celle de l'État-nation. Comment faire autrement ? COMME L'ÉCRIT FERNAND BRAUDEL en introduction de son Modèle italien (1989 en France), notre guide dans ce numéro, « il y aura eu, au cours des siècles, trois grandeurs évidentes, irrécusables de l'Italie : au temps lointain de Rome ; du début du XIIe siècle au milieu du XIVe, la première, la "vraie" Renaissance [...] ; enfin la seconde Renaissance, au sens courant et élargi du mot, qui s'est épanouie du milieu du XVe siècle jusqu'au début du XVIIe siècle. Mais peut-être n'y a-t-il eu là, du XIIe au XVIe siècle, qu'un seul et même mouvement ». C'EST CETTE PÉRIODE BÉNIE de l'histoire de l'Italie que nous voulons interroger ici. ALORS POURQUOI L'ITALIE ?
Les Humanistes