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Bioéthique

Bioéthique

Historique des lois de la bioéthique - Lois de bioéthique : la révision 2010-2011 L'historique des lois liées à la bioéthique en France comporte deux dates importantes à ce jour, 1994 et 2004. En 1994, trois lois ont été promulguées Dolly, le premier mammifère cloné de l'histoire, en 1997, à sept mois. STAFF © EPAAgrandir l'imagela loi n° 94-548 du 1er juillet 1994 relative au traitement des données nominatives ayant pour fin la recherche dans le domaine de la santé et modifiant la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, la loi n° 94-653 du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain, la loi n° 94-654 du 29 juillet 1994 relative au don et à l'utilisation des éléments et produits du corps humain, à l'assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal. Source : Conseil d'État, Les lois de bioéthique cinq ans après, La Documentation française, 1999 La loi de bioéthique de 2004 Amandine, 1er bébé éprouvette français, né à l'hopital Antoine Béclère de Clamart, 1982. Agrandir l'image

Épigénétique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'épigénétique est l'ensemble des mécanismes moléculaires concernant le génome ainsi que l'expression des gènes, qui peuvent être influencés par l'environnement et l'histoire individuelle. Ces mécanismes peuvent être potentiellement transmissibles d'une génération à l'autre, sans altération des séquences nucléotidiques (ADN), et avec un caractère réversible. L'existence de phénomènes agissant sur l'expression des gènes se résume dans l'interrogation de Thomas Morgan « Si les caractères de l'individu sont déterminés par les gènes, pourquoi toutes les cellules d'un organisme ne sont-elles pas identiques ? Les différences qui existent entre chaque cellule d'un même organisme ayant le même patrimoine génétique - mis à part quelques rares mutations somatiques - montrent une expression différentielle des gènes. Des phénomènes épigénétiques ont été mis en évidence chez des eucaryotes et des procaryotes. Épigénome[modifier | modifier le code]

Clonage humain : la secte des Raëliens tente les premières grossesses Autres articles : Clonage : Le mouvement raélien affirme l'avoir déjà fait - Les raéliens annoncent la naissance du premier bébé cloné Vendredi 12 avril 2002, WASHINGTON (Agence Française de Presse) - La course de vitesse au clonage humain s'accélère: des scientifiques de la société Clonaid, liée à la secte des raëliens, affirment avoir implanté des embryons humains clonés chez des femmes dans l'espoir de donner naissance au premier "bébé" cloné. "Nous avons développé des embryons humains jusqu'au stade de blastocyste, c'est-à-dire plus d'une centaine de cellules. "Le principe même du clonage humain, c'est de faire des embryons et d'implanter. Elle s'est refusée également à préciser si les tentatives de grossesses avaient réussi et combien était actuellement en cours. "Je ne sais pas si ça l'est. Selon Mme Boisselier, une dizaine de candidats au clonage participent à cette "première vague". Dans au moins un cas, il s'agit de parents souhaitant "ressusciter" leur enfant mort.

Procréation médicalement assistée : que dit aujourd'hui la loi ? Le projet de loi sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels présenté mercredi 7 novembre au conseil des ministres par la garde des sceaux, Christiane Taubira, n'aborde pas certaines questions auxquelles les associations homosexuelles sont très attachées, notamment la procréation médicalement assistée (PMA). En quoi consiste la PMA ? La PMA repose essentiellement sur l'insémination artificielle (méthode la plus ancienne et la plus simple) et sur la fécondation in vitro (FIV), pratiquée pour la première fois avec succès en 1982 avec Amandine, le premier bébé éprouvette, par le professeur René Frydman. En 2009, 21 759 enfants sont nés grâce à l'aide médicale à la procréation, dont 1 110 grâce à un don de sperme, 190 grâce à un don d'ovocytes, 19 grâce un don d'embryon. Qui peut bénéficier de la PMA ? La procréation médicalement assistée (PMA) ou assistance médicale à la procréation (AMP) est encadrée par la loi n° 2004-800 du 6 août 2004 relative à la bioéthique. Le Monde

Les mères porteuses à portée de loi (338) Un sondage paru dans le JDD de ce jour montre que 65% des Français seraient désormais favorables à la légalisation de la pratique des « mères porteuses ». Mieux mais tout logiquement, tout effort méritant salaire, on l’a vu récemment avec la prime versée aux élèves qui respectent l’obligation scolaire, les Français ne sont pas hostiles à la rémunération des femmes qui portent un enfant pour autrui . On sait qu’après un temps de flottement quand cette pratique à émergé le législateur français a mis un interdit dans le cadre des lois sur la bioéthique votées en 1994. La gestation pour autrui est passible d’une amende de 15 000 euros et d’une peine d’un an d’emprisonnement, les peines étant doublées si les faits ont été commis « à titre habituel ou dans un but lucratif ». En peu de temps un véritable marché de la « mère porteuse » avait vu le jour en France. J’entends le désir d’enfant de nombre de nos compatriotes. On peut aujourd’hui quasiment tout faire.

Le clonage humain devient réalité - 25 juillet 2014 C'est peu dire qu'ils se sont fait désirer. Mais ça y est, ils sont enfin parmi nous ! "Ils", ce sont les premiers clones humains. "CLONABLE". Depuis 1996 et malgré tous les aménagements possibles, la technique de clonage développée pour la brebis Dolly ne semblait en effet pas fonctionner sur l'être humain ni, plus largement, sur les primates. Ce qu'ont accompli Mitalipov et son équipe est remarquable - Laure Coulombel, directrice de recherche à l'Inserm Tout a commencé en mai 2013 quand l'équipe de Shoukhrat Mitalipov, de l'université de la Santé et des Sciences de l'Oregon (Beaverton, Etats-Unis) a publié sa méthode de clonage humain dans la revue Cell. Des "fausses" annonces ont conduit à la prudence Si Dolly avait fait les unes du monde entier, c'est un relatif silence qui a suivi la publication de 2013, pourtant révolutionnaire, comme celles d'avril. On se souvient d'abord de la fraude mémorable perpétrée par le chercheur coréen Hwang Woo-Suk, de l'université de Séoul. iPS.

Procréation médicalement assistée Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir PMA et PAM. La procréation médicalement assistée (PMA), également appelée assistance médicale à la procréation (AMP), est un ensemble de pratiques cliniques et biologiques où la médecine intervient plus ou moins directement dans la procréation. Précisions lexicales[modifier | modifier le code] La procréation médicalement assistée (PMA) désigne l'ensemble des pratiques cliniques et biologiques, où la médecine intervient plus ou moins directement dans la procréation, En revanche, le clonage humain n'est juridiquement pas considéré comme faisant partie des techniques de PMA. Historique[modifier | modifier le code] À l’origine, les premières techniques de procréation médicalement assistée (insémination artificielle) ont été développées pour permettre à des couples infertiles d’avoir des enfants. Statistiques[modifier | modifier le code] En Europe[modifier | modifier le code] En France[modifier | modifier le code]

PMA et lois bioethiques - La FIV (fécondation in vitro) est la fabrication d’un bébé au laboratoire. - Ce bébé = embryon, est ensuite implanté dans l’utérus maternel. - La FIV est plus dangereuse pour l’embryon que pour la mère. - La FIV pose de multiples problèmes affectifs et moraux - Son taux d’échecs est important : entre 60 et 80% des tentatives. DEFINITION :La PMA – procréation médicalement assistée ou fécondation artificielle – est la fabrication du début de l’être humain en dehors des voies naturelles féminines. Elle comprend, très schématiquement, l’insémination artificielle (qui s’adresse à la stérilité masculine) et la fécondation in vitro -FIV- (qui s’adresse à la stérilité féminine). La PMA n’est pas un traitement médical de la stérilité, mais une méthode de substitution. HISTORIQUE : La FIV a explosé, comme une bombe, en Angleterre en 1978 avec la naissance de Louise Brown, qui valut 30 ans après à son auteur, Robert Edwards, le prix Nobel de médecine (octobre 2010). Stockage des embryons

Clonage humain Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Illustration représentant deux êtres humains identiques. Le clonage humain consiste en la création d'un être humain à partir de la totalité du matériel génétique d'un humain déjà conçu. On pourrait comparer ce concept à une gémellité retardée, et obtenue suite à une décision. Le clonage pourrait permettre un éventail de possibilités au niveau médical. Clonage d'embryon[modifier | modifier le code] En janvier 2008, Stemagen, une firme de Californie, affirme dans la revue Stem Cell avoir réussi à créer pour la première fois cinq embryons humains par clonage en utilisant des cellules de la peau de deux hommes adultes. Chez l’homme, le but du clonage n’est pas d’obtenir un organisme viable mais un embryon dont les cellules souches pourraient être utilisées à des fins thérapeutiques. La communauté scientifique doit maintenant se pencher sur cette étude afin de vérifier la réalité de cette réalisation. Applications[modifier | modifier le code]

Don d'organes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un grand nombre d'organes peuvent être donnés et permettre ainsi de sauver des vies humaines, ou en améliorer grandement la qualité. La majorité des greffes sont réalisées à partir d'organes prélevés sur des personnes mortes, en état de mort encéphalique (c'est-à-dire le cœur continuant à battre). Sous certaines conditions bien précises (contraintes temporelles notamment) les organes (rein et foie) de personnes en arrêt cardiaque et respiratoire définitif, après échec de réanimation, peuvent être prélevés (voir Prélèvement d'organes à cœur arrêté). La compatibilité HLA est de moins en moins indispensable, compte tenu des progrès des traitements immunosuppresseurs. Le don d'organe se différencie du don du corps à la science. Législations[modifier | modifier le code] La législation du don d'organe dépend de chaque pays. Belgique[modifier | modifier le code] Canada[modifier | modifier le code] France[modifier | modifier le code]

PMA : ce que dit la loi française A l'heure de la légalisation du mariage homosexuel en France, la procréation médicalement assistée (PMA) fait aujourd'hui polémique. Le point sur l'état actuel de la législation et les enjeux d'une réforme. Définition La procréation médicalement assistée, qui porte également le nom d'assistance médicale à la procréation, est un ensemble de procédés chimiques et biologiques intervenant dans le processus de procréation afin de permettre à un couple d'avoir un enfant en dehors du processus naturel. Parmi ces pratiques figurent notamment la conception in vitro, le transfert d'embryon et l'insémination artificielle. Pour bénéficier de cette assistance, les couples doivent remplir différentes conditions posées par la loi. Législation et conditions La PMA est actuellement réservée aux couples hétérosexuels. Don de sperme ou d'ovocyte En France, le don de sperme ou d'ovocyte est légal. Mère porteuse La législation française interdit actuellement aux couples de faire appel à une mère porteuse.

Gestation pour autrui Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La gestation pour autrui (GPA) est une méthode de procréation qui se pratique généralement en cas d'infertilité féminine liée à l'absence d'utérus, ou à sa déformation. La mère porteuse porte l'enfant d'un couple qui a fourni ses embryons. En France, d'après le Comité consultatif national d'éthique, la gestation pour autrui n'est pas nécessairement une méthode de procréation médicalement assistée (PMA)[1]. Du fait des variations de législations et de la liberté de circulation des personnes, un « tourisme procréatif » a pu se mettre en place, lequel pose ensuite parfois aux juridictions le problème de la transcription sur les actes d'état civil d'actes de naissance effectués à l'étranger[2],[3]. Finalité de la gestation pour autrui[modifier | modifier le code] C'est également une voie utilisée par des couples de deux hommes dans le cadre d'une homoparentalité. Rôle et statut de la gestatrice[modifier | modifier le code]

La bioéthique en débat Première publication : 29 juin 2009 Il y a quinze ans, la France était le premier pays au monde à se doter de lois dédiées à la bioéthique, c’est-à-dire à « l’éthique du vivant ». Avec les progrès rapides de la science et de la médecine, de nouvelles questions émergent. Ces lois sont donc régulièrement révisées afin de préserver au mieux l’intégrité de la personne. La révision des lois de 2004, qui aboutira en 2010, est en chantier. Avec deux grands évènements : la création d’une mission parlementaire et le lancement d’états généraux, qui donnent la parole tant aux experts qu’aux citoyens. Bioéthique : pour quoi faire ? Assistance à la procréation, greffes d’organes, recherches sur l’embryon, diagnostic avant la naissance et tests génétiques, clonage, neurosciences... C’est à toutes ces questions que s’intéresse la bioéthique, objet d’états généraux qui doivent s’achever ce mois-ci et d’une mission parlementaire, organisés dans le cadre de la révision des lois dites de bioéthique de 2004.

La législation en matière de don d'organes | Cadre lois Les principes aujourd’hui applicables en France en matière de dons d’organes sont principalement issus de la loi bioéthique du 6 août 2004. 1 – Définition des organes : L'organe humain peut se définir comme une partie du corps humain destinée à remplir une fonction propre ou nécessaire à la vie (v. par ex., Larousse classique). La loi distingue d’une part : Les organes : le cœur, les poumons, les reins, le foie, le pancréasLes tissus : la peau, les os, la cornée, les valves cardiaques, la moelle osseuse, etc. Le corps humain, support de la personne, est en principe inviolable et indisponible. L'intérêt que présente leur utilisation repose principalement sur le développement des greffes ou transplantations d'organes. 2 – Evolutions législatives : Loi du15 novembre 1887 toujours en vigueur, sur la liberté des funérailles : Le droit admettait depuis 1887 qu'une personne capable puisse régler par testament (et donc volontairement) le sort de sa dépouille mortelle. 1 – Le consentement

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