Théorie d'Everett Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le paradoxe du chat de Schrödinger dans l’interprétation d’Everett des mondes multiples (many worlds). Ici, chaque événement est une bifurcation. Le chat est à la fois mort et vivant, avant même l'ouverture de la boîte, mais le chat mort et le chat vivant existent dans des bifurcations différentes de l'univers, qui sont tout aussi réelles l'une que l'autre. La théorie d'Everett, appelée aussi théorie des états relatifs, ou encore théorie des mondes multiples, est une interprétation de la mécanique quantique visant à résoudre le problème de la mesure quantique. Contexte[modifier | modifier le code] Hugh Everett, qui l'a développée, estimait invraisemblable qu'une fonction d'onde déterministe donne lieu à des observations qui ne le sont pas, conséquence pourtant d'un postulat de la mécanique quantique, celui de la réduction du paquet d'onde. Objections[modifier | modifier le code] Développements récents[modifier | modifier le code]
Fantasy Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définition[modifier | modifier le code] Le Journal officiel du 23 décembre 2007 a adopté le néologisme « fantasie » comme équivalent du grec fantasia (« imagination ») en la définissant de la manière suivante : « genre situé à la croisée du merveilleux et du fantastique, qui prend ses sources dans l’histoire, les mythes, les contes et la science-fiction »[1]. De son côté, le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française a proposé en 2003 le terme « merveilleux »[2]. Dans son acception actuelle, le terme fantasy serait apparu pour la première fois aux États-Unis avec la revue The Magazine of Fantasy en 1949[4]. Pour l'écrivain et éditeur André-François Ruaud, la fantasy peut être considérée comme un sous-genre du fantastique : — André-François Ruaud, Cartographie du merveilleux[5]. De même, J. — J. Histoire[modifier | modifier le code] Origines[modifier | modifier le code] Littérature[modifier | modifier le code]
Univers parallèle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. On nomme univers parallèle, ou monde parallèle, un univers séparé du nôtre possédant ses propres dimensions d'espace et de temps. Il peut s'agir d'un univers engendré par des phénomènes physiques hypothétiques, ou dans les œuvres de fiction par une modification arbitraire d'un événement. Selon les œuvres de fiction, ces univers sont décrits pour eux-mêmes ou en les faisant interagir avec notre univers, le principal pour nous. En physique[modifier | modifier le code] Les réalités d'Everett[modifier | modifier le code] Hugh Everett a proposé une interprétation de la fonction d'onde en mécanique quantique : pour lui, cette fonction décrit la réalité, et toute la réalité. Malgré sa complexité et les doutes sur sa réfutabilité, cette interprétation est utilisée en physique au même titre que celle de la décohérence et celle de Copenhague, et présente ainsi les lois quantiques comme exactes et complètes, plutôt que simplement statistiques.
1984 (roman) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il décrit une Grande-Bretagne trente ans après une guerre nucléaire entre l'Est et l'Ouest censée avoir eu lieu dans les années 1950 et où s'est instauré un régime de type totalitaire fortement inspiré à la fois du stalinisme et de certains éléments du nazisme[réf. nécessaire]. La liberté d'expression n’existe plus. Toutes les pensées sont minutieusement surveillées, et d’immenses affiches sont placardées dans les rues, indiquant à tous que « Big Brother vous regarde » (Big Brother is watching you). Le monde en 1984 selon George Orwell[2]. Le territoire contrôlé par l'Océania est représenté en rose. Big Brother Winston Smith, 39 ans, habitant de Londres en Océania, est un employé du Parti Extérieur, c'est-à-dire un membre de la « caste » intermédiaire du régime océanien, l'Angsoc (mot novlangue pour « Socialisme Anglais »). Ils s’aiment et font l’amour clandestinement dans une mansarde louée dans le quartier des prolétaires.
Utopie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’utopie (mot forgé par l'écrivain anglais Thomas More, du grec οὐ-τοπος « en aucun lieu ») est une représentation d'une réalité idéale et sans défaut. C'est un genre d'apologue qui se traduit, dans les écrits, par un régime politique idéal (qui gouvernerait parfaitement les hommes), une société parfaite (sans injustice par exemple, comme la Callipolis de Platon ou la découverte de l'Eldorado dans Candide) ou encore une communauté d'individus vivant heureux et en harmonie (l'abbaye de Thélème dans Gargantua de Rabelais en 1534), souvent écrites pour dénoncer les injustices et dérives de leurs temps. Une utopie peut désigner également une réalité difficilement admissible : en ce sens, qualifier quelque chose d'utopique consiste à le disqualifier et à le considérer comme irrationnel. Genre opposé, la dystopie — ou contre-utopie — présente non pas le meilleur des mondes mais le pire. Origine du terme « utopie »[modifier | modifier le code]
Science-fiction Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir SF. Étymologie et origine[modifier | modifier le code] Dans son essai intitulé On The Writing of Speculative Fiction, publié en 1947 dans Of Worlds Beyond, l'auteur américain Robert A. Heinlein plaida en faveur du concept de « speculative fiction »[4], ou fiction spéculative réaliste[5] pour se démarquer des récits de fantasy qui paraissaient encore à l'époque sous l'étiquette générale de science fiction. Si le néologisme de Robert A. Dans le monde francophone, le terme de science-fiction s'impose à partir des années 1950[6] avec pour synonyme et concurrent direct le mot anticipation. Définitions et fonctionnement[modifier | modifier le code] L'expérience de pensée : le récit de science-fiction est toujours un que se passe-t-il si... ? La distanciation cognitive : le lecteur doit être embarqué dans un monde inhabituel. — Philip K. L'activité de compréhension du lecteur : elle fait suite à la distanciation.
Herman Melville Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Melville. Herman Melville Œuvres principales Pratiquement oublié de tous à sa mort, Melville est redécouvert dans les années 1920 à travers son œuvre maîtresse Moby-Dick. Biographie[modifier | modifier le code] Les années de formation[modifier | modifier le code] Au cours d'un voyage à New York en décembre 1831, Allan Melvill, qui tente de monter une nouvelle affaire dont il serait le patron, contracte une pneumonie. Melville en 1846-1847. À la fin de 1840, déçu dans ses espoirs à l'ouest, Melville se rend à Nantucket, berceau américain de la chasse à la baleine, où il signe, le 26 décembre, son inscription sur le rôle de l’Acushnet, trois-mâts baleinier de 358 tonnes (il reçoit une avance de 84 dollars sur son salaire) et embarque à New Bedford le 31 décembre. Carrière littéraire[modifier | modifier le code] La suite de sa carrière littéraire est une longue suite de désillusions.
Dystopie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une dystopie, également appelée contre-utopie, est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur. Une dystopie peut également être considérée comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie. La différence entre dystopie et utopie tient plus à la forme littéraire et à l'intention de son auteur qu'au contenu. Les mondes terrifiants décrits dans ces romans ont souvent tendance à faire croire qu'une dystopie est, par définition, la description d'une dictature sans égard pour les libertés fondamentales. L'impact que ces romans ont eu sur la science-fiction a souvent amené à qualifier de dystopie toute œuvre d'anticipation sociale décrivant un avenir sombre. Étymologie du mot dystopie[modifier | modifier le code] Dystopie, contre-utopie et anti-utopie[modifier | modifier le code] Dystopie et science-fiction[modifier | modifier le code]
Joseph Conrad Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Joseph Conrad Joseph Conrad en 1904. Œuvres principales Joseph Conrad, de son vrai nom Teodor Józef Konrad Korzeniowski herb. Nałęcz, né le à Berditchev (Ukraine - Empire russe) et mort le à Bishopsbourne (Kent - Angleterre), d'origine polonaise, il est considéré comme l'un des plus importants écrivains anglais du XXe siècle. Biographie[modifier | modifier le code] Joseph Conrad est né à Berdytchiv dans l'Empire russe (aujourd'hui en Ukraine), au sein d'une famille de la noblesse polonaise (Szlachta). Celui-ci est alors confié à son oncle maternel, Tadeusz Bobrowski, qui demeurait à Cracovie, et à qui il devait rester très attaché, entretenant avec lui une correspondance suivie jusqu'à la mort de ce dernier en 1894. Carrière maritime[modifier | modifier le code] Carrière littéraire[modifier | modifier le code] Blason du clan Nałȩcz Une écriture[modifier | modifier le code] Évocation Littéraire[modifier | modifier le code]
George Orwell Œuvres principales Eric Arthur Blair, plus connu sous son nom de plume George Orwell ([dʒɔː(ɹ)dʒ ˈɔːwel])[a], né le 25 juin 1903 à Motihari (Inde) pendant la période du Raj britannique et mort le 21 janvier 1950 à Londres, est un écrivain, essayiste et journaliste britannique. Son œuvre porte la marque de ses engagements, qui trouvent eux-mêmes pour une large part leur source dans l'expérience personnelle de l'auteur : contre l'impérialisme britannique, après son engagement de jeunesse comme représentant des forces de l'ordre colonial en Birmanie ; pour la justice sociale et le socialisme[1],[2], après avoir observé et partagé les conditions d'existence des classes laborieuses à Londres et à Paris ; contre les totalitarismes nazi et stalinien, après sa participation à la guerre d'Espagne. Il est membre du Syndicat national des journalistes et du Parti travailliste indépendant. Biographie Une éducation anglaise Au service de l'Empire Des débuts d'écrivain difficiles Orwell en Espagne Ci-gît
Alexandre Dumas Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Alexandre Dumas Portrait d’Alexandre Dumas en 1855 par Nadar Œuvres principales Compléments Signature La paternité de certaines de ses œuvres lui est contestée. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance[modifier | modifier le code] Maison natale d'Alexandre Dumas à Villers-Cotterêts. Alexandre Dumas naît le 15 thermidor an X (24 juillet 1802) à Villers-Cotterêts (Aisne) de l'union de Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, général d'armée ayant fait une brillante carrière pendant la Révolution française, et Marie-Louise-Élisabeth Labouret, fille de Claude Labouret, aubergiste à l'Écu d'or à Villers-Cotterêts[1], commune où la maison natale est visible au 46 de l'ancienne rue Lormet, rebaptisée Alexandre Dumas. L'enfant a pour marraine sa sœur, Aimée-Alexandrine Dumas (son aînée de neuf ans) et pour parrain le maréchal d'Empire Guillaume Brune[3]. Le général Dumas meurt le 26 février 1806, quatre ans après la naissance de son fils.
Uchronie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la fiction, l’uchronie est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification d’un événement du passé. « Uchronie » est un néologisme du XIXe siècle fondé sur le modèle d’utopie, avec un « u » négatif et « chronos » (temps) : étymologiquement, le mot désigne donc un « non-temps », un temps qui n’existe pas. On utilise également l’anglicisme « histoire alternative »[1] (alternate history). L’auteur d’une uchronie prend comme point de départ une situation historique existante et en modifie l’issue pour ensuite imaginer les différentes conséquences possibles. Régis Messac, dans sa revue Les Primaires donne, en 1936, de l’uchronie cette définition : « Terre inconnue, située à côté ou en dehors du temps, découverte par le philosophe Renouvier, et où sont relégués, comme des vieilles lunes, les événements qui auraient pu arriver, mais ne sont pas arrivés »[2]. Étymologie[modifier | modifier le code]
Walter Scott Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Walter Scott Sir Walter Scott. Portrait par Henry Raeburn, 1822 (National Galleries of Scotland). Œuvres principales Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Demeure des Scott, à George Square (Édimbourg), où l'auteur vécut de 4 à 26 ans (entre 1775 et 1797), avant de déménager à Castle Street, dans New Town. La famille de Walter Scott appartient à une branche cadette du clan Scott, qui est installé dans la région frontière de l'Écosse et dépend de la Maison de Buccleuch. « La Rencontre de Burns et de Scott », peinture à l'huile de Charles Hardie, 1893 (Dunedin Public Art Gallery). La tour Smailholm, près de la ferme de Sandyknowe, où Scott a passé une partie de son enfance. Vue depuis la tour Smailholm, vers l’est et la ferme Sandyknowe. Poète[modifier | modifier le code] À l'âge de 25 ans, il commence à écrire, compose le Chant de guerre du Midlothian (1792), sa première œuvre.
Le Maître du Haut Château Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'histoire se déroule aux États-Unis occupés pour moitié par les Allemands et pour moitié par les Japonais, comme l'a été l'Allemagne divisée entre les Occidentaux (États-Unis, Royaume-Uni et France) et l'URSS, et met en scène un écrivain qui a imaginé les conséquences d'une victoire des Alliés durant la guerre. Le titre fait référence à la maison isolée, une véritable forteresse, où vit ce personnage, Hawthorne Abendsen. Résumé[modifier | modifier le code] Ce roman décrit un présent qui diverge de celui que nous connaissons dans la mesure où l'auteur a changé le cours de l'histoire réelle. Ici, les différents débarquements alliés en Afrique et en Europe ont échoué. une zone orientale occupée par l'Allemagne nazie, dont il est question dans le roman seulement sous forme de rumeurs de camps de concentration ;une zone Pacifique sous domination japonaise ;la zone centrale qui forme un pays vassalisé et exsangue. Le monde politique dans le roman.