Une vidéo de Canal U : les inégalités scolaires
A l'épreuve des inégalités scolaires "La sociologie à l'épreuve des inégalités scolaires" constitue le premier volet d'une série de cinq programmes consacrés aux inégalités sociales. Elles sont un objet récurrent pour les sociologues. Cela étant, si tout le monde peut constater que les inégalités sont bien réelles dans les sociétés industrielles, on peut faire aussi observer que les modalités de production des inégalités ont changé. Générique
La France, championne des inégalités à l’école au sein des pays de l’OCDE
Le Conseil national d'évaluation du système scolaire publie mardi 27 septembre un rapport accablant pour la France. Parmi les 35 pays membres de l'OCDE, notre pays est devenu, en quelques dizaines d’années, le pays le plus inégalitaire en matière d’éducation. Élève moyen dans les années 2000, la France se place désormais en toute fin de palmarès pour les inégalités à l’école au sein de l’OCDE, révèle le Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco) dans une étude rendue publique mardi 27 septembre. Cette enquête inédite réalisée sur deux ans par 22 équipes de chercheurs français et étrangers, pose "un diagnostic sur les inégalités sociales et migratoires à l’école". Pourquoi ? Dans ces établissements difficiles, les élèves sont également moins bien lotis, notamment parce que le nombre d'enseignants contractuels ou débutants qui y sont affectés a augmenté ces dix dernières années.
Document 4
La publication officielle du Rapport 2009 de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS) est passée relativement inaperçue fin novembre 2009. Il faut dire que les pouvoirs publics communiquent étrangement beaucoup moins sur ces indicateurs que sur les statistiques de police, par exemple… Certes, le ton des discours est assez similaire : on vante « l’action engagée par le Président de la République et le Gouvernement pour réduire les écarts structurels qui demeurent entre les quartiers prioritaires et le reste de notre territoire national », [1] ou bien on insiste sur des « résultats prometteurs », [2]. La réalité est plus préoccupante et invite à davantage de modestie. L’échec scolaire persiste En 2007-2008, 9,4 % des collégiens et 8,5 % des lycéens étaient scolarisés en ZUS. Le chômage reste très supérieur Une concentration de pauvreté Les ZUS concentrent les populations les plus pauvres. Photo / Fauxjeton via Wikimedia Commons
Une vidéo de Canal U :L'évolution des inégalités
L'évolution des inégalités "L' histoire du siècle est celle d'une formidable réduction des inégalités au sein des nations industrielles, et d'un élargissement tout aussi considérable des inégalités entre les nations elles-mêmes. Pourtant, à partir du milieu des années 1980, une autre tendance est apparue. Les nations les plus riches ont vu resurgir le spectre d'une augmentation des inégalités, tandis que les pays pauvres les plus peuplés, en Asie, se sont engagés dans un processus de croissance rapide. L'idée a été immédiatement avancée qu'une relation de cause à effet était à l'oeuvre, qu'un phénomène de vases communicants entre le monde riche et le monde pauvre reportait la pauvreté du monde pauvre sur celle du monde riche. L'encre de ces débats n'avait pas encore séché qu'un nouveau changement de direction est apparu dans la deuxième moitié des années 1990.
Les inégalités scolaires en France : évolutions, contradictions et paradoxes – Les Carnets du Cedrhe
Introduction Les résultats obtenus par les élèves français lors de l’évaluation internationale PISA de 2015, publiés en décembre 2016, à l’instar de ceux de 2009 et de 2012, attestent à la fois une augmentation de la proportion d’élèves en difficultés et l’accroissement des inégalités scolaires de performance. Ils montrent que la France est l’un des pays de l’OCDE où le poids de l’inégalité sociale sur l’inégalité scolaire est le plus important. Comment expliquer cela alors que plusieurs initiatives politiques visant à démocratiser l’éducation et à réduire les inégalités scolaires se sont succédées au cours du XXe siècle et au début XXIe siècle ? Instruments de mesure Alors que les enquêtes de type « suivi de cohorte » ont débuté dans les années 70, celles qui visent à évaluer les compétences ou les acquisitions des élèves (et permettent donc d’en mesurer les inégalités) sont plus récentes en France. Démocratisation ou massification de l’enseignement secondaire ? [1].
Document 10 : «L'identité de certains jeunes se résume à leur territoire»
INTERVIEW - Laurent Mucchielli, sociologue spécialiste de la délinquance, analyse le comportement de certaines «bandes de jeunes», notamment en banlieue, et leur construction sur un sentiment d'appartenance à un territoire. Laurent Mucchielli est sociologue, directeur de recherches au CNRS (Lames, Aix-en-Provence). Il anime un site d'analyse sur la délinquance et la justice*, et a publié plusieurs livres sur ces sujets **. Loin des commentaires à chaud sur les derniers faits divers violents qui ont eu lieu en banlieue parisienne, il apporte un éclairage sur les comportements des «bandes de jeunes» et sur la construction de leur identité. Lefigaro.fr : Pouvez-vous dégager des tendances particulières dans les comportements des « jeunes » des quartiers sensibles aujourd'hui ? Laurent Mucchielli : Entendons-nous d'abord sur ce qu'on appelle «aujourd'hui». Mais la situation s'est dégradée de façon continue depuis la fin des années 1970. Les conséquences de ces fléaux sont fatales.
Des riches de plus en plus riches
Camille Landais est doctorant en sciences économiques à la Paris School of Economics. Ses travaux portent sur l’évaluation des politiques publiques, et en particulier sur l’impact de la fiscalité sur les comportements des ménages à hauts revenus. Il est ainsi l’auteur, avec Gabrielle Fack, d’une étude des effets des incitations fiscales sur les comportements de dons aux œuvres. Vous pouvez également télécharger le fichier audio de l’entretien au format mp3 : Des riches de plus en plus riches Entretien avec Camille Landais (mp3 - 20,4 Mo - 22 minutes) Pour citer cet article : Maya Bacache-Beauvallet & Florian Mayneris & Thomas Vendryes, « Des riches de plus en plus riches. Nota bene : Si vous souhaitez critiquer ou développer cet article, vous êtes invité à proposer un texte au comité de rédaction.
Inégalités scolaires : les chiffres qui démontrent l'ampleur du problème
Accablant ! Le dernier rapport publié par le Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco), un organisme rattaché au ministère de l'Education nationale, a de quoi inquiéter le gouvernement. Car il décrit en substance un système miné par les inégalités sociales, que ce soit en termes de résultats, d'orientation, d'obtention des diplômes ou d'insertion dans la vie active. Le pire, c'est que selon ce rapport les injustices ont progressé en France au cours des 15 dernières années, alors qu'elles ont reculé à l'étranger. Alors pourquoi cet échec ? La politique d'éducation prioritaire, qui consiste à donner davantage de moyens aux établissements qui rencontrent les plus grandes difficultés sociales afin de réduire les inégalités, en prend tout particulièrement pour son grade. La France donne moins à ceux qui ont moins Les établissements d'éducation prioritaire sont durement pointés du doigt, accusés de dispenser un enseignement de moins bonne qualité. >> VIDEO.
« Les conditions de vie défavorisées influent-elles sur le développement des jeunes enfants ? » de Chantal Zaouche-Gaudron
1Chantal Zaouche-Gaudron, professeur de psychologie du développement à l’université de Toulouse, a participé aux travaux menés par le Conseil de l’emploi des revenus et de la cohésion sociale (cerc) sur les enfants pauvres et leur devenir, qui ont donné lieu à deux colloques en 2003 (« Les enfants pauvres en France ») et 2004 (« Le devenir des enfants de familles défavorisées en France »). Elle y était une des rares représentantes de sa discipline, peut-être la seule. Son ouvrage Les conditions de vie défavorisées influent-elles sur le développement des jeunes enfants ? paru peu après, développe le bilan – alors esquissé – des recherches sur cette question-titre. 2La dimension du livre (130 pages en format poche, dont une bibliographie de 200 titres) ne trompera pas longtemps le lecteur : son contenu est extrêmement dense et ne sacrifie pas la complexité des problèmes soulevés au choix du petit format. 5Le second chapitre (« Conjugalité et parentalité ») s’intéresse au milieu familial.