background preloader

Débuts de l'écriture en Mésopotamie

Débuts de l'écriture en Mésopotamie
Les débuts de l'écriture en Mésopotamie se produisent entre 3400 et 3000 av. J.-C., et sont avant tout documentés par des tablettes d'argile provenant de sites du sud mésopotamien, en premier lieu Uruk, la principale agglomération de la période. Cette écriture archaïque, documentée par un corpus de plus de 5 000 textes, est couramment appelée « proto-cunéiforme », car elle est l'ancêtre de l'écriture cunéiforme qui se développe en Mésopotamie et dans le Proche-Orient ancien, mais s'en distingue par sa graphie plus linéaire et son absence ou quasi-absence de signes phonétiques. La connaissance de cette écriture archaïque a considérablement progressé à la fin du XXe siècle grâce aux travaux d'une équipe de l'université libre de Berlin en charge de l'édition des textes archaïques d'Uruk, même si ces avancées sont loin d'avoir dissipé toutes les zones d'ombre ou établi le sens de tous les signes archaïques. Il est généralement admis que l'écriture a une origine comptable. N. Selon J.

À nous la liberté ! Lire et travailler avec Daniel Roche (1935-2023) Daniel Roche (1935-2023), professeur honoraire au Collège de France, éminent spécialiste des Lumières, vient de s’éteindre. Son œuvre considérable aura marqué des générations d’historiens. L’homme, courtois et bienveillant, à l’écoute généreuse, fort de ses convictions humanistes et progressistes, était aussi un citoyen engagé. Faire ses premières armes avec lui, puis travailler à ses côtés, c’était faire l’apprentissage de la liberté intellectuelle et de l’intégrité. En 1981, le lundi en fin de matinée, la porte située à la gauche du tableau de l’amphithéâtre Descartes, en Sorbonne, s’ouvrait. Image tirée d’un entretien avec Daniel Roche mené par la revue Circé [1] © Circé En 1978, Daniel Roche avait soutenu une thèse sur les académiciens et les académies de province (Mouton/EHESS, 1978) qui posait les fondements de sa conception de l’histoire sociale et intellectuelle des Lumières, dont son recueil d’articles Les Républicains des Lettres. EaN avait rendu compte de L’Europe.

Back in Time pour iPad sur l’iTunes App Store Mais pourquoi Jeanne d'Arc ? Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Anecdotes Historiques CONFÉRENCE : Jacques-Louis MÉNÉTRA, un compagnon vitrier au XVIIIe siècle | Musée du compagnonnage Conférence du 17 mars 1998, présentée par Laurent BASTARD. Daniel ROCHE, professeur à l’École Pratique des Hautes Études et Directeur du Centre d’Histoire moderne et contemporaine, a découvert à la fin des années 1970 un manuscrit exceptionnel intitulé «Journal de ma vie »,ainsi que d’autres écrits de la main d’un dénommé Jacques Louis MÉNÉTRA, dit Parisien le Bienvenu, Compagnon puis maître vitrier, né en 1738, mort en 1812. Le manuscrit du « Journal » se compose de 331 feuillets, calligraphiés lisiblement mais sans aucune ponctuation. Pour télécharger le contenu de la conférence, cliquez ci-dessous : Jacques-Louis MÉNÉTRA, un compagnon vitrier au XVIIIe siècle Vous pouvez retrouver cette conférence dans les Fragments d'histoire du Compagnonnage n°1 Marque de passage d'un compagnon vitrier du XVIIIe siècle, relevée sur la cathédrale de Tours.

Les visages retrouvés de la terreur soviétique Recensé : Tomasz Kizny & Dominique Roynette (dir.), La Grande Terreur en URSS, 1937-1938, Editions Noir sur Blanc, Lausanne, 2013, 412 p., 40€. La Grande Terreur désigne la vague de massacres programmés qui a caractérisé les années 1937 et 1938 en URSS. Basé sur l’enquête iconographique et photographique du polonais Tomasz Kizny, ce livre revient sur ce qui, jusqu’à 1991, n’était connu que comme « les grandes purges » (visant essentiellement les bolcheviques critiques à l’égard de Staline) tant le secret avait été bien gardé sur l’essentiel de la répression. En 2009 Nicolas Werth en proposait une analyse historique [1]. La combinaison proposée ici entre image et texte met en avant les enjeux émotionnels de la confrontation avec cet épisode longtemps caché du stalinisme. Portraits de condamnés Pas de titre sur l’immense couverture (28 x 31,4 cm), mais comme une photo d’identité en noir et blanc incluant le haut du torse et mal centrée latéralement. La Grande Terreur en chiffres

Esclavage dans les colonies européennes Rythmes de l’économie esclavagiste coloniale Au Moyen Âge, Venise et Gênes importaient déjà des esclaves, principalement slaves –d’où le mot « esclave » – dont une minorité destinée à l’économie sucrière (Chypre). Après 1453, la traite et l’esclavage basculent de la Méditerranée vers l’Atlantique. Il y a bientôt dix mille Noirs à Lisbonne ; les Portugais développent la culture sucrière à Madère puis à Sao Tomé, les Espagnols aux Canaries. Le cycle suivant commence dans les Isles, sous l’impulsion des Hollandais. À la même époque, l’économie sucrière est prospère au Brésil (Bahia, Pernambouc) qui développe parallèlement l’économie caféière (Rio, Sao Paulo). Les abolitions de l’esclavage dans les colonies – 1833 pour le Royaume-Uni, 1848 pour la France, 1865 aux États-Unis, 1886 à Cuba, 1888 au Brésil – mettent fin à un système qui a conduit à la déportation d’au moins douze millions d’individus. La plantation L’historiographie récente Elle continue d’insister sur la dureté du système.

Maquette de Rome Paris au siècle des Lumières (Arlette Farge) L’archive accompagne le récit, présente presque à chaque page : rapports de police, plaintes, décisions de justice, journaux de compagnons artisans, chroniques du libraire S. P. Hardy, à l’affût de chaque fait et geste minutieusement consignés entre 1753 et 1789, récits de Louis Sébastien Mercier, lettres… nous mènent au plus près des pensées, des émotions, des joies, des peurs de cette multitude de Parisiens sortis de l’anonymat et qui sont souvent les oubliés de l’histoire, celle du quotidien. Après avoir refermé ce livre, on se prend à rêver d’un chapitre consacré à la vie quotidienne des Parisiens avant la Révolution française qui trouverait intelligemment place dans les programmes du lycée. Il est désormais difficile d’arpenter les rues de Paris, les ponts, les voies sur berges, de regarder le paysage urbain, les multiples strates du passé, les superpositions, les reconstructions, sans fermer les yeux et essayer d’imaginer le même lieu à deux cent cinquante ans de distance.

Related: