Ce que le numérique peut en éducation Publiée par Canopé et sa délégation Éducation et société, la revue Diversité nous propose pour son numéro 185 un dossier où l’on peut lire de nombreuses contributions qui interrogent les relations souvent complexes entre le numérique et l’éducation, avec une ouverture hors des sentiers de l’école qui est la bienvenue, dans la partie « Le numérique pour la réussite et l’insertion des jeunes », peut-être la plus originale du dossier. Nous ne pouvons qu’être d’accord avec cette affirmation d’Emmanuel Davidenkoff : « Ce n’est pas la question du numérique qui se pose, mais celle du pédagogique. » Elle pourrait servir de sous-titre au dossier, car c’est un leitmotiv de plusieurs contributeurs : les questions techniques, de matériel, de logiciels sont finalement secondaires, et à l’heure où 83 % de la population française est connectée (contre 36 % en 2004), on ne peut plus raisonnablement parler de « fracture numérique » comme il y a dix ans, nous rappelle Pascal Plantard.
2013/12/01_The Internet Has Become the External Hard Drive for Our Memories A couple receives an invitation to a birthday party. Through long experience, each intuitively knows what to do next. One partner figures out whether the dress code is formal or casual. The other makes a mental note of the time and place of the gathering so that they don't forget. To some degree, we all delegate mental tasks to others. When presented with new information, we automatically distribute responsibility for remembering facts and concepts among members of our particular social group, recalling some things on our own and trusting others to remember the rest. This divvying up avoids needless duplication of effort and serves to expand the memory capacity of the group as a whole. This tendency to distribute information through what we call a “transactive memory system” developed in a world of face-to-face interactions, one in which the human mind represented the pinnacle of information storage. Inviting the iPhone's Siri into one's social group changes everything. [break]
Apprendre/désapprendre. Sur la ligne de crête des apprentissages numériques Dossier13/12/2013 Pour qui s’intéresse, comme le fait le Digital Society Forum, aux relations entre les technologies et nos sociétés, la question de l’apprentissage est un vrai cas d’école. Dans ce domaine comme dans tant d’autres, il suffit de chercher à mesurer l’effet des technologies sur les performances scolaires pour ne rien trouver. En elles-mêmes, les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement (TICE) ne sont causes de rien, ne rendent pas les enseignants plus pédagogues, les enseignés plus performants ou la société plus savante. Regarder ailleurs Les nouvelles formes d’apprentissage ne sont donc pas à chercher dans les technologies, mais dans les transformations du système pédagogique qu’elles rendent possibles. Regarder ailleurs, c’est ensuite interroger la façon dont la conversion numérique de nos sociétés questionne directement la manière dont nous apprenons et la place du savoir dans un ensemble de plus en plus varié de situations sociales.
2011/07/19_Google détruit-il notre mémoire Trois chercheurs américains, menés par Betsy Sparrow, professeur de psychologie à l'Université de Columbia, ont dernièrement soutenu l'hypothèse selon laquelle les moteurs de recherche comme Google ou Bing détruiraient petit à petit nos capacités de mémorisation. En effet, sachant que nous sommes sûr de retrouver sur le Web une information, nous ferions de moins en moins d'efforts pour les retenir. L'étude "Google Effects on Memory: Cognitive Consequences of Having Information at Our Fingertips", citée dans le magazine Science (un résumé est également disponible sur le web), indique que la solution de facilité d'utiliser Google lorsqu'une question se pose, plutôt que de faire appel à notre mémoire, userait peitit à petit nos capacités d'enregistrement naturelle des données et ferait appel à un système de "mémoire transactive", qui fait qu'on ne se rappelle pas de l'information recherchée mais plutôt de l'endroit où elle est stockée et peut être retrouvée.
Comment notre cerveau se débrouille-t-il avec les TICE Dossier15/12/2013 Apprendre une information via le web, est-ce la même chose que de l’apprendre dans un livre ou de la bouche d’une personne ? Pas vraiment, si on en croit les différentes études menées sur les processus d’apprentissage et les nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement. Depuis l’utilisation massive de la recherche d’information par les moteurs de recherche jusqu’à la lecture sur écran, notre environnement numérique chamboule notre cerveau. Cela commence par l’écriture qui depuis des millénaires s’effectuait sur des supports physiques ; les mouvements de la main guidant le stylo participent fortement à l’apprentissage ; avec la frappe sur un clavier qui remplace peu à peu la feuille de papier et le crayon, notre mémoire perd un atout précieux. Même chose pour la lecture sur écran qui demande à nos neurones beaucoup plus d’efforts pour rester concentré. Néanmoins, le constat est loin d’être aussi négatif.
How the Internet Affects Our Memories: Cognitive... - Lapidarium notes Civilisation numérique, le retour du primitif - Le Temps Civilisation numérique, le retour du primitif Paradoxes Le digital raviverait nos croyances les plus archaïques et réactiverait nos liens avec la pensée magique Plongée avec le philosophe Hervé Fischer, le biologiste Cyrille Barrette et le sociologue Sami Coll Troisième loi d’Arthur C. Effet boomerang, retour du refoulé. La revanche d’une pensée fantastique, donc? Résultat: «Il y a dans nos esprits beaucoup plus de magie qu’il n’y en a jamais eu. Pourvoyeur d’impressions d’hyperpuissance, d’hyperconnexion, de superintelligence, l’univers digital livre un semblant de sens global, comme tous les autres mythes avant lui, selon Hervé Fischer. Histoire ancienne, inscrite dans celle de l’espèce. Faut-il tout débrancher pour retrouver la raison? La Pensée magique du Net, Hervé Fischer, Editions François Bourin. «Il y a dans nos esprits beaucoup plus de magie qu’il n’y en a jamais eu»
2011/07/14_Google Effects on Memory- Cognitive Consequences of Having Information at Our Fingertips La pédagogie 3.0, ou l’art de valider l’impact direct de l’enseignement sur la réussite des élèves - École branchée Rencontre avec Stéphane Côté pour en savoir plus sur son approche d’enseignement novatrice, qu’il nomme « la pédagogique 3.0 ». Née d’une incessante remise en question de la part d’un enseignant du primaire, la « pédagogie 3.0 » se veut un bel équilibre entre la pratique enseignante et le besoin d’appliquer des méthodes probantes éprouvées en classe. En effet, Stéphane Côté, admirateur du professeur John Hattie, de l’Université de Toronto et auteur de Visible Learning, est l’un de ceux qui éprouvent le besoin de valider l’impact direct que ses stratégies d’apprentissage ont sur la réussite de ses élèves. C’est pour cette raison qu’il a bâti un bon nombre d’outils lui permettant d’obtenir une rétroaction de leur progression. Une évolution logique de la pédagogie contemporaine La terminologie reprend quelque peu celle des différentes nomenclatures d’Internet (Web 1.0, 2.0, etc.) pour identifier différents courants de la pédagogie moderne : De la bagarre pédagogique en classe, il y en a!
2012/08/04_Memory and the Cybermind To do this, we measured their reaction times as they tried quickly to name the colors in which various words — including computer-related words (like “computer” or “laptop” or “Google”) — were printed. The idea, based on an established principle in psychology, was that if computer-related thoughts were on people’s minds, computer-related words would interfere with color-naming. (For instance, it’s harder to identify the color that your own name is printed in than the color of some random name.) And after the batch of hard questions, people did indeed seem to have computers on their minds: many became especially slow to name the colors of computer-related words. Photo Has this computer dependency made people stupid? How did this happen? There’s nothing wrong, after all, with having our minds expanded. Toni and I noticed not long after we were married that we were sharing memory duties. We have all become a great cybermind. Continue reading the main story
L'essor des prothèses numériques "cognitives" et leur impact en termes socio-anthropologiques Les prothèses « cognitives » (les ordinateurs, les consoles de jeu, les smartphones, et bientôt les Google Glass®...) accompagnent étroitement l'activité mentale et sociale de l'individu. Le besoin irrépressible, pour certains « adeptes », de se connecter aux sites web comme Facebook, aux boîtes e-mail, pour s'adresser à son semblable, témoigne de l'essor de nouvelles pratiques sociales et culturelles qui se développent fortement depuis le début du XXIe siècle. Tous ces appareils semblent en mesure de provoquer une potentielle "cyberdépendance" chez certaines personnes et d'exercer une modification progressive et subtile, en cas d'usage intensif, de l'activité cognitive comme des modes de mise en relation des individus. Ils peuvent donc vraiment bouleverser significativement certains rapports sociaux et également certains processus pédagogiques. En savoir plus Crédit photo : Champion studio / Shutterstock.com Niveau : Universitaire