Les obligations comptables de droit commun Les personnes morales et physiques commerçantes doivent établir des comptes annuels, procéder à l'enregistrement chronologique des mouvements affectant le patrimoine de l'entreprise, vérifier l'existence et la valeur des éléments d'actifs et passifs (inventaire) et tenir les documents correspondant (un livre journal, un grand‐livre et un livre d'inventaire). Toute la comptabilité est basée sur l'existence de pièces justificatives qui peuvent être internes à l'entreprise (fiches de paies) ou externes (factures). Ces pièces justificatives seront enregistrées dans un certain nombre de documents obligatoires, avant d'être centralisés pour donner naissance aux comptes annuels et à l'annexe. Ces comptes sociaux feront ensuite l'objet d'une publication. Les documents comptables doivent être conservés dix ans (123-22 alinéa 2 du code de commerce). Les documents qui permettent l'enregistrement chronologique : les livres obligatoires Le livre journal unique, les journaux général et auxiliaires
PCG : Plan Comptable Général Le plan comptable est utilisé par toutes les personnes physiques ou morales soumises à l’obligation légale d’établir des comptes annuels (bilan, compte de résultats et annexes) sous réserve de dispositions spécifiques. C’est le comité de la règlementation comptable qui a instauré cette normalisation des enregistrements afin que les documents comptables puissent être compris et lus par tous. Le plan de comptes doit être suffisamment détaillé pour permettre l’enregistrement des opérations conformément aux normes comptables. Lorsque les comptes prévus par les normes comptables ne suffisent pas à l’entité pour enregistrer distinctement toutes ses opérations, elle peut ouvrir toute subdivision nécessaire. Ou, si les comptes prévus sont trop détaillés par rapport aux besoins de l’entité, elle peut regrouper les comptes dans un compte global de même niveau ou de niveau plus contracté. Le plan comptable est découpé en 8 classes de comptes où subsistent quelques particularités :
Méthodes d'évaluation des stocks En comptabilité analytique, la pratique en matière de stocks est différente de celle de la comptabilité générale. On pratique en effet l'inventaire permanent ce qui permet de connaître à tout moment les quantités en stocks et de valoriser les sorties de stocks lors du calcul de coût de production. On compte quatre méthodes d'évaluation : la méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP) la méthode du premier entré, premier sorti (PEPS / FIFO), la méthode du dernier entré, premier sorti (DEPS / LIFO), la méthode de la valeur de remplacement (NIFO) Exemple. on dispose des renseignements suivants concernant la matière M pour le mois de janvier : le stock initial est de 1250 Kg à 112,50 € l'unité, 02/02 : entrée de 500 Kg à 115 € l'unité, 05/02 : entrée de 200 Kg à 110 € l'unité, 07/02 : sortie de 800 Kg, 09/02 : sortie de 300 Kg, 15/02 : entrée de 180 Kg à 120 € l'unité, 29/02 : sortie de 400 Kg, le stock final réel est de 625 Kg, le coût de remplacement est de 115 €.
Dépréciation des créances clients Perte sur créances clients réversibles Si le comptable pense qu'il existe une forte probabilité de perte sur une créance client, il doit : - transférer cette créance douteuse par le débit du compte 416. - comptabiliser une dépréciation par le débit du compte 68174. Si le client règle finalement une créance douteuse ou litigieuse, il faut annuler la dépréciation en : - débitant le compte 491. - créditant le compte 78174. Puis constater le règlement de cette créance en : - débitant le compte 512. - créditant le compte 416. Perte sur créances clients irréversibles Lorsqu'une créance client devient irrécouvrable, il faut annuler celle-ci : - en débitant le compte 654. - en débitant le compte 44551. - en créditant le compte 411. Si cette créance devenue irrécouvrable a été transférée au compte 416. Si une dépréciation a été constatée, il faut annuler celle-ci en débitant le compte 491.
Les amortissements - Memo Compta A chaque fin d’exercice comptable, il est nécessaire d’apprécier les immobilisations présents dans l’entreprise afin de passer les écritures de dotation ou de reprise aux amortissements. L’amortissement comptable d’une immobilisation est l’étalement de son coût sur sa durée d’utilisation. L’amortissement permet aux entreprises qui achètent des biens immobilisables tels que les matériels industriels, les ordinateurs…, d’étaler la charge sur plusieurs années correspondant à la durée d’utilisation du bien. Pour rappel : Le montant initial de l’investissement doit être supérieur à 500 €, sinon ce n’est pas une immobilisation mais une charge. Il est impossible de passer des écritures d’amortissement sur des biens non immobilisés. C’est le cas par exemple d’une agrafeuse qui sera enregistrée dans le compte « 60225. A quoi sert l’amortissement ? Lorsqu’une société acquiert un bien, elle comptabilise l’achat dans un compte d’immobilisation (compte de la classe 2). Base de l’amortissement
Instances et organisations professionnelles En France : - Académie des Sciences et Techniques Comptables et Financières - www.lacademie.info - AFAI (Association Française de l’Audit et du Conseil Informatiques) - www.afai.asso.fr - AFC (Association Francophone de Comptabilité) - www.afc-cca.com - AFJE (Association Française des Juristes d'Entreprise) - www.afje.org - AMF (Autorité des Marchés Financiers) - www.amf-france.org - ANC (Autorité des Normes Comptables) - - APDC (Association des Directeurs de Comptabilité et de Gestion) - www.apdc-france.com - ARAPL (Conférence des professions libérales) - www.arapl.org - Bibliobase (Base de données de Bibliotique) - www.bibliobaseonline.com - Bibliotique (Centre de documentation des experts-comptables) - www.bibliotique.com - BiblioVigie (Veille professionnelle) - www.bibliovigie.com - CER France (Réseau d'associations de gestion et de comptabilité) - www.cerfrance.fr - CFPC (Centre de Formation de la Profession comptable) - www.cfpc.net - Cour des Comptes - www.ccomptes.fr
Facture d'achat - Memo Compta Une facture est un document comptable attestant que le fournisseur doit livré de la marchandise ou accomplir une prestation de service pour son client. En contrepartie, le client et redevable vis à vis de son fournisseur du montant figurant sur la facture. Il s’agit donc d’un contrat de vente. Quelles mentions doivent apparaître sur une facture ? Une facture pour être valable doit comporter les éléments suivant : le nom et l’adresse complète du client et du fournisseur (siège social) ;la dénomination précise ;le numéro Siret (SIREN + RCS);le numéro de TVA intracommunautaire;la date de la vente ou de la prestation de service ;le numéro de facture unique ;le prix unitaire de la vente ou du service HT ;la quantité et la désignation précise des produits ou servicesle montant des remises ;le taux de TVA ainsi que son montant. Cette liste énumère les mentions courantes. Nature des achats En fonction de la nature des achats, on utilise un compte approprié pour la comptabilisation. Nous distinguons :
Valorisation des stocks : tout savoir sur la valorisation des stocks Écrit par les experts Ooreka | La méthode de valorisation des stocks doit être la même d'une année sur l'autre. La comptabilisation des stocks comporte plusieurs éléments : outre la variation des stocks, leur inventaire et leur dépréciation, la valorisation des stocks désigne l'estimation de ceux-ci à l'entrée et à la sortie du bilan comptable d'une entreprise. Valorisation des stocks : classification Chaque type de stocks a une place bien précise sur le bilan comptable : Les méthodes de valorisation des stocks Il existe différentes méthodes de valorisation des stocks. CUMP : coût unitaire moyen pondéré La valorisation des stocks par la méthode du coût unitaire moyen pondéré est adaptée pour les entreprises qui commercialisent, et donc stockent, des marchandises non périssables. La méthode du CUMP peut être appliquée : périodiquement ; après chaque entrée. Pour obtenir le coût unitaire moyen pondéré, la formule est la suivante : CUMP = Valeur totale / Quantité totale PARIS 75Paris Actadem
Réduction commerciale : Rabais, Remises et Ristournes [RRR] Définitions Les rabais, remises et ristournes sont traités de la même manière en comptabilité bien qu’il ne s’agisse pas exactement de la même chose. (Cf. les définitions ci-dessous) : Rabais Il s’agit de réduction exceptionnelle sur le prix de vente initial pour prendre en compte entre autre un problème de qualité, de non conformité ou un retard de livraison. Remise Il s’agit de réduction pratiqué de façon habituelle sur le prix de vente initial en fonction de l’importance de la vente ou de la qualité de l’acheteur (trés bon client). Ristourne Il s’agit de réduction de prix calculé sur une période déterminé sur l’ensemble des opérations faites avec un même client. Particularité des réductions commerciales Lorsque les RRR figurent sur les factures initiales, elles ne font l’objet d’aucun enregistrement particulier puisque l’enregistrement des ventes ou achats correspond au net commercial. Net commercial = Brut – RRR Distinction entre RRR accordés et obtenus RRR accordés RRR obtenus Chez le client