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Le rôle des amateurs (1/2) : Qu’est-ce qu’un amateur

Le rôle des amateurs (1/2) : Qu’est-ce qu’un amateur
La prolifération des plateformes participatives sur Internet suscite une implication toujours plus grande des amateurs dans la production ou le « remixage » de contenus médiatiques qui circulent et s’échangent sur le Web, qu’il s’agisse de textes, de photos, de vidéos, de fichiers musicaux, de logiciels, etc. L’objet du colloque organisé par le Digital Life Lab de l’Institut Télécom le 18 mars 2011 (voir toutes les interventions vidéos de la journée) était justement de réfléchir aux enjeux sociaux, organisationnels et culturels suscités par la profusion des pratiques amateurs dans l’univers numérique. Qu’est-ce qu’un amateur ? Le sociologue Antoine Hennion (Wikipédia), directeur de recherches au Centre de sociologie de l’innovation de l’école des Mines de Paris, a consacré une grande partie de ces travaux au sujet des amateurs, notamment en décortiquant les pratiques amateurs dans le domaine de la musique et la façon dont se forme le goût musical. « L’amateur est un expert par en bas ».

Le rôle des amateurs (2/2) : le numérique transforme-t-il l’amateur Par Hubert Guillaud le 31/03/11 | 3 commentaires | 4,496 lectures | Impression A l’occasion du séminaire Digital Life Lab organisé par l’Institut Télécom (voir la première partie du compte rendu), Jean-Samuel Beuscart d’Orange Labs et du Latts et Maxime Crépel du Medialab de Science Po ont présenté un travail en cours, un essai de typologie des trajectoires des amateurs sur le web 2.0 à partir de travaux réalisés sur MySpace et Flickr. Pour les deux chercheurs, le web et le web 2.0 introduisent une rupture dans les pratiques amateurs telles qu’on les observait avant. Le rôle des plateformes : comment les systèmes conduisent-ils au jeu de la notoriété ? Leur travail repose à la fois sur une étude des plateformes et des entretiens avec des utilisateurs (une trentaine pour chaque) et avait pour but de comprendre les formes d’intermédiation artistiques proposées par ces plateformes et le sens social des pratiques de publication et de sociabilité dans l’évolution de la pratique.

Notes sur Stiegler : Amateur d'art / consommateur d'art - Cultur B. Stiegler est un des chercheurs français (philosophe) qui théorise les pratiques amateur (amatrices, non ?), ou encore ce qu'il appelle "l'amatorat". Ses questions et problématiques croisent donc largement celles de ce blog. Cette conférence s'articule assez clairement autour d'une opposition entre deux modèles, deux manières d'articuler figure de l'amateur et société industrielle, deux économies, deux manières de penser : 1) Le modèle du consumérisme culturel (de la prolétarisation). 2) Le modèle du logiciel libre, (l'économie de la contribution). Ces deux modèles, s'ils permettent des interprétations de l'Histoire, ne correspondent pas pour autant à des périodes historiques précises ni même successives. 0) Boite à outils : (cc/studiocurve) Ces deux modèles articulent, de manière radicalement opposée, des thématiques communes. • Les technologies de l'esprit : ce sont des technologies cognitives et culturelles, dénomination que B. Pour en savoir plus sur le vocabulaire de B. Conclusion

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