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Hermès

Hermès
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Hermès (Ἑρμῆς / Hermễs en grec, Ἑρμᾶς / Hermãs en dorien) est une des divinités de l'Olympe. Il est le messager des dieux, donneur de la chance, l'inventeur des poids et des mesures, le gardien des routes et des carrefours, des voyageurs et du commerce. Il guide les héros et conduit leurs âmes aux Enfers. Hermès dans l'Antiquité[modifier | modifier le code] Mythe antique[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Poursuivant son premier dessein, il gagne le soir même la Piérie où paissent les troupeaux divins[9]. Quand Apollon découvre son voleur, Hermès commence par prétendre être un nouveau-né sans malice, proposant même de jurer de son innocence sur la tête de Zeus[14]. Amours et descendance[modifier | modifier le code] Parmi ses autres enfants, on compte notamment : Fonctions[modifier | modifier le code] Les cultes antiques d'Hermès[modifier | modifier le code] Hermès, sur Wikimedia Commons

Héra Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Elle correspond à Junon dans la mythologie romaine. Mythe[modifier | modifier le code] Fille de Rhéa et de Cronos (elle est l'aînée des enfants dans l'Iliade[1] et la troisième chez Hésiode[2]), elle est dès sa naissance avalée par son père[3]. Après la Titanomachie, Héra devient l'épouse de Zeus[4]. Drachme en argent avec Héra Lakinia. Les traditions post-hésiodiques attribuent à Zeus et Héra de nombreux autres enfants absents des catalogues « traditionnels ». Dans l'Iliade encore, Homère fait mention par la bouche de Dioné, d'un tir de flèche à trois pointes décochée par Héraclès blessant Héra au sein droit. Un jour, exaspérée des incartades de Zeus, Héra décide de demander l'aide de ses fils pour punir le dieu volage. Offensée par le jugement de Pâris, qui lui préfère Aphrodite, elle se montre la plus farouche ennemie des Troyens pendant la guerre de Troie et contribue au sac de la ville. Origine et fonctions[modifier | modifier le code]

Hadès Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Hadès[modifier | modifier le code] Souverain des Enfers[modifier | modifier le code] Au terme de la guerre contre les Titans, Hadès reçoit en partage les « ombres brumeuses » et réside avec elles dans les Enfers[3]. Roi des morts[4], sa principale mission est d'empêcher ceux-ci de quitter les Enfers, car leur vue remplirait d'horreur les hommes comme les dieux[5]. On peut rapprocher ces mentions des propos d'Agamemnon prenant à témoin de son serment Zeus, Hélios et « vous qui, sous le sol / tirez punition des morts qui font de faux serments », c'est-à-dire Hadès et Perséphone[9]. C'est en tout cas au cours de la descente aux Enfers qu'Héraclès tue l'une des vaches qu'Hadès possède sur Érythie, l'île rouge, pour offrir un sacrifice de sang aux âmes des morts. Enlèvement de Perséphone[modifier | modifier le code] Amours[modifier | modifier le code] Culte[modifier | modifier le code] On lui sacrifie des brebis ou des taureaux noirs durant la nuit.

Héphaïstos Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Héphaïstos ou Héphaestos (en grec ancien Ἥφαιστος / Hếphaistos) est le dieu du feu, de la forge, de la métallurgie et des volcans. Selon les sources, il est le fils d'Héra et de Zeus, ou d'Héra seule. Il est habituellement représenté sous les traits d'un forgeron boiteux, mais il est d'abord un inventeur divin et un créateur d'objets magiques. Dès Homère, son nom est utilisé par métonymie pour désigner le feu. Mythe[modifier | modifier le code] Naissance et infirmité[modifier | modifier le code] Pour se venger de sa mère, Héphaïstos fabrique un trône d'or aux bras articulés, qui emprisonne quiconque s'y assoit, et l'envoie dans l'Olympe en guise de présent[9]. Les épithètes traditionnellement attachées à Héphaïstos sont « aux pieds courbes »[17], « boiteux »[18] et « les pieds tournés vers l'arrière »[19]. Amours et descendance[modifier | modifier le code] Sa descendance est peu nombreuse.

Artémis Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le nom d'Artémis[modifier | modifier le code] Divinité des frontières[modifier | modifier le code] Née sur l'île d'Ortygie (« l'île aux cailles »), appelée plus tardivement Délos, Artémis fait du pays des Hyperboréens sa résidence principale[6] où elle règne en maîtresse de la nature sauvage et des animaux. « Que toutes les montagnes soient les miennes », déclare-t-elle dans l'hymne de Callimaque de Cyrène. Selon une légende, Artémis est née un peu avant Apollon et elle aurait aidé Léto, sa mère, à accoucher, remplaçant ainsi Ilithyie, déesse de l'accouchement[10]. Chasseresse à l'arc d'or[modifier | modifier le code] Surnommée « la Bruyante » (Κελαδεινή / Keladeinế), elle mène sa meute et la pousse de la voix. Didrachme d'Ionie représentant la déesse Artémis. La déesse sagittaire est enfin appelée par Homère Artémis khrysêlakatos, « à l’arc d’or », et par Hésiode iokhéairê, « l'archère »[12]. Déesse vierge[modifier | modifier le code]

Divinités olympiennes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les divinités olympiennes sont les divinités grecques qui, selon la mythologie, résident sur le mont Olympe. Traditionnellement, le canon olympien est limité à douze, six dieux et six déesses. Homère, entre autres au chant I de l’Iliade, fait allusion à un langage des dieux différent de celui des mortels, quand il explique que l'Hécatonchire Briarée s'appelle Égéon dans la langue des dieux[1]. Portail de la mythologie grecque Déméter Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Déméter (en grec ancien Δημήτηρ / Dêmếtêr qui dérive de Γῆ Μήτηρ / Gễ Mếtêr, « la Terre-Mère » ou de Δημομήτηρ / Dêmomếtêr, « la Mère de la Terre », de δῆμος / dễmos, « la terre, le pays ») est la déesse de l'agriculture et des moissons. Mythe[modifier | modifier le code] Quand Hadès, souverain des morts, enleva Perséphone pour en faire son épouse, sa mère, Déméter, partit à sa recherche et négligea les récoltes de la Terre. Déméter enseigna aux humains le travail des semis et du labour. Culte[modifier | modifier le code] Dans Les Travaux et les Jours, Hésiode revient fréquemment sur Déméter, et il y donne de nombreux détails sur les rites religieux entourant la fertilité et le travail de la terre. Déméter était honorée dans les mystères d'Éleusis, un culte célébrant le retour à la vie et le cycle des moissons. Épiclèses, attributs et sanctuaire[modifier | modifier le code] Sources[modifier | modifier le code]

Dionysos Dionysos et satyre Dionysos (Διονυσος) qu'on retrouve sous le nom de Bacchus chez les romains et qui fut assimilé à une ancienne divinité italique, Liber Pater, est une divinité complexe de l'ancienne Grèce. On a longtemps pensé que son culte était récent mais la découverte des tablettes mycéniennes de Pylos remettent en question cette idée. Il ne faisait pas partie des douze Olympiens à l'origine, mais Hestia lui céda sa place. La complexité de sa divinité se traduit par un grand nombre de surnoms et d'épithètes : Nysaios: de Nysa Bromios: bruyant Dithurambos : Cantique consacré à Dionysos dansé et chanté par des choristes déguisés en satyres Evios : cri lancé lors des bacchanales Bakkhos : (Bacchus) qui retentit Zagreus, Sabazios : dieu phrygien Couronné de pampres, tenant le thyrse, la patère ou le canthare ou encore la grappe de raisin, la ciste mystique, il chevauche un bouc, un âne ou une panthère apprivoisée. Dionysos enfant British museum

Apollon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Apollon (en grec ancien Ἀπόλλων / Apóllôn, en latin Apollo) est le dieu grec du chant, de la musique et de la poésie. Il est également dieu des purifications et de la guérison, mais peut apporter la peste avec son arc ; enfin, c'est un des principaux dieux capables de divination, consulté, entre autres, à Delphes, où il rendait ses oracles par la Pythie. Il a aussi été honoré par les Romains, qui l'ont adopté très rapidement sans changer son nom. Dès le Ve siècle av. Mythe Naissance Sa naissance est contée en détail dans l’Hymne homérique à Apollon[8] : sur le point d'enfanter, Léto parcourt la mer Égée, cherchant un asile pour son fils. Tétradrachme de la région Illyro Péonienne représentant Apollon Chez les Hyperboréens L'arrivée à Delphes La guerre de Troie Dans la guerre de Troie, Apollon se range aux côtés des Troyens, qui lui consacrent un temple sur leur acropole[27]. Un dieu vengeur Un dieu bâtisseur Amours Fonctions et culte Chez Homère B.

Religion grecque antique (culte) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Prières[modifier | modifier le code] La prière (en grec ancien εὐχή / eukhế) peut être une demande précise ou un simple appel à la divinité ; quoi qu'il en soit, elle n'est jamais silencieuse : les mots, prononcés à voix haute, comptent ; dire seulement dieu (θεός / theós) est en soi une forme d'invocation. La demande peut aussi ressortir à la malédiction, celle d'un ennemi ou de soi-même lorsque l'on prête serment (on se maudit par avance au cas où l'on en viendrait à ne pas respecter sa parole ; jurer sur le Styx est la forme de serment de nature religieuse la plus puissante) ; on la nomme dans ce cas ἀρά (prononcez et écrivez : « ará »). Offrandes[modifier | modifier le code] Offrandes spontanées[modifier | modifier le code] L'offrande désintéressée peut se rencontrer, par exemple, à la campagne : passant près d'un temple, un paysan dépose spontanément des fleurs. Il est en outre possible d'offrir des vêtements aux statues des dieux.

Aphrodite Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Aphrodite (en grec ancien Ἀφροδίτη / Aphrodítê) est la déesse de l'amour et de la sexualité[1]. Mythe[modifier | modifier le code] Naissance[modifier | modifier le code] Diverses traditions post-homérique et post-hésiodique font naître Aphrodite du sang de Cronos mutilé par Zeus, ou bien des amours de Cronos et d'une mystérieuse Évonymé (fragment d'Epiménide), auquel cas elle apparaît comme la sœur aînée des Moires et des Érinyes. Amours d'Aphrodite[modifier | modifier le code] Aphrodite a également une liaison avec : Aphrodite passe en outre pour avoir distingué de nombreux héros mortels, parmi lesquels : La vengeance d'Aphrodite[modifier | modifier le code] La vengeance d'Aphrodite est terrible. Dans l'Iliade[modifier | modifier le code] La légende la plus connue concernant Aphrodite est peut-être celle qui raconte la cause de la guerre de Troie. Attributions[modifier | modifier le code] D'autres représentations :

Arès Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mythe[modifier | modifier le code] Arès est l'un des trois (ou quatre, suivant la version) enfants de Zeus et d'Héra ; il appartient au panthéon des douze grands dieux de l'Olympe. Cependant, sa place dans le mythe est relativement limitée. Il apparaît principalement dans des récits de guerre ou de combats, au premier chef de la guerre de Troie, où il se range aux côtés des Troyens, sans raison particulière — on le voit d'ailleurs assister également des Achéens[1]. Comme les autres dieux, il exhorte son camp sous diverses apparences, notamment celle d'Acamas[2], et accompagne les héros sur le champ de bataille[3]. Amours et postérité[modifier | modifier le code] Présentés dans l’Iliade comme purement fraternels, les rapports d'Arès et d'Aphrodite deviennent dans l’Odyssée[14] à la fois amoureux et adultères, puisque la déesse de l'amour y est mariée à Héphaïstos — celui-ci étant l'époux d'une dénommée Charis dans l’Iliade.

Athéna Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Naissance Rôles Protectrice d'Athènes Tétradrachme athénien représentant Athéna. Athéna est, comme Artémis, vierge, et tient beaucoup à sa virginité ; elle fut donc surnommée Parthénos (jeune fille) d'où le nom du grand temple d'Athènes sur l'Acropole, le Parthénon. Conseillère des héros Déesse de la Guerre, de la Pensée, des Armes et de la Sagesse Tétradrachme Stépanophore représentant Athéna coiffée du casque attique à cimier et aigrette. « Je chanterai Pallas Athènaiè, puissante protectrice des villes, et qui s'occupe, avec Arès, des travaux guerriers, des villes saccagées, des clameurs et des mêlées. Il n'est pas anodin que les sages grecs aient revêtu Athéna d'attributs guerriers : la guerre est omniprésente dans le monde des cités grecques ; la sagesse implique que la cité soit protégée non seulement spirituellement, mais aussi physiquement. Patronne des artisans et des techniques Étymologie Épithètes, attributs et sanctuaires Notes Voir aussi

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