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L’utilisation du mot « Black » pour les Noir-e-s de France : une insulte sans nom.

L’utilisation du mot « Black » pour les Noir-e-s de France : une insulte sans nom.
Il est de plus en plus tendance d’appeler « Black » les personnes de couleur noire en France. Et ce malgré le fait qu’il existe déjà un mot dans la langue française pour caractériser ces individus : Noir-e. Il s’agit d’un anglicisme qui n’évoque rien de bon pour la société française. Tout d’abord, ce mot contribue fortement à l’africainétasunisation des français-e-s noir-e-s. Le terme « Black » démontre l’attitude toujours et extrêmement complexé envers les Noir-e-s de France . En ce qui concerne les femmes, le mot « Black » n’est pas trouvable dans les termes de recherches sur Google. A la question posée (aux personnes Noir-e-s et non Noir-e-s) : Pourquoi dis-tu « Black » ? Il est de coutume républicaine française de ne pas désigner une personne par sa couleur de peau, de peur de créer des divisions, d’effectuer des catégorisations de la société parce que la République Française se veut « Une et Indivisible ». D’ailleurs, petite parenthèse. Kel Lam. J'aime : J'aime chargement…

La problématique de l'appropriation culturelle [Cet article est une traduction de « What’s Wrong with Cultural Appropriation? These 9 Answers Reveal Its Harm »] Donc vous venez d’arriver à une soirée d’Halloween. Vous pensez porter un costume d’enfer, mais à la place de vous complimenter, quelqu’un vous dit que votre costume est de l’appropriation culturelle. Et vous pensez que cette accusation est ridicule. Vous n’aviez pas d’intentions haineuses, donc vous ne voyez pas comment cela pourrait avoir un impact négatif. Si vous vous demandez quel est le problème à propos de l’appropriation culturelle, je vais vous l’expliquer. Poursuivez la lecture pour quelques explications sur pourquoi les gens pourraient s’énerver si vous empruntez quelque chose d’une autre culture. Ce qu’est l’appropriation culturelle (et ce que ça n’est pas) Pour faire court : l’appropriation culturelle, c’est lorsque quelqu’un adopte des aspects d’une culture qui n’est pas la sienne. En d’autres termes, le contexte compte. 1. 2. 3. 4. 5. Est-ce un blanc ? Surprise ! 6.

Pour une utilisation décomplexée du mot noir «Black», «minorité visible», «issu de la diversité»... Les contournements sont nombreux, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. Comme si ne pas dire permettait d'éviter le racisme. La presse française se met depuis peu à écrire le mot «noir» de manière plus fréquente, peut-être moins gênée. «Dans la France des “Blacks” et des “Renois”, on va peut-être, grâce au travail abattu par Pascal Blanchard, commencer à appeler les Noirs des… Noirs», écrivait Sabine Cessou dans SlateAfrique. On parle de personnes «issues de la diversité», de «minorités visibles», parfois même de «blackgeoisie». Les choses se sont depuis assouplies, mais l'attitude est loin d'être décomplexée. L'association Les Indivisibles (dont vous pouvez retrouver des tribunes sur Slate) tente depuis quelques années de rassurer la population. Certains journalistes continuent pourtant de préférer le mot anglais, même dans des registres qui ne sont pas familiers. Avec ou sans majuscule? Derrière les bonnes intentions Claire Levenson

Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? (2014) : le racisme, c’est rigolo Claude et Marie Verneuil n’ont vraiment pas de chance : trois des quatre filles de ces Français issus d’une vieille famille catholique se sont mariées respectivement un Juif, un Arabe et un Chinois, alors que la quatrième s’apprête à leur présenter Charles, son fiancé ivoirien. Pour ces provinciaux racistes, la pilule ne passe pas. Alors, pour retrouver le fragile équilibre familial, les trois gendres conspirent vainement pour faire rater le mariage de la cadette. Le « salut » viendra finalement des deux patriarches Verneuil et Koffi (le père de Charles, tout aussi raciste et réactionnaire que son alter ego auvergnat) qui, après avoir sérieusement mis en danger les choses, se rendent compte de leur manque d’ouverture et réussissent à réconcilier les uns et les autres. Dès sa sortie, cette comédie populaire a été acclamée par le public et la critique comme hymne à la tolérance et rapprochée d’un autre film à succès, « Intouchables ». Le racisme, cette valeur triviale et consensuelle

Le « racisme anti-Blancs » déconstruit en un sketch Le racisme anti-blancs, ou « racisme inversé », est au coeur de ce génial sketch par l’humoriste Aamer Rahman. Un must-see. Aamer Rahman, comédien de stand-up australien originaire du Bangladesh, fait partie du duo Fear of a Brown Planet aux côtés de Nazeem Hussain. Le voici, avec sa traduction : Beaucoup de gens n’aiment pas mon humour. EDIT — Puisque ce sketch en laisse certain-e-s perplexes, voire agacé-e-s, voici une petite explication que j’ai donnée sur le forum et qui pourra peut-être enrichir le propos d’Aamer Rahman : Pour moi ce que ce sketch veut montrer, c’est que le racisme est une construction sociale qui va bien plus loin que « Les Noirs sont bons danseurs » ou autres clichés.

De l'urgence d'en finir avec le « racisme anti-blanc » Parler de « racisme anti-blanc » c’est confondre ce qui relève des émotions, de la colère et ce qui a trait aux discriminations. En d’autres termes, c’est confondre les relations interpersonnelles et les rapports sociaux [1]. Ainsi, si Fatima, Mohammed, ou Fatou traitent Marie et Louis de « sales français » (relation interpersonnelle), le désagrément certain que constitue l’insulte sera mis sur le même plan que le fait que Fatima, Mohammed et Fatou risquent de voir leur CV refoulés en raison de leur couleur de peau, celle-ci signifiant une origine « autre », qu’elle soit réelle ou supposée (rapport social). Par ailleurs, on pourrait réfléchir au fait qu’être anti français, c’est être anti blanc, aux yeux de ceux qui s’émeuvent des ravages dudit « racisme anti-blanc ». Or dans ce contexte, il ne peut y avoir de commune mesure entre les positions de ceux qui discriminés, peuvent insulter par rage, et ceux qui se retrouvent privilégiés par un rapport social. “il y a des blancs pauvres !

L’intersectionnalité en question (1) : la dépolitisation blanche Le terme intersectionnalité renvoyant au fait de prendre en compte dans une lutte militante aussi bien le racisme, le sexisme que la lutte des classes, émane de Kimberlé Crenshaw dans le cadre d’un article universitaire, disponible ici en français. Si l’article est paru en 1991, on peut dire qu’en pratique l’intersectionnalité existait dès lors que des femmes esclaves, puis colonisé-e-s et exploité-e-s résistaient contre les dominations de race, classe et sexe qui les affectaient, qu’importe que cela soit théorisé ou non. Il y a quand même eu une secousse militante forte dans le militantisme des années 1970 : les résistances des femmes noires ont acquis un statut politique. Malheureusement, l’intersectionnalité subit de plus en plus un processus de dépolitisation par des universitaires blanc-he-s. 1) Transmission élitiste du concept 2) L’intersectionnalité comme synonyme de "convergences des luttes" C’est je crois le point qui m’insupporte le plus. Or Nous sommes la convergence.

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