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La cartographie, contre-pouvoir du citoyen

La cartographie, contre-pouvoir du citoyen
Devant le déficit de démocratie urbaine en France, quel rôle pour le citadin-citoyen quand les acteurs de la gouvernance urbaine rechignent à déléguer un peu de leur pouvoir ? Voyage cartographique militant avec Microtokyo. Le détournement aussi original qu’iconoclaste de la cartographie, opéré par les collectifs Bijari (Brésil) et Los Iconoclasistas (Argentine) vous était présenté récemment sur Microtokyo, dans le cadre de leur travail de sensibilisation contre les projets de gentrification de deux quartiers populaires de grandes métropoles : La Barceloneta à Barcelone et Pinheiros à São Paulo. De telles interventions à la frontière de l’esthétique et du politique sont plus que jamais nécessaires. Esthétique et politique de la carte La pratique de la cartographie ne date pas d’aujourd’hui : Ptolémée, père de la géographie, élaborait déjà des relevés en 150 avant JC. Mais déjà, une carte, c’est quoi ? La carte comporte une double dimension politique et esthétique. Carte du Japon, 1655.

Open Access La science 2.0 sort progressivement de l'ère des pionniers : des habitus individuels de chaque chercheur jusqu'aux pratiques collectives de champs disciplinaires dans leur entier, c'est toute la démarche scientifique qui devient plus ouverte, plus collaborative, davantage tournée vers la société civile, et finalement bien « plus aimable »[1]. D'abord cantonnée au rôle de gadget ou de « faire valoir » de la science traditionnelle, la science 2.0 dispose aujourd'hui de pratiques et d'outils qui permettent de l'instancier fortement dans un champ de pratiques installées. En 2011, avouer que l'on tient un blog ou un carnet de recherche semble presque naturel au sein de la communauté académique. Les blogs scientifiques permettent également aux universitaires de mieux contrôler leur identité numérique à travers la conjugaison de leur existence académique, leur expertise scientifique et leur expression publique. L'essor de Twitter Un réseau de pairs de confiance. La science en temps réel. [1].

L’Open data va-t-il (enfin) rendre les politiques responsables ? Une fois élu, difficile de juger de l’action concrète d’un député au parlement. Plusieurs sites liés au mouvement de l’Open Data y remédient. Ils recensent les votes, présences et amendements, grâce à des programmes informatiques qui épeluchent les données légales. Un moyen de rendre la démocratie représentative plus transparente, et de remettre le citoyen au cœur du processus législatif. Attention à toi député, Geeks are watching you ! Jetons une oreille sur le travail de nos élus en clics et en sons. Pour aller plus loin : Regards Citoyens NosDéputés.fr MemoPol Interview de Tanguy Morlier de Regards Citoyens, sur Le Point.fr Interview de Tanguy Morlier de Regards Citoyens, sur Le Monde.fr L’avenir de la réutilisation des données publique, sur InternetActu “Is it possible for geeks to fix the United Nations ?” Présentation de L'Open Government Partnership, organisation internationale de promotion du gouvernement ouvert

La feuille de route du Gouvernement en matière d'ouverture et de partage des données publiques L’ouverture des données publiques, liberté publique et levier d’innovation L'ouverture des données publiques est fondée sur la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 relative au droit d’accès aux documents administratifs, ainsi définis : « (…) quels que soient leur date, leur lieu de conservation, leur forme et leur support, les documents produits ou reçus, dans le cadre de leur mission de service public, par l'Etat, les collectivités territoriales ainsi que par les autres personnes de droit public ou les personnes de droit privé chargées d'une telle mission. Constituent de tels documents notamment les dossiers, rapports, études, comptes rendus, procès-verbaux, statistiques, directives, instructions, circulaires, notes et réponses ministérielles, correspondances, avis, prévisions et décisions. (…) » (article 1er). Le droit d'accès aux documents administratifs a été reconnu comme une « liberté publique » par le Conseil d'État (CE, 29 avril 2002, U., n° 228830). 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7.

Open Data : comment les collectivités s'y mettent L’Open Data, il faut y aller mais comment ? En France, depuis deux ans, une vingtaine de collectivités pionnières ont ouvert leur portail. Les Hauts-de-Seine, la communauté d’Agglo Versailles Grand Parc, viennent tout juste de franchir le pas. Reste une immense majorité de collectivités qui, les mains dans le cambouis, se frottent aux multiples interrogations que la démarche suscite : internet ou sur demande, quelle licence, quel portail, quelles données, etc… Pour savoir où en sont les acteurs publics, une vaste étude (227 pages) de Serdalab, laboratoire de veille et d’études, qui s’appuie sur deux enquêtes réalisées entre juin et septembre 2012 auprès d’un échantillon de 60 acteurs publics et collectivités locales vient d’être publiée (1). Pas facile d’identifier les jeux de données à libérer - Premier enseignement : rétrospectivement, la plus grande difficulté, c’est l’identification des jeux de données à libérer.

Les collectivités, gisements de données publiques Des histogrammes détaillant l’évolution des frais de fonctionnement des élus et la progression des effectifs du département, des cartes localisant les arrêts de bus et le patrimoine culturel… La nouvelle version du site “open data” du conseil général de Saône-et-Loire parvient à rendre digestes des milliers de données austères et des gigas de chiffres barbares. La transparence devenue (enfin) accessible. “À quoi sert-il d’ouvrir des données brutes dans des tableaux Excel que personne ne peut comprendre ni même télécharger ?” observe le président PS du conseil général, Rémi Chaintron, qui a voulu rendre l’information “compréhensible par tous” en lançant début janvier cette version enrichie d’Opendata71.fr. De fait, la première mouture du site, inaugurée en grande pompe en septembre 2011 par Arnaud Montebourg, alors à la tête du département, n’a attiré que 2 000 à 3 000 visiteurs par mois et généré une petite quinzaine d’applications pour smartphone. Dépasser les fantasmes Coût limité

L'Open Data est à la mode et... cherche son modèle Il y a cinq ans, le gouverneur du Massachusetts avait exigé que les sociétés de transport public ouvrent et partagent leurs données. Objectif : permettre aux usagers de prendre connaissance des horaires et des correspondances entre les différents opérateurs. Une décision en apparence anodine qui a, en fait, ouvert la voie à l'Open Data, autrement dit aux données publiques accessibles sur le Web. Car cette initiative s'est alors répandue à grande vitesse à travers les États-Unis, sous l'impulsion notamment du président Barack Obama, avec son projet Open Government qui voulait « libérer » les données de toutes les agences du gouvernement fédéral. Détail essentiel : ces données publiques pouvaient être réutilisées gratuitement. Tous les ingrédients étaient dès lors réunis pour favoriser l'émergence d'un écosystème de start-up créatrices de technologies et de services innovants qui permettent de reconditionner les données avant de les revendre. Les « données massives » les ont sauvés

Quel sens donner au monde des données ouvertes ? Nous terminons la publication des vidéos tirées de la conférence L’Open Data, et nous, et nous et nous ?, que nous avons organisée le 17 mars avec le World e.gov Forum, au campus Microsoft. Retour sur la première table ronde intitulée « Quel sens donner au monde des données ouvertes ? » et qui propose un tour d’horizon du potentiel et des valeurs du mouvement de l’Open Data. Comment l’Open Data va t-il changer le lien gouvernants-gouvernés ? Réponses en vidéo. Les participants (de gauche à droite sur scène) : François Bancilhon, CEO de Data-Publica Jean-Louis Missika, adjoint au Maire de Paris, en charge de l’innovation, de la recherche et de l’enseignement supérieur Serge Soudoplatoff, responsable de la prospective numérique à la Fondapol Michael Cross, journaliste et initiateur de la campagne « Free our data » > L’Open Data, pilier du gouvernement 2.0 Il plaide pour « une intelligence collective : ce qui veut dire un changement radical des modes de gouvernance ». > Pour aller plus loin :

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