Le contrôle des comptes comptables Contrôle des comptes comptables interne En contrôlant les comptes internes, il s’agit de vérifier que l’entreprise donne une image fidèle et conforme de son activité à travers sa comptabilité. Il est effectué par un expert-comptable inscrit à l’ordre des experts comptables. Ce type de contrôle des comptes n’est pas une obligation légale, mais peut-être fait sur demande de l’entreprise ou d’un tiers. Contrôle des comptes comptables externes Le contrôle des comptes externes est effectué par un commissaire aux comptes (le CAC) nommé lors de l’assemblée générale qui établit un audit comptable et financier. C’est une obligation légale de nommer un CAC pour les sociétés anonymes, les sociétés en commandite simple et les sociétés par actions. Pour les sociétés cotées en bourse, le contrôle des comptes comptables est effectué par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) qui est une autorité publique indépendante. Certification des comptes comptables Donnez une note à cet article :
Organisation comptable : Grand livre et Balance Plusieurs documents en plus du Journal sont aussi nécessaire pour l’organisation comptable c’est le cas du Grand livre et la Balance. Annonces Google Le Grand livre Le grand livre est un document comptable obligatoire qui regroupe tous les comptes de l’entreprise qui figurent au Journal. Le grand livre se présente généralement sous forme de fiches classées dans un classeur ou dans un fichier, ou même sur des feuilles amovibles chacune est réservé à un compte. Le grand livre est donc formé par l’ensemble des comptes reportés du journal, article par article. Exemple : grand livre La Balance La balance est un document comptable qui reprend selon les dispositions du plan comptable l’ensemble des comptes ouverts au niveau du journal et du grand livre. Toutes les informations sur chaque compte doivent être mentionnées : numéro du compte, intitulé, montant du débit et du crédit, solde débiteur ou créditeur. Exemple : balance
Le bilan comptable : composition et lecture Le bilan comptable, obligatoire pour la plupart des entreprises, est un élément très important des comptes annuels. II représente l’état du patrimoine de l’entreprise à la date de son établissement. Pourtant, il est parfois mal compris ou pas analysé par les chefs d’entreprise, c’est pourquoi nous allons dans cet article expliquer ce que l’on retrouve dans un bilan comptable et comment procéder à sa lecture. 1. Les éléments du bilan comptable Le bilan comptable comporte les éléments actifs (situés dans la colonne de gauche) et passifs (situés dans la colonne de droite) de l’entreprise. On y retrouve les grandes masses suivantes : les immobilisations, les créances et les dettes de l’entreprise, la trésorerie et les capitaux propres. 2. On retrouve à l’actif du bilan les principaux postes suivants : Les immobilisations avec les valeurs brutes, les amortissements et les valeurs nettes. 3. Ensuite, on retrouve essentiellement au passif du bilan : 4.
L'affectation du résultat : bénéfices en dividendes ou réserve ? L'affectation du résultat comptable Qui décide de l'affectation du résultat ? Les apporteurs de capitaux attendent de l'entreprise qu'elle dégage des bénéfices afin d'obtenir une rémunération sous forme de dividendes ou de plus-value. Et très logiquement, ce sont eux qui décident de l'affectation du résultat réalisée au cours de l'exercice comptable (bénéfice ou perte) lors d'une assemblée générale qui se réunie dans les six mois de la clôture des comptes. Notez que le résultat ne peut être affecté que lorsque le résultat net comptable de l'entreprise est positif. En savoir plus sur le déroulement d'une Assemble Générale Ordinaire Affectation de résultat au sein d'une entreprise individuelle L'affectation de résultat pour une entreprise individuelle est différente de celle d'une société (SARL , SAS, etc). Au sein d'une entreprise individuelle, le gérant peut s'attribuer à tout moment de l'année une rémunération : il peut à souhait retirer l'argent dégagé par son activité.
Besoin en fonds de roulement Le besoin en fonds de roulement (BFR) (en anglais Working Capital Requirement ou WCR) est la mesure des ressources financières qu'une entreprise doit mettre en œuvre pour couvrir le besoin financier résultant des décalages des flux de trésorerie correspondant aux décaissements (dépenses d'exploitation nécessaires à la production) et aux encaissements (commercialisation des biens et services) liés à son activité. Le besoin en fonds de roulement est généralement appelé « ressource en fonds de roulement » lorsqu'il est négatif. Le besoin en fonds de roulement est très utile lors de l'élaboration d'un plan d'affaires. Principe[modifier | modifier le code] Les clients peuvent payer à l'avance (acompte) ou avec un délai les biens ou services qui leur sont vendus. Calcul[modifier | modifier le code] L'expression simplifiée du BFR est la suivante : BFR = stocks + réalisable – dettes à court terme d'exploitation. En considérant le BFRE et le BFRHE, on peut utiliser le calcul suivant :
Comptabilité générale - La balance des comptes Présentation de la balance Les opérations effectuées par l'entreprise ont donné lieu à un enregistrement dans les comptes. A la fin d'une période comptable, on totalise les sommes qui ont été portées au débit et au crédit de chaque compte. Il reste alors à établir la balance des comptes. La balance est un tableau qui reprend tous les comptes du grand livre sans exception (il ne faut pas omettre les comptes soldés, c'est-à-dire ceux pour lesquels débit = crédit). Le tableau comprend en général six colonnes : - numéro du compte - nom du compte - total des débits du compte - total des crédits du compte - solde débiteur du compte - solde créditeur du compte Les propriétés de la balance Le total des mouvements débits est égal au total des mouvements crédits. Le rôle de la balance La balance est un moyen de contrôle des enregistrements. La balance est un tableau permettant de connaître une situation.
Règles comptables liées aux créances et dettes en monnaie étrangère Les comptabilisations liées aux créances et dettes en monnaie étrangère doivent être effectuées en respectant des règles précises. Nous allons faire le point dans cet fiche d’information sur les différentes règles à respecter par rapport aux créances et dettes en monnaie étrangère, en découpant l’étude suivant le type d’opération à comptabiliser. 1. Règles pour les achats et ventes en monnaie étrangère L’enregistrement des achats et des ventes en monnaie étrangère doit être effectué en utilisant l’un des taux de change suivants : le taux en vigueur à la date de facture,le taux en vigueur du mois de comptabilisation de la facture,le taux en vigueur le jour de l’acceptation de la commande,ou le taux en vigueur estimé ayant servi de base aux négociations. Nous aborderons ci-dessous les règles liées à la comptabilisation des achats ou des ventes lorsqu’une avance ou un acompte a été préalablement versé ou reçu. 2. 3. Dans ce cas, il convient : 4. Deux situations sont possibles :
Le tableau des immobilisations, amortissements et dépréciations Les entreprises qui n’en sont pas dispensées doivent insérer, dans leur annexe comptable, un état des immobilisations, des amortissements et des dépréciations. Compta-Facile s’attarde sur ce document et répond aux questions : qu’est-ce que le tableau de variation des immobilisations, des amortissements et des dépréciations ? Quand faut-il l’établir ? Comment le construire ? Qu’est-ce que le tableau des immobilisations, amortissements et dépréciations ? Le tableau des immobilisations, des amortissements et des dépréciations est un tableau de passage qui permet de justifier les mouvements ayant affecté les différents postes de l’actif immobilisé (comptes de la classe 2) ainsi que les postes d’amortissements et de dépréciations (comptes des classes 28 et 29). Il permet notamment d’effectuer un rapprochement entre les valeurs comptables à l’ouverture et à la clôture de l’exercice et de reconstituer les mouvements intervenus entre les deux (prise en compte des entrées et sorties).
Les fondamentaux de la comptabilité Les comptes annuels comprennent le bilan, le compte de résultat et l'annexe. Ces 3 composantes font partie intégrante des comptes annuels. Le BILAN se compose de l'ACTIF et du PASSIF. Le bilan reflète le PATRIMOINE de l'entité considérée, A UN INSTANT DONNE. L'ACTIF regroupe les éléments positifs de ce patrimoine. Ces éléments font référence à la notion de POSSESSION. On peut souvent "se représenter" certains d'entre eux ; c'est le cas des terrains, immeubles, matériels, mobilier, voire des titres de sociétés, les espèces contenues dans la caisse... Parfois c'est plus difficile, l'entité possède une créance sur un client ; ce qui signifie que ce client DOIT une somme d'argent à l'entité. Le PASSIF regroupe les éléments négatifs de ce patrimoine. Le compte de résultat recense l'activité de l'entité DURANT une période, contrairement au bilan qui présente ce que l'entité POSSEDE et DOIT le dernier jour de la période.
Les écritures de régularisation en comptabilité Lorsqu’une entreprise s’attaque à la clôture de ses comptes, elle doit effectuer un certain nombre de travaux comptables (également appelés travaux d’inventaire). Réunis au sein d’un processus de révision comptable, ils comprennent notamment un travail de saisie d’écritures de régularisation. Compta-Facile fait le point sur ces dernières en répondant à la question : quelles sont les écritures de régularisation à enregistrer en comptabilité ? Qu’est-ce qu’une écriture de régularisation en comptabilité ? Une écriture de régularisation est une écriture comptable dont l’objectif est d’ajuster le solde de certains postes du plan comptable de l’entreprise . Elle doit son existence à l’application, en comptabilité, de normes appelées les principes comptables et notamment au principe de séparation des exercices comptables. Quand faut-il saisir des écritures de régularisation dans une comptabilité ? Attention, certaines entreprises ne sont pas concernées par ces écritures. Les écritures d’étalement
Passage d'un exercice comptable à un autre : les écritures comptables La vie d’une entreprise est découpée en exercices comptables. Chacun d’entre eux aboutit à la présentation de comptes annuels. Au terme de ces derniers, l’entreprise doit procéder à la clôture de ses comptes et à leur réouverture l’exercice suivant. Compta-Facile vous indique la démarche à suivre pour clôturer les comptes et les ré-ouvrir l’exercice suivant. 1. Lorsque les comptes sont définitifs, il convient de les clôturer. Solder les comptes de produits et chargesArrêter les comptes du grand-livreArrêter les journaux A. Cette procédure ne concerne que les comptes de charges et de produits, c’est à dire les comptes contribuant à former le compte de résultat. Au débit du compte 129 « Résultat de l’exercice (perte) » si le montant total des charges excède celui des produits ouAu crédit du compte 120 « Résultat de l’exercice (bénéfice) » si les produits sont supérieurs aux charges. B. Cette procédure concerne les comptes de bilan uniquement (comptes de la classe 1 à 5). C. 2.
Produits à recevoir : comptabilisation et exemples A la clôture de l’exercice comptable, les produits acquis mais non encore comptabilisés et dont le montant n’est pas définitivement fixé doivent être enregistrés. Il s’agit de produits à recevoir. Compta-Facile développe dans cet article la comptabilisation des produits à recevoir. 1. Un produit à recevoir (PAR) est un produit qui est certain dans son principe mais dont le montant comporte une légère incertitude. Un produit à recevoir doit être comptabilisé dans l’exercice auquel il se rapporte (respect du principe de séparation des exercices). Pour plus d’informations : préparer son bilan comptable, réviser ses comptes, faire son bilan comptable. 2. Le compte de produit à recevoir à utiliser dépend du poste d’actif auquel il se rapporte. Certains produits à recevoir revêtent un caractère financier. D’autres produits à recevoir peuvent concerner des créances clients. Le compte 4181 « Clients – factures à établir » ;Le compte 4188 « Clients-intérêts courus ». 3.
Les écritures comptables Nous et nos partenaires sollicitons votre consentement afin de traiter vos données à caractère personnel pour les finalités suivantes : l’amélioration de votre expérience utilisateur,la mesure d’audience du site,l'affichage de publicités et de contenus personnalisés de tiers,la mesure de performance, d'audience, des publicités et du contenu et le développement de produits. Pour cela, nous et nos partenaires pouvons stocker et utiliser des informations non sensibles sur votre appareil, comme des cookies ou l'identifiant unique de votre appareil, et traitons vos données à caractère personnel telles que votre adresse IP ou des identifiants publicitaires. Vous pouvez donner votre consentement spécifique pour utiliser des données de géolocalisation précises et analyser activement les caractéristiques de l'appareil pour l'identification. En cliquant sur "Accepter et fermer", vous consentez aux finalités ci-dessus conformément à nos politiques Cookies et Données personnelles.
Les factures à établir en comptabilité : traitement et comptabilisation En comptabilité, le chiffre d’affaires doit être constaté dans les comptes lorsque le bien a été livré ou lorsque le service a été rendu. Lorsqu’il existe un décalage entre la facture et la livraison (ou l’exécution de la prestation de services), il peut être nécessaire de constater des factures à établir à la clôture de l’exercice. Cet article Compta-Facile détaille les écritures comptables à enregistrer en ce qui concerne les factures à établir (FAE). 1. Définition des factures à établir (FAE) Contrairement aux produits constatés d’avance (PCA), les factures à établir (FAE) correspondent à des produits qui n’ont pas été facturés à la clôture de l’exercice comptable, alors que le bien a déjà été livré (ou que le service a été rendu). Le produit étant acquis, il convient de constater la marge dans l’exercice concerné. Ce décalage entre la livraison (ou l’exécution de la prestation de services) et la facturation fait naître, à la clôture de l’exercice, des factures à établir. 2. 3. 4.