Les quatre visages de Steve Jobs - 5 octobre 2012
Mise à jour du vendredi 5 octobre : Voilà un an qu'Apple perdait son co-fondateur et charismatique PDG Steve Jobs, décédé à l'âge de 56 ans des suites d'un cancer. Un an plus tard, la pomme tourne doucement la page. Portrait du 30 octobre 2011 : Steve Jobs, le co-fondateur disparu d'Apple, n'était pas seulement un "génie qui a changé le monde", mais un homme complexe avec différentes facettes. A la fois profond et impulsif, quand Steve Jobs se lançait dans quelque chose, il y allait toujours à fond, de sa quête spirituelle au développement de nouveaux produits, en passant par la manipulation. Peu après son décès, début octobre, Walter Isaacson publie une intense et riche biographie. Steve Jobs, l'illuminé Très tôt, celui qui n'était encore qu'étudiant s'est intéressé à la recherche de spiritualité. Après le lycée, Steve Jobs débarque au College Reed, découvre la spiritualité orientale et commence la méditation, parfois couplée à des produits psychédéliques. Steve Jobs, l'élu
Steve Jobs, un génie exécrable, mais un génie qui...
La passion créatrice d'un brillant maniaque nommé Steve Jobs- 14 octobre 2011
Comme chaque dimanche matin, Vic Gundotra était à la messe ce 6 janvier 2008 quand son téléphone se mit à vibrer dans sa poche. Discrètement, le manager de Google vérifia le nom du correspondant: "Inconnu." Il laissa donc filer l'appel et ne consulta sa messagerie qu'à la fin de l'office. C'était Steve Jobs: "Vic, peux-tu me rappeler à la maison? Ce que l'intéressé fit aussitôt -inquiet et nerveux- en commençant par s'excuser de n'avoir pas répondu: il était à l'église l'identifiant était inconnu... L'anecdote résume le style et l'esprit du CEO Steve Jobs, à commencer par le trait le plus marquant de sa personnalité: une obsession pour la perfection qui le poussait à s'investir à tous les stades de la conception d'un produit. Ce souci du moindre détail, certains employés d'Apple l'ont vécu comme une volonté de leur patron de leur imposer ses petites habitudes, son style de vie. Steve Jobs avait aussi l'intuition du consommateur dont il savait anticiper les attentes et les besoins.
Steve Jobs, ou le parcours de l'homme qui voulait vivre sa vie
Quelques semaines après avoir démissionné de son poste de CEO d'Apple Inc, Steve Jobs est décédé. Né en 1955 à San Francisco, et élevé par des parents adoptifs, Steve Jobs commence ses études à Cupertino, avant de partir pour l'Université de Reed, à Portland. Ses études tournent court, et il rencontre Steve Wozniak en 1974, après son retour en Californie, dans un club de programmation. Avant de fonder Apple, Jobs obtient néanmoins son premier emploi au sein d'Atari, pour lesquels il crée les circuits électroniques, une expérience entrecoupée d'un voyage en Inde. Il y découvre les joies du LSD, ainsi que le boudhisme, dont la doctrine guidera nombre de ses choix personnels. En 1976, il crée Apple avec Steve Wozniak et un 3e homme, Ronald Wayne. Steve Jobs et Steve Wozniak font indéniablement partie des pionniers de l'informatique personnelle : l'Apple I, vendu en kit, fait déjà le choix d'un clavier et d'un écran plutôt que des interrupteurs et des diodes, pour plus de simplicité.
Travailler pour Steve Jobs, entre rêve et cauchemar
«Visionnaire», «génie». Les qualificatifs dithyrambiques n’ont pas manqué dans les nombreux et divers hommages qu’anonymes et personnalités ont rendus pour saluer la mémoire de Steve Jobs. Décédé mercredi dernier, le patron et cofondateur d’Apple aura marqué son temps par l’invention de l’iMac, iPod, iPhone et autres iPad. Autant de produits qui ont profondément révolutionné l’industrie de la high tech, mais aussi facilité l’utilisation des appareils d’électronique de loisirs pour les consommateurs. Pas étonnant que le milliardaire au look d’adolescent geek soit le seul chef d’entreprise à avoir bénéficié de son vivant (et encore après sa mort) d’un tel culte planétaire. Mais tous les termes utilisés pour décrire Steve Jobs n’ont pas toujours été à sa gloire. Le caractère de Steve Jobs ne s’est pas amélioré avec le temps, ni lorsqu’il est devenu son propre patron. Obsédé par le secret industriel, Steve Jobs aurait mis en place dans son entreprise une sorte de police secrète.
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