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Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ?

Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ?
Alors qu’Apple vient encore d’améliorer son assistant vocal Siri, de quoi sont aujourd’hui capables les intelligences artificielles les plus avancées en matière de conversation ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Cet article fait partie d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle. De C-3PO à HAL, en passant par l’héroïne virtuelle du film Her, le fantasme d’une intelligence artificielle (IA) aussi évoluée que celle de l’homme passe, dans l’imaginaire collectif, par une machine capable de communiquer naturellement avec son interlocuteur. Avec l’apparition, ces dernières années, d’outils tels que Siri, qu’Apple vient encore de peaufiner, au fond de nos poches, des progrès considérables semblent avoir été faits dans cette direction. Mais où en est-on vraiment ? Un dialogue primaire La technologie derrière ces outils est similaire à celle utilisée par la plupart des « chatbots », ou agents conversationnels. En quête de sens La piste des robots En bref : Related:  Intelligence artificielleIntelligence Artificielle

Comment le futur de l'intelligence artificielle pourrait révolutionner le monde d'ici 25 ans FUTUR - Imaginez la scène: une poignée de scientifiques de renom, réunis dans les locaux de Google, discutant tranquillement de la fin possible de l'histoire humaine d'ici moins d'un siècle. Si ce décor vous semble tout droit sorti d'un roman d'anticipation un rien complotiste, vous allez être surpris. Car cette rencontre a bien eu lieu, cet été lors de la SciFoo, une série de conférences annuelles données à Mountain View. Cette année, au sein d'une des salles colorées du géant du web, Nick Bostrom, Gary Marcus, Jaan Tallin, Max Tegmark, Murray Shanahan et Meia Chita-Tegmark (qui a rapporté la teneur de cette réunion chez nos confrères américains) discutent à bâtons rompus. De leur domaine de spécialité, dont ils sont des grands noms bien sûr: l'intelligence artificielle (IA). De son futur plus exactement. D'ailleurs, de nombreux grands noms ont fait part de leur peur. Elle pourrait aussi nous permettre d'atteindre un niveau de bonheur inimaginable, voire l'immortalité. Échec et Michigan

Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Certaines peignent à la façon des grands maîtres, d’autres improvisent sur du jazz… Dotés d’une forme d’imagination, certains programmes d’intelligence artificielle parviennent désormais à concurrencer l’esprit humain. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Cet article est le premier épisode d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle. Un algorithme capable de générer des œuvres proches de celles de Picasso ou de Van Gogh : c’est ce qu’a récemment conçu une équipe de chercheurs allemands, qui détaillent leur invention dans un article publié fin août 2015. En analysant les tableaux de ces artistes prestigieux, la machine est capable « d’apprendre » leur style, grâce au deep learning, et de le calquer sur n’importe quelle photo. Les machines seraient-elles donc en mesure de concurrencer les hommes dans le domaine de la créativité ? Question récurrente Mais de quoi parle-t-on ? Combiner des éléments déjà enregistrés Shimon improvise sur du jazz

Intelligence artificielle : "Je suis Julie Desk, votre assistante personnelle. Et virtuelle" Manuel Diaz, président de l’agence de communication numérique Emakina, vante les mérites de sa nouvelle assistante : Je suis un grand fan de Julie. Elle est d’une fiabilité déconcertante, elle rend la vie vraiment plus facile et en plus, elle a toujours le sourire !" Une perle, qu'il partage avec le Dr Mohammad Al-Ubaydli, PDG de PatientsKnowBest, un réseau social de patients basé en Grande-Bretagne : Julie me fait gagner énormément de temps... Une assistante hors pair, bilingue, et qui travaille dans plusieurs pays à la fois, et se met en quatre - jour et nuit - pour gérer votre calendrier ? Julie est un programme d’intelligence artificielle, que nous avons conçu et optimisé pour prendre vos rendez-vous professionnels, par email, avec tous vos interlocuteurs." Julie est particulièrement appréciée par les managers de petites et moyennes entreprises, et/ou les responsables de développement business de grands groupes, notamment ceux qui travaillent avec l’étranger. Julie, mode d'emploi

Archives H+ Magazine #01 – Juillet / Août 2015 Contrairement aux idées reçues, les technologies émergentes ne déshumanisent nullement la société. Tout au contraire, elles rapprochent les humains en faisant profondément évoluer les rapports sociaux. Internet et les objets connectés bouleversent les habitudes et les makers bouleversent la donne avec l’émergence de communautés et surtout la mise en commun des fichiers « open source ». Autre exemple des progrès phénoménaux faits par les robots, cet incroyable concours lancé par la DARPA pour lequel se sont affrontés les meilleures équipes de roboticiens du monde entier. Disponible dans les meilleurs kiosques (France / Belgique / Suisse).

On a testé pour vous… Deep Dream, la machine à « rêves » psychédéliques de Google On a testé pour vous le programme d'intelligence artificielle de Google permettant de faire apparaître des formes dans les images. Un cochon-escargot dans les nuages, des palais merveilleux de toutes les couleurs et des circonvolutions hypnotisantes dans les tableaux des grands maîtres… Ce sont quelques-uns des exemples surprenants de l'expérience d'intelligence artificielle Deep Dream, dévoilée en juin par une équipe de chercheurs de Google. Ce programme basé sur un réseau de neurones artificiels, entraîné à reconnaître des formes pour mieux les reproduire, donne des résultats aux allures fantasmagoriques, qui évoquent les rêves... Qu'à cela ne tienne : Pixels a décidé d'expérimenter le programme. Comment ça marche ? Deep Dream fait partie d'un projet de recherche sur l'apprentissage des machines. Une fois le réseau entraîné, il est en mesure d'analyser les images pour y reconnaître des formes. « La première va peut-être rechercher des bords et des angles. Nos expériences ...

Des robots qui marchent comme les hommes : cette technologie pourrait tout changer ! Le bipède ATRIAS est désormais le robot à avoir une démarche la plus proche de celle de l’homme. Les ingénieurs de l’Oregon State University (OSU) et de la Technische Universitat de Munich viennent de publier une étude dans laquelle ils expliquent que le robot est capable d’évoluer sur tous types de terrains. Le système mécanique contrôlé par ordinateur se base sur le concept de masse-ressort. L’avantage d’un tel système ? Il calcule en permanence la façon dont le robot doit réagir par rapport au terrain qu’il est en train de piétiner, son maintien en équilibre, et son efficacité afin de garder son allure. “Je suis convaincu que cela est l’avenir de la locomotion des robots à jambes”, a déclaré Jonathan Hurst, professeur à l’OSU en génie mécanique et directeur du Laboratoire de Robotique dynamique. La mise au point d’un tel système permettant à un robot de marcher et courir comme les humains, ouvre des possibilités immenses et des applications qui n’existent pas encore aujourd’hui.

Ceci est un robot humanoïde sur une moto Yamaha Avec son Motobot, Yamaha a fait forte sensation Tokyo Motor Show cette semaine en dévoilant un projet de recherche sur un humanoïde conduisant une moto de la marque. Le japonais vise à améliorer la sécurité pour les motards. Ce travail combine à la fois les technologies robotiques de Yamaha et son savoir-faire en matière de motocycles. “Nous voulons appliquer la technologie fondamentale et le savoir-faire acquis au cours de ce challenge à la création de systèmes de sécurité et de support pour le pilote et les mettre à profit dans nos actuels business, ainsi que les utiliser pour expérimenter de nouveaux leviers pour l’entreprise”, indique l’entreprise dans un communiqué. Yamaha souhaite que son humanoïde sache conduire mieux qu’un humain. Cependant, les ingénieurs de Yamaha ont encore du travail avant ce robot dépasse l’humain. Au-delà de ce projet, on peut se demander si un motard robotisé pourrait devenir le motocycliste de la police de demain.

Le « deep learning », une révolution dans l'intelligence artificielle Cette technologie d'apprentissage, basée sur des réseaux de neurones artificiels, a complètement bouleversé le domaine de l'intelligence artificielle en moins de cinq ans. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Morgane Tual « Je n'ai jamais vu une révolution aussi rapide. On est passé d'un système un peu obscur à un système utilisé par des millions de personnes en seulement deux ans. » Yann LeCun, un des pionniers du « deep learning », n'en revient toujours pas. Après une longue traversée du désert, « l'apprentissage profond », qu'il a contribué à inventer, est désormais la méthode phare de l'intelligence artificielle (IA). Toutes les grandes entreprises tech s'y mettent : Google, IBM, Microsoft, Amazon, Adobe, Yandex ou encore Baidu y investissent des fortunes. Qu'est-ce que c'est ? Pour comprendre le deep learning, il faut revenir sur l'apprentissage supervisé, une technique courante en IA, permettant aux machines d'apprendre. « Comment reconnaître une image de chat ? Et demain ?

Une agriculture raisonnée grâce à l'intelligence artificielle Bosch s’intéresse de près à la robotique et notamment à celle qui fait avancer l’agriculture. L’entreprise allemande a mis au point un robot baptisé Bonirob, capable d’appliquer l’engrais et retirer les mauvaises herbes dans les champs. Pour une efficacité accrue, Bosch imagine une coopération de plusieurs Bonirob dans un essaim. Bonirob est en mesure d’appliquer sélectivement des engrais ou d’éliminer les mauvaises herbes. Ce robot des champs autonome a été mis au point grâce à un partenariat entre la branche Deepfield Robotics de Bosch, Amazonen-Werke, constructeur allemand de machines agricoles, l’Université des Sciences Appliquées de Osnabrück ainsi que d’autres partenaires allemands. Il fait partie d’une projet plus global sur l’utilisation de nouveaux systèmes autonomes au service des techniques agricoles. Avec ses capteurs de vision spectrale spécifiquement développée, Bonirob collecte de nombreuses données lors de ses déplacements.

Le “deep learning” pour tous On parle de plus en plus d’une nouvelle technique d’intelligence artificielle (IA), le deep learning, qui ferait des miracles en matière de reconnaissance et classification de données. En 2012, Google créa l’événement en utilisant cette série d’algorithmes pour reconnaître des chats sur les images (activité principale des internautes, comme chacun sait), avec un taux de succès de 70 % supérieur aux méthodes concurrentes. Depuis, le deep learning est employé, entre autres, par Microsoft (afin de permettre une traduction en temps réel des conversations Skype) ou encore Facebook, qui a engagé récemment l’un des plus grands spécialistes du domaine, le français Yann LeCun. Dans un récent article, Wired fait le point sur les succès de cette technologie, mais pointe surtout un aspect peu connu et particulièrement intéressant : non, pas besoin d’être un GAFA, un des géants du net disposant des milliers de machines pour faire du deep learning ! Un réseau de neurones sophistiqué Rémi Sussan

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