Site internet sur Flaubert
Intro Biographie Œuvres Liens "Le tempo de Flaubert dans Madame Bovary comme dans l'Education sentimentale est tout entier celui d'un cheminement rétrospectif, celui d'un homme qui regarde par dessus son épaule, beaucoup plus proche par-là de Proust que de Balzac." Julien Gracq, En lisant, en écrivant, 1981 Gustave Flaubert naît à l'hôtel Dieu de Rouen le 12 décembre 1821. Le jeune Gustave a une éducation assez monotone. Comme le remarque Jean d'Ormesson : " Dès l'enfance apparaissent deux traits fondamentaux de Flaubert : une certaine fascination du mal, de la souffrance, de l'horrible, et le souci d'une information un peu sinistre , sur les événements et la vie qui entraînera un goût du document assez impressionnant." En 1832, Gustave entre au collège Royal, un lycée de Rouen. Chaque été, la famille Flaubert s'installe à Trouville, au bord de la mer. Il commence, en 1841, des études de droit à Paris. En 1843, Il échoue à son examen de deuxième année. Claire Delune Source bibliographique
Victor Hugo, écrivain engagé
article publié dans le Bulletin n° 21, octobre 2002 Avec l’aimable autorisation de “ Envol ”, revue mensuelle de la Fédération des Œuvres Laïques de l’Ardèche, nous avons le plaisir de publier, cet article de notre ami et adhérent Raymond Huard. Depuis 1948, sans tambour ni trompettes et sans discontinuer, Envol poursuit son chemin d’information et de responsabilisation, 10 fois l’an. La commémoration de la résistance républicaine de 1851 dans l’Ardèche lui doit beaucoup. Envol, Fédération des Œuvres Laïques de l’Ardèche, Bd de la Chaumette – B.P. 219 – 07002 Privas Cedex 04 75 20 27 00 – fol07@laligue.org Victor Hugo fut un écrivain " engagé ", pour reprendre un terme que Sartre popularisa. L’engagement de V.Hugo est en fait plus complexe qu’il ne paraît. Convaincu que l’humanité est irréductiblement présente dans chaque homme, V.Hugo refuse la peine de mort. Plutôt que de parcourir avec V.Hugo, les étapes de son trajet politique, tâchons plutôt d’en saisir la logique interne.
Lect. suggérée : Un Coeur simple, Flaubert
George Sand 1804 - 1876
George Sand à Bocage, 30 décembre 1850, Correspondance, t. IX, p. 895 En 1872, George Sand adapta pour la scène Mademoiselle La Quintinie, un roman anticlérical publié en 1863. Accueillie avec enthousiasme par la direction de l’Odéon la pièce ne sera jamais montée. Les censeurs de la IIIe République naissante, refuseront de prendre la responsabilité d’autoriser sa représentation.
Film suggéré : Un Coeur simple de M. Lainé
Le roi s'amuse
Le héros principal en est le bouffon Triboulet, personnage historique sous les règnes de Louis XII et de François Ier. À travers la bouche de Triboulet, Hugo dénonce la société de l'époque. Polémique[modifier | modifier le code] Hugo écrit Le roi s'amuse du 3 au 21 juin 1832. Une lecture privée eut lieu chez Hugo le 30 juin 1832 qui laissa les auditeurs sceptiques[1]. Malgré la présence au cours de la première représentation de spectateurs triés sur le volet (banquiers, hommes de salons littéraires, artistes, écrivains) et un premier acte ovationné, la pièce fut très mal accueillie et fut un échec retentissant. Dans la préface à l'édition originale de 1832 (Paris, Librairie d'Eugène Renduel), Hugo dénonce la censure qu'il a subie de la part de la monarchie et de la noblesse dans les termes suivants : « L'apparition de ce drame au théâtre a donné lieu à un acte ministériel inouï. Contenu de la pièce de théâtre[modifier | modifier le code] Triboulet lance aux courtisans cette apostrophe :
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Pour trouver un mot, tapez CTRL + F Première partie Nous étions à l'Étude, quand le Proviseur entra, suivi d'un nouveau habillé en bourgeois et d'un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Une nuit, vers onze heures, ils furent réveillés par le bruit d'un cheval qui s'arrêta juste à la porte. Un matin, le père Rouault vint apporter à Charles le payement de sa jambe remise : soixante et quinze francs en pièces de quarante sous, et une dinde. Les conviés arrivèrent de bonne heure dans des voitures, carrioles à un cheval, chars à bancs à deux roues, vieux cabriolets sans capote, tapissières à rideaux de cuir, et les jeunes gens des villages les plus voisins dans des charrettes où ils se tenaient debout, en rang, les mains appuyées sur les ridelles pour ne pas tomber, allant au trot et secoués dur. La façade de briques était juste à l'alignement de la rue, ou de la route plutôt.
Edition recommandée
Manuscrits de Madame Bovary