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Le procès de Madame Bovary

Le procès de Madame Bovary
29 janvier - 7 février 1857 « Flaubert dissèque Madame Bovary », caricature de A. Lernot dans La Parolie, 1869 gravure sur bois Paris, Bnf © AKG-images Publié en livraisons par la Revue de Paris, Madame Bovary causa à son auteur bien des tracas. Flaubert pensait que son roman, soigneusement épuré au fil des versions successives, était digne du prix Monthyon -du moins l’écrivait-il -, et qu’il servait à poursuivre la Revue de Paris, laquelle fut d’ailleurs frappée d’un mois de suspension, le 26 janvier 1857, à cause non de Madame Bovary, mais d’un article de H.B. L’article 17 du décret du 17 février 1852 interdisait de rendre compte des débats des procès de presse. Admettant que les expressions « offenses à la morale publique et à la religion » étaient « un peu vagues », E. Maître Sénard, ami de la famille Flaubert, ancien président de l’Assemblée connu pour l’abondance de sa parole : il plaida durant quatre heures, sur un ton très rigoriste.

Site internet sur Flaubert Intro Biographie Œuvres Liens "Le tempo de Flaubert dans Madame Bovary comme dans l'Education sentimentale est tout entier celui d'un cheminement rétrospectif, celui d'un homme qui regarde par dessus son épaule, beaucoup plus proche par-là de Proust que de Balzac." Julien Gracq, En lisant, en écrivant, 1981 Gustave Flaubert naît à l'hôtel Dieu de Rouen le 12 décembre 1821. Le jeune Gustave a une éducation assez monotone. Comme le remarque Jean d'Ormesson : " Dès l'enfance apparaissent deux traits fondamentaux de Flaubert : une certaine fascination du mal, de la souffrance, de l'horrible, et le souci d'une information un peu sinistre , sur les événements et la vie qui entraînera un goût du document assez impressionnant." En 1832, Gustave entre au collège Royal, un lycée de Rouen. Chaque été, la famille Flaubert s'installe à Trouville, au bord de la mer. Il commence, en 1841, des études de droit à Paris. En 1843, Il échoue à son examen de deuxième année. Claire Delune Source bibliographique

Victor Hugo, écrivain engagé article publié dans le Bulletin n° 21, octobre 2002 Avec l’aimable autorisation de “ Envol ”, revue mensuelle de la Fédération des Œuvres Laïques de l’Ardèche, nous avons le plaisir de publier, cet article de notre ami et adhérent Raymond Huard. Depuis 1948, sans tambour ni trompettes et sans discontinuer, Envol poursuit son chemin d’information et de responsabilisation, 10 fois l’an. La commémoration de la résistance républicaine de 1851 dans l’Ardèche lui doit beaucoup. Envol, Fédération des Œuvres Laïques de l’Ardèche, Bd de la Chaumette – B.P. 219 – 07002 Privas Cedex 04 75 20 27 00 – fol07@laligue.org Victor Hugo fut un écrivain " engagé ", pour reprendre un terme que Sartre popularisa. L’engagement de V.Hugo est en fait plus complexe qu’il ne paraît. Convaincu que l’humanité est irréductiblement présente dans chaque homme, V.Hugo refuse la peine de mort. Plutôt que de parcourir avec V.Hugo, les étapes de son trajet politique, tâchons plutôt d’en saisir la logique interne.

Lect. suggérée : Un Coeur simple, Flaubert George Sand 1804 - 1876 George Sand à Bocage, 30 décembre 1850, Correspondance, t. IX, p. 895 En 1872, George Sand adapta pour la scène Mademoiselle La Quintinie, un roman anticlérical publié en 1863. Accueillie avec enthousiasme par la direction de l’Odéon la pièce ne sera jamais montée. Les censeurs de la IIIe République naissante, refuseront de prendre la responsabilité d’autoriser sa représentation. Film suggéré : Un Coeur simple de M. Lainé Le roi s'amuse Le héros principal en est le bouffon Triboulet, personnage historique sous les règnes de Louis XII et de François Ier. À travers la bouche de Triboulet, Hugo dénonce la société de l'époque. Polémique[modifier | modifier le code] Hugo écrit Le roi s'amuse du 3 au 21 juin 1832. Une lecture privée eut lieu chez Hugo le 30 juin 1832 qui laissa les auditeurs sceptiques[1]. Malgré la présence au cours de la première représentation de spectateurs triés sur le volet (banquiers, hommes de salons littéraires, artistes, écrivains) et un premier acte ovationné, la pièce fut très mal accueillie et fut un échec retentissant. Dans la préface à l'édition originale de 1832 (Paris, Librairie d'Eugène Renduel), Hugo dénonce la censure qu'il a subie de la part de la monarchie et de la noblesse dans les termes suivants : « L'apparition de ce drame au théâtre a donné lieu à un acte ministériel inouï. Contenu de la pièce de théâtre[modifier | modifier le code] Triboulet lance aux courtisans cette apostrophe :

Texte intégral Pour trouver un mot, tapez CTRL + F Première partie Nous étions à l'Étude, quand le Proviseur entra, suivi d'un nouveau habillé en bourgeois et d'un garçon de classe qui portait un grand pupitre. Une nuit, vers onze heures, ils furent réveillés par le bruit d'un cheval qui s'arrêta juste à la porte. Un matin, le père Rouault vint apporter à Charles le payement de sa jambe remise : soixante et quinze francs en pièces de quarante sous, et une dinde. Les conviés arrivèrent de bonne heure dans des voitures, carrioles à un cheval, chars à bancs à deux roues, vieux cabriolets sans capote, tapissières à rideaux de cuir, et les jeunes gens des villages les plus voisins dans des charrettes où ils se tenaient debout, en rang, les mains appuyées sur les ridelles pour ne pas tomber, allant au trot et secoués dur. La façade de briques était juste à l'alignement de la rue, ou de la route plutôt.

Edition recommandée Manuscrits de Madame Bovary

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