La femme en Inde Ambiguité et poids de la tradition hindouiste sur l'éducation des femmes indiennes Je vous propose pour commencer de vous raconter l'histoire de Yajanavalkya qui apparaît dans le Brhadaranyaka Upanishad Yajanavalkya est un roi. On raconte qu'il a deux épouses. Celles-ci se nomment respectivement Maitreyi et Katyayam. Petit historique sur le statut de la femme en Inde. Le satut de la femme n'a cessé de changer au cours de l'histoire de l'Inde. Rites et usages chez la femme La vie de la femme indienne est chargée de nombreuses fêtes dès sa tendre enfance : Dans le Tamil Nadu, par exemple, lors du percement d'oreilles, on fête le KADHEKOUTTI. Le mariage et la dot Jusque dans les années 20, les femmes en Inde étaient mariées autour de la puberté, vers 13 ans, voire bien avant. Le mariage arrangé Le plus pratiqué des mariages en Inde c'est le mariage arrangé, avec, bien sûr, la célèbre et inévitable dot, précédemment évoquée. La surmortalité féminine Conclusion
L'émigration indienne vers le golfe Persique — Géoconfluences Bibliographie | citer cet article Depuis des millénaires, la mer d’Oman constitue un trait d’union entre le golfe Persique et le monde sud-asiatique par le biais d’échanges commerciaux, de relations culturelles et cultuelles. Ainsi, les mobilités humaines liées à la présence de petites communautés marchandes originaires de la côte ouest du sous-continent indien ont toujours été importantes. 1. 1.1. La première vague migratoire est consécutive au premier choc pétrolier de 1973-1974. La vague migratoire suivante intervient juste après 1991. Ces trois vagues d’émigration forgent ainsi depuis quarante ans un champ migratoire où les mobilités internationales sont directement tributaires des vicissitudes économiques et géopolitiques à l’échelle régionale comme à l’échelle mondiale. 1.2. Concernant l’émigration internationale, les statistiques du gouvernement fédéral ne fournissent pas de précisions sur l’État d’origine des migrants. Complément : sources statistiques 2. 2.1. 2.2. 3. 3.1. 3.2.
Les populations d'origine indienne hors de l'Inde : fabrique et enjeux d'une « diaspora » Bibliographie | citer cet article L’année 2015 marque le centenaire du retour du Mahatma Gandhi sur le sol indien après plus de vingt ans passés en Afrique du Sud. L’événement fut célébré en grande pompe au mois de janvier à Gandhinagar, la « ville de Gandhi » et capitale de l’État du Gujarat, dans le cadre des journées consacrées chaque année aux Indiens expatriés (Pravasi Bharatya Divas [1]). En effet depuis 2003, le gouvernement indien rend régulièrement hommage à ce qu’il nomme « la diaspora indienne ». Cependant New Delhi n’utilise cette expression que depuis le tournant des années 2000, alors que les émigrations depuis le sous-continent sont pluriséculaires, voire millénaires. Auparavant ces personnes étaient désignées comme des « Indiens d’outre-mer » (Overseas Indians), bien que toutes n’aient pas émigré par voie maritime. 1. 1.1. Les premières mobilités des Indiens hors du sous-continent concernaient davantage des mouvements de petits groupes que de grandes migrations. 1.2. 2.
La situation des femmes en Inde Dans la société indienne, la femme est traditionnellement discriminée et exclue des décisions politiques et familiales. Sa parole est rarement prise en compte et ses droits sont limités, et ce malgré la charge considérable de travail qu’elle doit fournir quotidiennement pour faire vivre sa famille. Dès la naissance, les jeunes filles indiennes se retrouvent victimes de discrimination. Selon un rapport du Ministère indien de la santé et de la famille, de 2005, le taux de mortalité infantile des filles est 61% plus élevé que celui des garçons. Cette inégalité des genres se ressent aussi dans le domaine de l’éducation, seules 2/3 des filles âgées entre 6 et 17 ans sont scolarisées, contre 3/4 chez les garçons. Au lieu d’aller à l’école, les filles se voient souvent obligées de travailler pour aider leurs familles, et ce dès leur plus jeune âge. Pourtant, ces dernières décennies, le statut de la femme en Inde s’est considérablement amélioré. Ce contenu a été publié dans Découvrir l'Inde.
Les populations d'origine indienne hors de l'Inde : fabrique et enjeux d'une « diaspora » — Géoconfluences Bibliographie | citer cet article L’année 2015 marque le centenaire du retour du Mahatma Gandhi sur le sol indien après plus de vingt ans passés en Afrique du Sud. L’événement fut célébré en grande pompe au mois de janvier à Gandhinagar, la « ville de Gandhi » et capitale de l’État du Gujarat, dans le cadre des journées consacrées chaque année aux Indiens expatriés (Pravasi Bharatya Divas [1]). En effet depuis 2003, le gouvernement indien rend régulièrement hommage à ce qu’il nomme « la diaspora indienne ». Cependant New Delhi n’utilise cette expression que depuis le tournant des années 2000, alors que les émigrations depuis le sous-continent sont pluriséculaires, voire millénaires. Auparavant ces personnes étaient désignées comme des « Indiens d’outre-mer » (Overseas Indians), bien que toutes n’aient pas émigré par voie maritime. 1. 1.1. Les premières mobilités des Indiens hors du sous-continent concernaient davantage des mouvements de petits groupes que de grandes migrations. 1.2. 2.
Les minorités tribales dans les territoires de l'Union indienne L'Union indienne reconnaît administrativement et politiquement tout un ensemble de communautés désignées comme "tribales" ou "Adivasi" ou "aborigènes" ou encore "autochtones", mais leurs contours sociologiques restent très difficiles à définir. Contrairement à d'autres minorités importantes de l'Inde, dont la reconnaissance repose sur des critères explicites d'appartenance religieuse (par exemple, les musulmans, les chrétiens) ou sociale (les ex-intouchables), il n'existe pas un seul critère spécifique pour définir les tribaux. Si certaines communautés tribales peuvent revendiquer, avec raison, leur caractère aborigène, d'autres ont migré plus récemment à travers l'Inde ou en provenance de régions voisines. 1. Loin d'être figée, la définition, y compris administrative, de la catégorie tribale a été l'objet d'interprétations variées. Tableau 1 - L'évolution de la population tribale dans le recensement (1931-2011) Source : Census of India (cliquer ici pour une meilleure résolution) 2. 3.
La situation des femmes en Inde Entre un Womanism renouvelé et une servitude acceptée © Linda B, New Delhi 2015 « De tous les maux dont l’homme s’est fait lui-même responsable, aucun n’est aussi dégradant, choquant ou brutal que son abus de la meilleure moitié de l’humanité ; le sexe féminin (pas le sexe faible) » Gandhi 1921. Des femmes cheffes de famille Au 1er février dernier, la Haute Cour de New Delhi, a validé un verdict historique (1) ! Pourtant en Inde, traditionnellement, cette position, supérieure à celle des autres membres de la famille, était confiée uniquement à l’aîné mâle, tradition appuyée par la loi indienne de 1956 qui régit le mariage et la succession (TAWA LARMA, 2004, p. 229) mais ensuite contestée par celle de 2005 qui garantit aux femmes des droits égaux en matière de succession (2). Malgré l’espoir suscité par cette nouvelle, l’Inde est un pays dominé par les hommes, en nombre supérieur (faible sexe ratio), où les crimes contre les femmes sont monnaie courante ! Le pays des femmes manquantes
Inde: un autopont s’effondre à Calcutta, au moins 20 morts Des centaines de secouristes tentaient jeudi soir d’extraire des dizaines de personnes prisonnières des décombres d’un autopont qui s’est effondré dans un quartier peuplé de Calcutta, dans l’est de l’Inde, tuant au moins 20 personnes et faisant près de 100 blessés. Cette voie urbaine surélevée s’est effondrée sur une centaine de mètres à l’heure du déjeuner dans une zone densément peuplée de la métropole indienne, écrasant des piétons, des voitures et d’autres véhicules sous un amas de poutrelles métalliques et de dalles de béton. «La mort de vingt personnes a été confirmée jusqu’ici. Le bilan risque de s’alourdir car il y a beaucoup de blessés», a déclaré Javed Ahmed Khan, le ministre de gestion des catastrophes de l’Etat du Bengale occidental, à l’AFP. On comptait selon un nouveau bilan 92 blessés, selon Anil Shekhawat, un porte-parole de la force nationale d’intervention pour les catastrophes (NDRF). «Les boulons ont commencé à se défaire ce matin et ensuite l’autopont s’est effondré».
Acteurs, pratiques et territoires du sport en Inde, entre traditions sportives et adaptation aux pratiques mondialisées Malgré le renom de ses équipes nationales de cricket et de hockey sur gazon, l’Inde est la seule grande puissance mondiale à ne pas être une puissance sportive. En effet, l’Inde ne brille pas par les performances de ses champions lors des grandes compétitions internationales : elle figure au 55ème rang des nations aux derniers Jeux Olympiques de Londres en 2012, avec 6 médailles dont aucune en or, quand la Chine en totalise 88 dont 38 en or. Alors que les autres pays émergents (Chine, Brésil, Afrique du Sud) considèrent les sportifs et les événements sportifs comme des éléments de leur rayonnement mondial et misent des sommes importantes sur les progrès de leur palmarès et sur la réussite d’événements mondiaux dont ils sont les pays-hôtes, comme les Jeux olympiques ou la Coupe du monde de football, l’Inde se situe en marge de la mondialisation sportive. Pourquoi cette modeste place sportive de la deuxième population du monde ? 1. 1.1. Un déficit d'équipements sportifs 1.2. 1.3. 2. 2.1.
Inde : la malédiction de naître fille 36 millions de femmes manquantes. L’Inde ne compte que 93 femmes pour 100 hommes. En 2001, le recensement officiel a créé un choc en montrant que sur un milliard d’Indiens, il « manquait » 36 millions de femmes, qui ne sont pas nées, qui ont été tuées à la naissance ou qu’on a laissé mourir en bas âge. Une préférence ancestrale pour les garçons, avivée par le matérialisme. La tradition religieuse exige un fils pour assurer les rites funéraires du père, et seul le fils hérite du nom et du patrimoine. Avoir une fille : un risque mortel pour les femmes. Une femme en Inde n’est une femme digne de ce nom que si elle donne le jour à un fils. Une « tuerie silencieuse ». La politique indienne de limitation des naissances a accentué la sélection : si on a moins d’enfants, il faut être sûr d’avoir au moins un garçon. La banalisation de l’échographie. Depuis 20 ans, des milliers de cliniques privées se sont ouvertes en Inde : 900 appareils d’échographie dans l’Haryana par exemple.
Portraits d'un Nouveau Monde Mumbai, la plus grande ville du monde En 2031, Mumbai, autrefois appelée Bombay, deviendra la ville la plus peuplée du monde, avec 34 millions d'habitants - l'équivalent de la moitié de la France regroupée dans une seule ville. Les défis que cela pose à ses dirigeants et ses habitants sont probablement sans aucune mesure dans l'histoire humaine. Mais il y circule une énergie et un enthousiasme enivrants, et on serait tenté d'imaginer un avenir souriant à Mumbai : elle pourrait tenir une place centrale sur l'échiquier mondial, à l'image de New York au 20ème siècle. Sa population augmente de 400 000 habitants par an Mais la route est encore longue. À l'heure actuelle, la moitié des Mumbaikars - 10 millions de personnes - vivent dans des slums, des bidonvilles. Shabbir, héros de « Un rickshaw dans la ville », fait partie de ces ruraux migrants aujourd'hui installés avec sa famille dans un bidonville à Mumbai. La ville la plus embouteillée de la planète Crédits France Télévisions Aurélie Taguet
Les chrétiens d’Inde, une minorité dans le viseur des ultranationalistes C’est ce dimanche que Mère Teresa sera canonisée à Rome, dix-neuf ans après sa mort, en 1997. La fondatrice des Missionnaires de la Charité (qui comptent aujourd’hui 4500 religieuses), Prix Nobel de la paix en 1979, reste associée à l’Inde et à la ville de Calcutta où elle s’installe en 1929. L’Inde lui accordera d’ailleurs en 1980 la plus haute distinction civile indienne, la Bharat Ratna, que seules 45 personnes ont reçu à ce jour. Elle demeure aussi un personnage controversé, que ce soit durant son existence (au travers de ses paroles contre l’avortement ou des pratiques de sa congrégation) ou même après sa mort (avec des doutes sur un des miracles attribués pour sa canonisation). Mais au-delà de ces débats, reste un point beaucoup plus intéressant que révèle cet événement : les relations que l’Inde entretient avec la communauté chrétienne. La théorie de la « conspiration » Que doit-on comprendre de ces allégations dans l’Inde actuelle ? Le christianisme, un objet de ressentiment