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Cartographie de l’extrême droite française (mise à jour 2015)

Cartographie de l’extrême droite française (mise à jour 2015)
À quoi ressemble l’extrême droite aujourd’hui ? Pas facile de répondre. C’est pourquoi, pour la quatrième année, nous proposons sous forme de schéma une cartographie actualisée des principaux groupes ou partis nationalistes, racistes et réactionnaires, regroupés par “famille”. Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver, d’autant que les positions idéologiques des uns et des autres ne peuvent plus suffire pour comprendre leurs liens, tant ces groupes sont capables d’alliance improbables ; leur importance numérique ou leur popularité sur internet peuvent, dans un sens comme dans l’autre, nous tromper sur leur importance réelle. Les institutionnels Respectueux des règles de la démocratie représentative, invités par tous les médias, ils représentent la partie la plus «présentable» de l’extrême droite à laquelle ils se défendent par ailleurs d’appartenir. Les modernes Créé en 2007, Riposte laïque exprime son islamophobie sous couvert de défense de la laïcité. Les bourrins Les anti-FN

Les Etats-Unis attirent les cerveaux high-tech Le destin d’Ibrahim en replay - 23 avril 2015 Le magazine Envoyé spécial a suivi pendant dix ans le parcours d'Ibrahim, un migrant venu du Sénégal pour trouver du travail en Espagne. De son départ, en 2004, à bord d'une barque de fortune, à sa situation actuelle. Et en dix ans, Ibrahim a fait du chemin. Clandestin et travailleur au noir à son arrivée en Espagne, il est aujourd'hui marié et père d'une petite fille, et il travaille en toute légalité à Barcelone. Retour sur ce parcours d'un migrant atypique dont le but était de "progresser, d'aller de l'avant". Ce reportage est signé Kristian Autain et Anouk Burel. data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==

Les frontières sont nuisibles dénonce Néhémy Pierre-Dahomey De passage au Québec à l’occasion des Correspondances d’Eastman, l’écrivain haïtien installé à Paris plaide pour l’abolition complète des frontières. La Terre, dit-il, n’appartient à personne. Il y a encore une dizaine de jours, la venue de Néhémy Pierre-Dahomey au Québec semblait plus qu’incertaine, nous répétait son attachée de presse, visiblement déconcertée par la quantité de cerceaux par lesquels il faut transiter afin d’obtenir le feu vert de l’Agence des services frontaliers du Canada. Installé à Paris depuis quelques années, l’écrivain né à Port-au-Prince détient toujours un passeport haïtien. « Je ne te dis pas les démarches ! Ces fâcheuses péripéties, si elles appellent certes le sarcasme, sont loin de relever du même drame que celles traversées par les migrants ayant ces jours-ci pour domicile le Stade olympique. L’entraide commence avec la politique. Néhémy Pierre-Dahomey « Plus on est de fous, plus on rit ! Digne face à l’adversité Ce n’est pas Haïti qui est pauvre, c’est…

Trouble #3: Refugees Welcome – sub.Media Refugees Welcome: Creating Solidarity Across Borders In our current age of resurgent nationalism, anti-migrant xenophobia and increasing border militarization, it can be easy to lose track of the central role that migration has played in shaping the spaces we inhabit. The richness and depth of human history comes from the countless individual and collective journeys that we, or our ancestors before us, have taken to get to where we are now — wherever that might be. The so-called “refugee crisis” that has dominated headlines for the past several years is not a new phenomenon, nor is it a passing phase. As our world stands on the precipice of more destabilizing wars waged over declining resources, a deepening of structural economic inequality and the onset of cataclysmic climate change, even more dramatic movements of human populations are inevitable. What is not yet inevitable is how humanity will respond to this crisis. Download Poster

Des témoignages de migrants comme on en voit rarement Société Mercredi 3 mai 2017 par Clémentine Spiler On fait une projection privée à Marine Le Pen quand elle veut. Ça n’a pas fait beaucoup de bruit. Des vidéos en noir et blanc, une personne face caméra, qui raconte son parcours. Deux vidéos sont déjà en ligne. Écrites et réalisées par des migrants Ces histoire qu’on entend rarement, si difficiles à dire - et à faire dire - sont collectées au sein d’un projet du Secours Catholique, Baguette & Fromage. Elles sont réalisées par les migrants eux-mêmes, sous la houlette d’un bénévole qui est aussi réalisateur. « L’objectif est double, nous explique Blaise Paquier qui participe au projet. En ces temps de campagne présidentielle, où le terme « migrants » est un catalyseur de peurs, un aimant à votes, souvent énoncé pas très loin du terme « terrorisme », il fait bon de se plonger dans la réalité de ces vies.

"Nobody is ever just a refugee": Nigerian author Chimamanda Ngozi Adichie calls for a new way of seeing the global migrant crisis — Quartz Feyisa Lilesa, the marathon runner who made an anti-government protest gesture during the Olympic Games, has not returned to Ethiopia. Reporters aboard the Ethiopian team’s return flight from Rio yesterday (Aug 24) said Lilesa was not on the plane. Sports officials did not mention the 26-year-old’s name during a welcome ceremony where government officials greeted the team and decorated them with garlands. Ethiopian state media also omitted mention of him in news reports of the athletes’ return. Lilesa’s agent, Federico Rosa, said the athlete had stayed on in Rio but that he does not know Lilesa’s plans. During the men’s marathon race on Aug. 21, the last day of the Games, Lilesa held his arms over his head and crossed his wrists as he passed through the finish line, in a sign of solidarity with anti-government protestors. Afterwards, Lilesa who won silver in the race, said he feared for his life if he were to return, though Ethiopian authorities said he would be welcomed back as a hero.

Un pianiste palestinien ayant fui la Syrie reçoit le "Prix Beethoven" en Allemagne Un pianiste palestinien réfugié a reçu vendredi soir le "Prix Beethoven" lors d'un concert caritatif à Bonn en Allemagne. Des vidéos de lui, jouant du piano au milieu des ruines du camp de Yarmouk en Syrie, l'avaient fait connaitre dans le monde entier. Ayham Ahmad a reçu vendredi soir le "prix Beethoven pour les droits de l’homme, la paix, l'intégration et la lutte contre la pauvreté", comme le rapporte le site de la Deutsche Welle. La cérémonie de remise des prix s'est déroulée dans la ville allemande de Bonn au cours d'un concert à but caritatif. Le pianiste de Yarmouk Le jeune homme, un réfugié palestinien âgé de 27 ans, avait acquis une certaine notoriété après la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos dans lesquelles on le voit jouer du piano au beau milieu du camp palestinien de Yarmouk, ravagé par la guerre. Ayham Ahmad a étudié la musique à Homs et à Damas. Le camp de Yarmouk s’est progressivement vidé de ses habitants. L'espoir et le courage récompensés

L’expo sur les migrants qui passionne les jeunes Une cinquantaine de photos de réfugiés en pied, le regard direct : l’exposition « I AM with them », à l’Institut du monde arabe, fait le buzz chez les moins de 25 ans. Au point d’être prolongée jusqu’au 24 juillet. La première fois que la photographe Anne A-R a vu Selim, c’était fin septembre 2015, sur l’île grecque de Lesbos. Un mois plus tard, l’objectif de l’artiste s’est à nouveau arrêté sur le garçonnet syrien, dans un bac à sable où il jouait, en Allemagne. Sa famille venait d’emprunter la route des Balkans. Son épouse, Yara, s’occupait des enfants. C’est pour mettre des noms sur ces personnes qui composent les foules anonymes de réfugiés qu’Anne A-R présente aujourd’hui ses photographies à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris. L’exposition passionne les jeunes, qui se transmettent l’information de bouche-à-oreille. Lire aussi : Ceux qui restent à Leros L’exposition d’Anne A-R repose sur un parti pris qui en explique certainement le succès.

Le dernier immigré, par Tahar Ben Jelloun (Le Monde diplomatique, août 2006) Le dernier immigré arabe – en réalité un Berbère – vient de quitter le sol français ce matin. Le premier ministre ainsi que le ministre de l’intérieur se sont déplacés pour assister à ce départ et exprimer à M. Mohamed Lemmigri la reconnaissance de la France. La France respire. L’extrême droite est la seule à regretter le départ de ces millions de Maghrébins. Le nettoyage du pays a pris quelques mois, mais presque tout le monde en convient : les choses se sont passées dans des conditions presque normales. Les protestations traditionnelles de la gauche et de l’extrême gauche, ainsi que de certains hommes d’Eglise, n’ont pas fait céder le gouvernement. Même si ces départs ont créé des problèmes graves dans le pays, le gouvernement n’a laissé voir aucun signe d’inquiétude. Les citoyens apprennent désormais à se remettre au travail comme au temps où il n’y avait pas d’immigrés du Maghreb. Cependant, depuis quelque temps, des faits étranges ont lieu. Ou alors : La France bégaie.

Il n'est frontière qu'on n'outrepasse, par Edouard Glissant (Le Monde diplomatique, octobre 2006) Nous fréquentons les frontières, non pas comme signes et facteurs de l’impossible, mais comme lieux du passage et de la transformation. Dans la Relation, l’influence mutuelle des identités, individuelles et collectives, requiert une autonomie réelle de chacune de ces identités. La Relation n’est pas confusion ou dilution. Je peux changer en échangeant avec l’autre, sans me perdre pourtant ni me dénaturer. La faculté de transformer en lieux de promesse nos lieux de souffrances ou de défaites, quand même il serait trop facile de nous substituer à ceux qui souffrirent réellement la défaite et les larmes, nous permettra de franchir la frontière d’avec les lieux où d’autres humanités souffrirent et perdurèrent, et de concevoir ces lieux dans l’éloge et les fastes. Photos d’Anabell Guerrero.

Syrie : “Nous sommes les concierges de la lâcheté. Nous n'accueillons personne.” Nous savions tous que le régime du Baas syrien était un régime toxique, d’assassins et de tortionnaires : nous l’avons toléré. Nous avons fait plus encore : nous l’avons renforcé. Bachar al-Assad était invité à la tribune présidentielle du défilé du 14 Juillet, à Paris, à quelques mètres de Nicolas Sarkozy, qui lui a chaleureusement serré la main, deux ans avant le début des manifestations à Deraa. Nous savions tous que le régime Assad était prêt à massacrer sans hésitation sa population civile et celle de ses voisins : les événements connus sous le nom de «massacres de Hama», en 1982 (mais qui, en fait, s’étendirent aussi à de nombreuses villes syriennes), ou les exactions syriennes au Liban l’ont suffisamment montré. Nous savions que l’armée syrienne et ses nervis, qui ont organisé la répression pendant des décennies, n’hésiteraient pas une seconde à tirer sur la foule, à torturer des opposants, à bombarder villes et villages: nous les avons laissés faire. Mathias Enard©Points Seuil

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