Perturbateurs endocriniens : comment les lobbys ont gagné
Les données sont connues, brutales : la qualité du sperme s’est effondrée de moitié en cinquante ans, ou encore le nombre de diabètes a doublé en vingt ans dans les pays riches, et certains cancers explosent. Les causes ? Variées sûrement. Il n’empêche, pour la communauté scientifique, il ne fait guère de doute que ces perturbateurs endocriniens (PE) jouent un rôle essentiel. Et voilà que face à cette catastrophe annoncée, il ne se passe rien. Un livre, Intoxication , écrit par Stéphane Horel, sort ce jeudi. Cancers, diabète, infertilité… Point de départ donc, les PE, ces petites bêtes qui sont partout, dans la plupart des produits que fabriquent l’industrie pétrochimique. «L’industrie sur le pied de guerre» L’heure est grave. Au même moment, en 2006, les instances européennes adoptent Reach, un vaste programme dont le but est de protéger la santé et l’environnement en mettant un peu d’ordre dans le grand bazar chimique qu’est devenu le monde contemporain. Juin 2013, la date couperet.
Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (R.N.S.A.).
Dossier Masculin - Féminin : le sexe des maladies
par Peggy Sastre - SPS n° 309, juillet 2014 Certaines différences sexuelles sont élémentaires et manifestes : les femmes ont un vagin, les hommes un pénis, les femmes portent les enfants dans leur corps, les hommes non. Mais il y en a d’autres, à la fois plus discrètes et fondamentales, nichées au cœur de nos cellules : les femmes ont deux chromosomes X quand les hommes ont un X et un Y. Le chromosome Y est le plus petit chromosome humain et ne contient qu’une centaine de gènes, tandis qu’on en compte dix fois plus sur le chromosome X, bien plus gros. Cet appareillage chromosomique spécifique à chaque sexe contribue non seulement au développement des organes et des caractères sexuels propres aux hommes et aux femmes, mais il régit aussi nombre de processus biologiques agissant sur l’ensemble du corps. Pour le dire en deux mots : hommes et femmes ne sont pas faits pareils. Du « syndrome Yentl » à la médecine différenciée selon les sexes Signaux d’alerte de l’infarctus chez la femme
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