Les migrants venus de Syrie sont aussi des réfugiés climatiques Pablo Servigne est co-auteur avec Raphaël Stevens de Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes, Seuil, 2015. Quand on regarde aujourd’hui une image satellite nocturne de la Syrie, l’intensité lumineuse a diminué de 83 % comparée à la même photo prise en 2011. [1] Le pays s’est littéralement effondré. Pourtant, de 2007 à 2010 — soit les quatre années qui ont précédé le « printemps Syrien » de 2011 —, la Syrie a subi la plus grave sécheresse jamais enregistrée dans la région, provoquant des catastrophes agricoles majeures et forçant 1,5 million de personnes à migrer vers les villes. Une étude publiée le 17 mars 2015 dans les Comptes-Rendus de l’Académie des Sciences des Etats-Unis va même plus loin en affirmant que cette tendance aux sécheresses longues et intenses dans le bassin méditerranéen se confirme, et que l’activité humaine en est la cause. Le climat comme étincelle Réfugiés kurdes fuyant l’Irak en 1991. Tout cela va durer.
Élévation du niveau de la mer Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce graphe présente l'évolution du niveau global (moyen) de l'océan de 1992 à 2014[1]. Les mesures du niveau de la mer à partir de 23 enregistrements de marégraphes dans des environnements géologiquement stables montrent une élévation d'environ 2 mm par an. L’élévation du niveau de la mer est un phénomène constaté de nombreuses fois à l'échelle des temps géologiques sur l'ensemble de la Terre ; elle aboutit alors à une transgression marine. Le niveau de la mer s'est élevé d'environ 120 mètres depuis le pic de la dernière glaciation, il y a environ 18 000 ans, principalement jusqu'à 6000 ans avant aujourd'hui, avec une élévation moyenne de 7 millimètres par an. L'élévation du niveau marin est une des conséquence du réchauffement climatique, via deux processus principaux : la dilatation de l'eau[7], de la mer (puisque les océans se réchauffent), et la fonte des glaces terrestres. Aperçu général[modifier | modifier le code] Autres satellites :
Les réfugiés climatiques trois fois plus nombreux que les réfugiés de guerre INFOGRAPHIE - Un rapport publié mercredi indique que 22 millions de personnes ont dû fuir leurs foyers pour des raisons climatiques en 2013. Le problème des réfugiés climatiques pourrait bien être le défi majeur du XXIème siècle. D'après le rapport annuel Global Estimates du Conseil norvégien pour les réfugiés publié mercredi, 22 millions de personnes ont dû abandonner leur domicile en 2013 à la suite d'une catastrophe naturelle, soit trois fois plus que de personnes déplacées à cause d'un conflit. L'Asie, région du monde de loin la plus touchée Si aucune région du monde n'est épargnée, l'Asie reste de loin la plus touchée avec 19 millions de déplacés à cause d'inondations, de tempêtes ou de séismes. Ces 22 millions de personnes déplacées peuvent paraître exceptionnels mais ils sont en réalité en dessous de la moyenne de ces six dernières années située à 27,5 millions, avec un pic en 2010 à 42,4 millions de réfugiés (dont 17 millions pour les inondations au Pakistan - du jamais vu).
Pourquoi le niveau de la mer monte ? Les scientifiques annoncent que le niveau des océans devrait s’élever de 18 à 59 cm d’ici 2100 du fait du réchauffement climatique. Il y a deux raisons à cela : la fonte des glaciers continentaux et la dilatation thermique des océans. Le premier phénomène est le plus intuitif. Plusieurs causes peuvent expliquer la hausse du niveau des mers. A titre d’exemple, si toute la glace de l’Antarctique et du Groenland fondait, le niveau des océans augmenterait de 70 mètres ! Pourtant, la fonte des glaces n’est pas le principal facteur de la montée des eaux. C’est ce qui arrive aux océans dont la température augmente avec le réchauffement climatique. L’élévation récente du niveau de la mer (en cm) selon les marégraphes. © Robert A. À voir aussi sur Internet Sur le même sujet
Les Etats-Unis, eux aussi, ont leurs premiers réfugiés climatiques - Île de Jean Charles (États-Unis), reportage Encerclé par les marais, harassé par la chaleur suintante du mois d’août, il se remémore ses balades au cœur d’une forêt luxuriante et la floraison des figuiers et pommiers qui bordaient sa maison. Il déplore le spectacle tout en contraste qu’offre aujourd’hui sa terre natale : la brousse et la mousse espagnole, plante grise en forme de cheveux ruisselants jusqu’au sol, côtoient les arbres morts aux branches noires pointues, à l’allure calcinée. Albert Naquin, dit « White Buffalo », est le chef de la tribu indienne Biloxi-Chitimacha-Choctaw, arrivée sur l’île de Jean Charles, à l’extrême sud de la Louisiane, dans les années 1830. Albert Naquin Cet homme fougueux de 68 ans, à la peau ambrée marquée par l’âge, se bat depuis plusieurs décennies pour la survivance de sa communauté et du lieu de son enfance, et ce, sans jamais perdre son sourire communicatif. « On se désagrège peu à peu » « On a pratiquement tout perdu : notre île, notre unité.
Les réfugiés environnementaux 1Pour paraphraser une formule célèbre, on peut parier que “le xxie siècle sera environnemental ou ne sera pas”. Même si l’échec retentissant de la conférence de Copenhague de décembre 2009, échec prolongé par le peu de résultats obtenus à Cancun en 2010 et la timide avancée apportée par la conférence de Durban de décembre 2011, en a, pour l’heure, ajourné la naissance. Les controverses autour des expertises du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ont jeté le trouble sur la crédibilité des thèses du réchauffement climatique. 1 Voir Christel Cournil, Catherine Colard-Fabregoule (dir.), Changements climatiques et défis du droi (...) 2Les indices se multiplient pourtant et rendent chaque jour un peu plus défendables les thèses du dérèglement climatique. 4La première conférence des Nations unies sur l’environnement se tient à Stockholm en 1972. 5 François Gemenne, interview réalisée par Samuel Ledoux, le 5 janvier 2009, pour Réflexions, le site (...) 20 M.
Changement climatique : 250 millions de réfugiés en 2050 Le contexte - Le terme de « réfugié climatique » apparaît pour la première fois dans un rapport de 1985 du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). A ce jour, il n’existe pas dans le droit international de définition du statut juridique des réfugiés climatiques. - Les pays industrialisés sont aujourd’hui les principaux émetteurs de gaz à effet de serre. Mais les Etats les plus vulnérables aux effets du réchauffement climatique sont ceux d’Afrique et d’Asie du Sud, victimes de catastrophes naturelles à répétition, ainsi que les îles des Caraïbes et du Pacifique, menacées de disparition par la montée des eaux. - Les représentants de 186 pays, les ONG et les experts du climat sont réunis du 1er au 12 décembre à Poznan, en Pologne, à l’occasion de la 14e conférence des Nations Unies sur le changement climatique. L’enjeu A l’avenir, le nombre de migrants forcés devrait encore augmenter. Le débat * « Beyond adaptation : the legal duty to pay compensation for climate change damage »
Ioane Teitiota n’a pas obtenu le statut de premier réfugié climatique de la planète Un père de famille originaire d’un archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux devrait être expulsé vers son pays après avoir été débouté par la justice néo-zélandaise de sa demande d’asile climatique. Ioane Teitiota, 38 ans, réclamait le statut de réfugié au motif que lui, sa femme et leurs trois enfants, tous nés en Nouvelle-Zélande, couraient un péril mortel aux Kiribati. Des zones entières de l’archipel, une trentaine d’atolls coralliens dont la plupart dépassent à peine le niveau de l’eau, sont de fait régulièrement envahies par l’océan. L’érosion grignote les rivages, et les récoltes s’appauvrissent en raison de l’infiltration d’eau salée dans les réserves d’eau douce. Des « défis », pas de « grave danger » Confirmant les rejets prononcés en première instance et en appel, la Cour suprême néo-zélandaise a statué que le requérant ne répondait pas aux critères d’octroi du statut de réfugié, lequel doit être menacé de persécution dans son pays natal, selon l’ONU.
Terrifying maps show sea-level rise swallowing your city Just how bad is climate change going to be? Well, that depends on when/if we stop burning fossil fuels, but a new map from Climate Central shows how rising sea levels will effect hundred of U.S. cities in the future. Take, for instance, Miami. The image on the right shows what the Miami coastline will look like with aggressive reductions in carbon emissions. And on the left? Not all cities are equally vulnerable. The map was built using data from a new study in the journal Proceedings of the National Academy of Sciences. “In our analysis, a lot of cities have futures that depend on our carbon choices but some appear to be already lost,” Ben Strauss, vice president for sea level and climate impacts at Climate Central, told AFP. Projections for New Orleans are even more dire. We don’t know exactly when these scenarios will play out, but according to this new study, for cities like Miami and New Orleans, it’s already far too late.
This chart shows why even a powerful El Niño won’t solve California’s water issues This story was originally published by Mother Jones and is reproduced here as part of the Climate Desk collaboration. In California, news of a historically powerful El Niño oceanic warming event is stoking hopes that winter rains will ease the state’s brutal drought. But for farmers in the Central Valley, one of the globe’s most productive agricultural regions, water troubles go much deeper — literally — than the current lack of precipitation. That’s the message of an eye-popping report from researchers at the U.S. To understand it, note that in the arid Central Valley, farmers get water to irrigate their crops in two ways. But as the chart shows, the Central Valley’s underground water reserves are in a state of decline that predates the current drought by decades. As you’d expect, underground water storage drops during dry years, as farmers resort to the pump to make up for lost irrigation allotments, and it rises during wet years, when the irrigation projects up their contribution.
California’s historic drought and wildfires could make for a rough winter This story was originally published by Mother Jones and is reproduced here as part of the Climate Desk collaboration Mudslides stranded hundreds of motorists on southern California’s main north-south highway Thursday evening after severe thunderstorms rocked the area. Cleanup crews worked through the night to plow and scoop up the mud, but meteorologists say that thanks to California’s historic drought, widespread wildfires, and a potentially historic El Niño, this disaster could be just a taste of what’s to come this winter. The rain was part of a slow-moving storm system that passed through the Los Angeles area Thursday afternoon and battered the mountains to the north of the city in Kern County. According to National Weather Service meteorologist Robbie Munroe, it’s too soon to be certain how much we can blame El Niño for the storm — El Niño tends to affect the frequency of storms more than their severity. Normally, plants and trees are what holds the soil together, says Munroe.