3 trucs que je piquerais bien aux garçons Pondu par Emilie Laystary le 3 avril 2012 Émilie Laystary aime bien être une fille, mais pour certains trucs, elle aurait voulu être un garçon. Voici lesquels. Quand on était plus petits, on se posait souvent des questions TRÈS IMPORTANTES, du genre : Quelle est ta couleur préférée ? À ces questions permettant de nous cerner les uns les autres (ah, bribes de sociabilité), j’aimais beaucoup ajouter celle des activités genrées : - Que penses-tu de la division sexuelle en terme d’occupation de l’espace dans la cour de récréation ? *Comprendre : tu préfères sagement jouer à la marelle avec tes copines en jupes ou chahuter avec les garçons en jouant au loup ? Je faisais partie de la seconde catégorie. C’est le moment que la société a choisi pour arrêter de me comparer à un petit garçon. Je ne suis pas aigrie. Non non, je ne suis pas aigrie, je vous promets. En attendant, je vais être bonne joueuse : voici une petite liste de trucs que je reconnais envier au sexe opposé. 1. 2. 3. Évidemment.
Mais vous voyez du sexisme partout! Cette semaine, cette pub pour une boutique de sport en ligne a créé la polémique sur le web. A celles/ceux qui dénoncent un énième cliché sexiste on a tendance à répondre que décidément, les féministes n’ont aucun humour. C’est exactement ce qu’on a rétorqué aux détracteurs des affiches des Infidèles. Petite leçon de rattrapage pour celles/ceux qui n’auraient toujours pas compris l’agression que l’on peut ressentir à la vue de certaines pubs : voici une sélection de campagnes qui ne datent pas de l’âge de pierre mais de la dernière décennie. Certaines sont même diffusées actuellement. Alors oui, il faut bien le reconnaître, on a du mal à ne pas voir du sexisme partout. Myriam Levain Une pub que l'on peut admirer en ce moment Publiée sur le site Cadremploi en 2007 Sky Europe et Triumph en 2007 Les 3 Suisses en 2010 Désormais célèbre, la pub Babette de 2000 IWC en 2005 Casa en 2011 L'agence H en 2010 Like this: J'aime chargement… Tags:11 football club, babette, humour, publicité, sexisme, stéréotypes
Les attributs du pouvoir et leur confiscation aux femmes. Le genre et l’espace. Partie 1 : l’occupation de l’espace Partie 2 : le temps de parole et le choix des sujets de conversation Partie 3 : l’expression de la colère Dans cette nouvelle série d’articles, nous nous intéresserons à différents comportements qui sont typiques des dominants (occuper beaucoup d’espace, avoir beaucoup de temps de parole et parler fort, exprimer certaines émotions comme la colère…). Brigitte Laloupe aborde ce thème dans son livre « Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ». Occuper beaucoup d’espace : un attribut du dominant Les dominants ont droit à plus d’espace1. Plus précisément, l’espace personnel des dominants est plus grand2. En corrélation avec un plus grand espace personnel, les dominants ont tendance à occuper plus d’espace avec leur corps. L’utilisation de l’espace est donc un très bon indicateur de statut social. Les espaces privés des hommes La plus faible utilisation de l’espace par les femmes est visible dans bien d’autres domaines. public. En conclusion 1. 2.
Qu’est-ce que l’Asexualité? | Sexpress « Vacances pluvieuses, amours torrides » – flickr/Easy très rider Dimanche 18 novembre 2012 à 17h à La Mutinerie, Baptiste expliquera ce qu’est cette non-attirance sexuelle. Il propose pour Sexpress la définition ci-après. Il est l’auteur de tout ce qui n’est pas en italique. La plupart d’entre vous en ont déjà entendu parler. C’est resté quelque part dans votre tête entre l’heure qu’il faisait hier à la même heure et le prix des petits pains au chocolat. Attention définition : une personne asexuelle est une personne qui ne ressent pas d’attirance sexuelle. Probablement pas. Chacun devrait pouvoir avoir tout le sexe qu’il veut, du moment que c’est consensuel. Puisqu’il ne faut pas hésiter à dire les choses même les plus évidentes, je n’hésite pas : les personnes qui s’identifient comme asexuelles ont des sentiments. En fait, il y a tellement de diversité chez les personnes asexuelles que si je vous expliquais tout d’un coup, ça vous ferait sans doute exploser le cerveau.
Discussion sur le sexisme, l'homophobie et autres rapports de dominations et comment y faire face (en mixité) Ce texte et cette invitation sont le fruit de deux discussions lors de réunions non-mixtes "hommes", c’est à dire personnes se reconnaissant dans cette catégorie ou bien ayant reçu une éducation masculine. Une ambiance sexiste, machiste, homophobe, viriliste s’est cristallisée dans des espaces et moments collectifs sur la Zad. Des meufs se font prendre les outils des mains sur les chantiers de construction , se sont vues signifier implicitement ou explicitement que leur place n’était pas là. Nous voulons participer à créer des espaces et moments où ce sont les meufs, homos, non-blancs et autres Minorités qui peuvent se sentir bien, pas les oppresseurs. Le sexisme c’est trop souvent chez « les autres », « pas déconstruits », ceux « en dehors de la Zad » ou bien encore les « barbus islamistes » pour la version mainstream. Pour parler de tout ça et commencer ensemble, nous vous invitons à une discussion en mixité à la chat-teigne le vendredi 14 à 18 heures.
Qui veut des enfants ? Arrière-plan des théories des agents médicaux et sociaux Warren Hern critique la façon dont la plupart des médecins acceptent « la définition téléologique largement répandue de la femme, comme essentiellement machine à reproduire » (Hern 1971 : 5). Pour le médecin, implicitement, non seulement la grossesse est normale mais elle est aussi : « …particulièrement désirable du point de vue du fonctionnement physiologique, psychologique et social de la femme, et l’impossibilité (ou pire, le refus) de devenir ou de rester enceinte est donc pathologique. Autrement dit, on établit d’abord que la grossesse est normale et désirable et on pose ensuite que toutes les femmes la définiront ainsi. Ainsi, le désir de ne pas avoir d’enfant doit être expliqué. Cette politique conduisait à prolonger les délais entre la demande et l’opération, d’où un état de grossesse avancé au moment de l’avortement et donc d’anxiété pour les femmes. Ils ajoutent : La majorité des infirmiers sont des infirmières. 1. 2. 3.
Cher Monsieur Gilles Simon : Le(f)t-it-blend Publié le 26 juin 2012 Classé dans Sport | 1 commentaire Cher Monsieur Gilles Simon, l’exemplarité des sportifs professionnels français ne me semble pas telle, en ce moment, qu’ils puissent se permettre de quelconques revendications salariales supplémentaires. Particulièrement en ces temps de crise, où la représentation du nombre de zéros qui s’alignent allègrement derrière le premier chiffre de vos gains dépasse la capacité d’imagination de la plupart d’entre nous. Et alors même que vous jouissez du privilège rarissime dans notre société de vivre de votre passion. La prestation offerte par l’Equipe de France de football au cours de l’Euro 2012 n’a visiblement pas été de nature à contenter les valeureux supporters qui, par le temps de cerveau disponible qu’ils leur consacrent, contribuent amplement à verser des primes auxquels les joueurs, eux, n’ont pas renoncé . Certes, vous n’êtes en rien responsable des agissements de Samir Nasri et de quelques autres de ses collègues. Commentaires
Adopteunmec : l'inversion des rôles ? Mon oeil Pour « fêter » ses 4 ans, adopteunmec, ce site de rencontres qui se définit comme le « supermarché de la rencontre où les femmes font des bonnes affaires », a lancé une campagne de publicité. Comme Gleeden, le site des rencontres extraconjugales « conçu par des femmes et pour des femmes », adopteunmec, qui surfe sur la vague consumériste de la rencontre, prétend inverser les rôles femmes-hommes dans la séduction. Site de rencontres féministe ou inversion des rôles bidon ? L'aspect SPA, avec l'option d'"adopter" un homme, comme on adopte un chien abandonné, évoque les animaux domestiques et joue donc sur une apparente dévalorisation des hommes, présentés comme sous-êtres peu évolués. Regardons de près leur dernière campagne : Les trois spots vidéo de publicité diffusés actuellement présentent trois hommes : un homme de petite taille, un homme métis, un barbu et un roux. Nous ne pensons pas que l'égalité femmes-hommes passe par le nivellement des conditions de vie par le bas.
Moving towards solidarity - Features Transphobic feminism makes no sense, argues Laurie Penny Laurie Penny, 6 December 2009 For decades, the feminist movement has been split over the status of trans people, and of trans women in particular. Many otherwise decent and sensible cis feminists have fallen prey to lazy transphobic thinking. Trans people cannot be blamed for the stereotypical nature of the cues that society uses, or if they can be blamed, then every cisgendered person who uses such cues is equally to blame Bindel and others have, initially with the best of intentions, misunderstood not only the nature of transsexualism but also the radical possibilities for gender revolution that real, sisterly alliance between cis feminists and the trans movement could entail. (This article focuses primarily on the experiences of trans women, as these experiences have been the main focus of controversy over the past three decades of feminist thought - the intention is not to erase the experiences of trans men and boys.)