Comment échapper aux services de Google ? Par Thomas Baïetto Mis à jour le , publié le Haro sur Google ! Agacés par ses pratiques jugées anticoncurrentielles, les députés européens ont voté, jeudi 27 novembre, une résolution sur la scission des activités du géant américain. En clair, les eurodéputés reprochent au moteur de recherche d'avantager ses propres services de shopping ou de voyages dans ses pages résultats, au détriment des offres de la concurrence. Après les ennuis fiscaux du groupe, cette nouvelle offensive de l'Union européenne offre un argument de plus aux détracteurs de Google. 1Changez de navigateur internet C'est sans doute le plus simple. Mozilla Firefox. Safari. Internet Explorer. 2Apprenez à faire vos recherches autrement Une fois en ligne sur votre nouveau navigateur, il va falloir oublier le réflexe "Google", qui concentre jusqu'à 93,5% des recherches en France (chiffre AT Internet d'octobre 2014). Bing. Duckduckgo. Pour découvrir d'autres moteurs, vous pouvez consulter cette page Wikipédia. Fastmail.fm.
Un nouvel algorithme de Google limite l'accès aux sites Web progressistes et de gauche -- Andre Damon et Niles Niemuth Au cours des trois mois écoulés depuis que le monopole des moteurs de recherches sur Internet, Google, a annoncé qu’il fallait empêcher les utilisateurs d’accéder à de « fausses nouvelles » (fake news), le classement mondial du trafic d’une large gamme d’organisations de gauche, progressistes, anti-guerre et démocratiques a considérablement diminué. Le 25 avril 2017, Google a annoncé qu’il avait mis en place des modifications de son service de recherche pour rendre plus difficile pour les usagers d’accéder à ce qu’il appelait des informations « de mauvaise qualité » telles que les « théories du complot » et les « fausses nouvelles ». La société a déclaré dans un article de blogue que l’objectif central de la modification de son algorithme de recherche était de donner au géant des recherches un plus grand contrôle dans l’identification du contenu jugé répréhensible par ses directives. Google n’explique pas précisément ce qu’il entend par le terme « théorie du complot ».
La soumission de Fabrice Fries (AFP) à Facebook et à l’ordre marchand Depuis son « élection » à la tête de l’AFP le 10 avril 2018, Fabrice Fries – dont on rappelle qu’il est domicilié en Belgique… – multiplie les prises de position attestant de sa volonté de privatiser la troisième agence mondiale d’information : recrutement d’une « cost killer » au poste de directrice générale, application d’une « politique de la faillite » incluant des réductions d’effectifs et la menace de la vente du siège historique. Les toutes dernières interventions médiatiques de Fabrice Fries, visant à promouvoir la « participation [de l’AFP] au programme mondial de "fact checking" de Facebook », enfoncent le clou : en autorisant l’arrivée de ce nouveau cheval de Troie de la privatisation dans l’AFP, le PDG déclare ouvertement sa « soumission librement consentie » [1] à l’ordre marchand. C’est l’histoire d’un conte de fées... Comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, une dépêche auto-promotionnelle de l’AFP s’est empressée de relayer la parole du… PDG de l’AFP. M.
L’effondrement de l’information ? | Hubert Guillaud Depuis Cambridge Analytica, Trump, le Brexit et le Covid, l’information est devenue un problème pour les réseaux sociaux… Sommés par les autorités d’arbitrer la vérité, la plupart d’entre eux semblent désormais se réfugier en-dehors de l’information, pour devenir des lieux d’accomplissement de soi rétifs à la politique. C’est certainement ce qui explique le recul de l’information dans les flux des utilisateurs, analyse pertinemment Charlie Warzel pour The Atlantic. Comme le déclarait récemment le New York Times : « Les principales plateformes en ligne sont en train de rompre avec l’information ». Les plateformes de réseaux sociaux ont longtemps influencé la distribution de l’information, par exemple, en poussant les médias à se tourner vers la vidéo, comme l’a fait Facebook en 2015, en surestimant volontairement le temps moyen que les utilisateurs passaient à regarder des vidéos pour pousser les médias à basculer vers la production de contenus vidéos. Hubert Guillaud
Ouvrir le code des algorithmes ne suffit plus - AOC media Depuis son arrivée à la tête de Twitter rebaptisé X, Elon Musk a bien tenu sa promesse d’ouvrir certaines parties du code source de la plateforme. Cette réponse à de vieilles revendications militantes pour plus de transparence des plateformes ne manque, en vérité, pas de cynisme. Il est devenu transparent que le code de Twitter favorisait certains contenus et en défavorisait d’autres, au bon vouloir de Musk. L’ouverture du code ne suffit plus, aujourd’hui, pour donner des outils de contrôle à ce que les grandes plateformes font de nos espaces d’expression et de nos démocraties. C’est un débat qui existe depuis que le web est devenu un média de masse. Et puis deux choses se produisirent. Personne ne conteste aujourd’hui le rôle que l’éditorialisation algorithmique joue dans l’organisation des informations en ligne et donc dans les débats publics de notre société. Lors de son arrivée à la tête de Twitter rebaptisé X, Elon Musk avait fait tout un tas de promesses. Olivier Ertzscheid
How Twitter broke the news ereHere is a very dumb truth: for a decade, the default answer to nearly every problem in mass media communication involved Twitter. Breaking news? Twitter. Live sports commentary? Twitter. The sense that Twitter was a real-time news feed worked in both directions: people went on Twitter to find out what was going on, and reporters, seeing a real-time audience of people paying attention to news, started talking directly to those people. “Twitter helps you share and discover what’s happening now among all the things, people, and events you care about,” he wrote. In the heady days of the millennial media startup boom of the 2010s, the sense that large social platforms would pay publishers for content and create a new class of lucrative digital media outlets was pervasive and unquestioned. “But Twitter, while they definitely looked down on us and were always bothered by our simple requests, mostly just wanted to find some way to make both sides some money by creating stuff,” says Sicha.
First-Gen Social Media Users Have Nowhere to Go