Les nouvelles technologies : révolution culturelle et cognitive
Conférence de Michel Serres © Inria / Photo J.-M. Ramès Publié le : 20/12/2007 Niveau facile Niveau 1 : Facile « Les nouvelles technologies nous ont condamnés à devenir intelligents ! Le 11 décembre 2007, à l’occasion des 40 ans de l’Inria, Michel Serres a donné une conférence sur la révolution culturelle et cognitive engendrée par les nouvelles technologies. Le philosophe donne rapidement le ton et invite son auditoire à prendre conscience de la révolution cognitive générée par la révolution de l’information. Voir la vidéo (1 h 04 min) : Alternative : écouter la conférence en MP3 : Newsletter Recevez chaque mois une sélection d'articles Aidez-nous à évaluer le niveau de lecture de ce document. Votre choix a été pris en compte. Michel Serres Philosophe et historien des sciences, académicien. Voir le profil
Site Pascal Duplessi
Introduction : le contexte de l'étude L'occasion qui nous est donnée par ce 10ème congrès de reprendre le fil du projet didactique de l'information-documentation amène inéluctablement à regarder un peu en arrière pour apprécier le chemin parcouru. Et bien qu'il faille accepter l'idée que ce projet soit encore « embryonnaire » [Gardiès et Venturini, 2005], il importe d'attester de ses assises pour assurer son développement, notamment au moment où l'institution pousse en force une éducation aux médias et à l'information (EMI). Des freins à la didactisation Force est de constater, par contre, le peu de chantiers ouverts ces dernières années en didactique de l'information-documentation. De la pédagogie documentaire à la didactique de l'information-documentation Une autre raison de ce manque d'élan doit attirer notre attention : la didactique de l'information-documentation marque une rupture avec la « pédagogie documentaire ». Et pourtant, ils enseignent... 1.1- Le chaînon manquant Conclusion
Redocumentarisation - WikiNotions
Liste des notions [Développer] D (document, droit de l'information...) I (identité numérique, indexation...) O (opérateur, outils de recherche...) Attention ! Caractéristiques Niveau débutant Désigne un nouveau traitement du document par ajout d'informations dans le document par fragmentation ou extraction par intégration dans un autre document par réagencement avec d'autres documents ou fragments Niveau avancé Désigne un nouveau traitement documentaire du document qui peut être associé à la numérisation de documents imprimés qui peut être associé à l'inscription de métadonnées dans un document numérique Suppose la réutilisation d'un document à l'intérieur d'un autre document Définitions Niveau de formulation débutant Niveau de formulation avancé La redocumentarisation désigne un nouveau traitement documentaire du document, associé à la numérisation de documents imprimés, ou à l'inscription de métadonnées dans un document numérique. Exemples et contre-exemples Exemples Contre-exemples Références
SP2C.org - Site du syndicat des professionnels de la relation client.
Louise Merzeau : "Il n'y a pas de mémoire sans une pensée de l'oubli"
Vous travaillez sur la question de la mémoire et des traces. En quoi le numérique a-t-il marqué une mutation dans ce domaine ? Je qualifie volontiers cette mutation de tournant anthropologique. En effet, si jusqu'à l'avènement du numérique, la lutte contre l'oubli nécessitait un véritable déploiement d'énergie, de moyens et d'innovations technologiques, le numérique a introduit une rupture, voire une inversion de ce processus : les systèmes de communication, de production, d'inscription et de partage via les réseaux ou les supports numériques ont engendré une traçabilité automatique, condition de nos activités et donc préalable à toute véritable intention de "faire trace". Par exemple, le simple fait de consulter un site internet laisse une trace numérique bien que nous ne soyons alors pas dans une démarche "d'expression". Il y aurait donc aujourd'hui une inversion dans l'équilibre entre mémoire et oubli ? Il faudrait donc repenser l'oubli ? Tout à fait. Et dans un second temps ?
[APDEN]
Florence Thiault PRCE en documentation, Université de Rennes 2 Article publié dans le Médiadoc n°4 de Mai 2010 Le document numérique Le document est défini traditionnellement par l’ISO (Organisation Internationale de Normalisation) comme un « ensemble formé par un support et une information, généralement enregistrée de façon permanente, et tel qu’il puisse être lu par l’homme ou la machine ». Il s’agit pour l’auteur d’interroger la notion de document, renouvelée et contestée par le développement numérique. La redocumentarisation Avec les technologies qui évoluent, le succès d’Internet et du Web, les professionnels doivent faire face à un changement radical. Tableau : Les deux bascules documentaires La documentarisation s’est appuyée sur un ordre documentaire issu de l’imprimé et elle a été systématisée par la normalisation de règles de description et de classification. Le web peut à la fois fournir de l’information et offrir la possibilité au lecteur de réagir. La blogosphère Pour conclure
Processus et autodiagnostic sur la norme NF EN 15838 : "Centre de Contact Clients - Exigences relatives à la délivrance du service
[1] AFNOR, Association Française de Normalisation. Centres de contact clients - Exigences relatives à la délivrance du service, Décembre 2009,NF EN 15838-200912 (indice de classement : X50-798), 28 p. [2] HOUERY M. [3] ALRS. [4] Marque NF. [5] Marque NF. [6] AFNOR Certification. [7] AFNOR Certification. [8] IndiceRH.net. [9] Science Direct. [10] M DEAN Alison, AL Rainnie. [11] University of Leicester. [12] Statistics Canada. [13] Sciences éco, Université de Poitier. [14] Bouba-Olga Olivier, Ferru Marie. [15] HAL Sciences de l’Homme et de la Société. [16] Caroline Lanciano-Morandat, HiroatsuNohara et Robert Tchobanian. [17] Cairn info.
Dominique Cardon, La démocratie Internet. Promesses et limites
1Dans La démocratie Internet, Dominique Cardon réussit la prouesse de rédiger une synthèse claire, problématisée, pédagogique et, ce n'est pas la moindre de ses qualités, courte, sur une question majeure touchant Internet : sa dimension politique. L'intérêt principal de l'ouvrage de Dominique Cardon est sa cohérence et sa capacité à montrer que les éléments qui peuvent paraître éloignés entre eux et isolés constituent en réalité la trame d'une même histoire politique d'Internet. 2Ce livre s'adresse d'abord à un lectorat non initié et non convaincu, curieux de comprendre et d'agir dans une société évoluant rapidement, mais ne disposant pas de clés suffisantes pour se forger une opinion sur les questions politiques que pose Internet. En effet, le lecteur est d'abord exposé au bruit médiatique dominant, largement webophobe, abusant des anecdotes rapides et des postures craintives, des approximations et des jugements à l'emporte-pièce.