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Éros (philosophie)

Éros (philosophie)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Éros ailé tenant une lyre. Détail d'une amphore attique, v. 470 av. J. L’éros (ἔρως érōs) est l’un des mots grecs pour dire amour et une notion philosophique à part entière. Platon distingue deux types d'éros : l'éros vulgaire, fils de l’Aphrodite vulgaire, qui pousse « les hommes à la légèreté et au libertinage », et l'éros céleste, né de l’Aphrodite céleste, qui est la voie permettant le passage du sensible au suprasensible, du monde inférieur au monde supérieur, du monde matériel au monde des idées. Pour Anders Nygren[1], l'éros de Platon est un désir, une aspiration, une convoitise liée à un sentiment de privation, qui est un de ses éléments constitutifs. Selon Nygren[1], Plotin (205 après J. Philosophe néo-platonicien, Proclos (412-487) reprend les thèmes de Platon et de Plotin concernant l'éros et le transforme. Pour les chrétiens hellénistiques, la notion d’éros est complémentaire ou s'oppose (c'est selon) à l’agapè.

Rédemption Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ancien Testament[modifier | modifier le code] Le « rachat » de personnes qui avaient perdu leur liberté - prisonniers, esclaves, personnes endettées - était une activité humaine courante et bien connue chez de nombreux peuples de l’Antiquité, y compris en Israël. Le « droit de rachat » (גְּאוּלָּה, Gueoulah) est accordé à tout vendeur de terrain en Israël (Lévitique 25, 23-25) ainsi qu'au bénéficiaire du lévirat. Enracinant sa Révélation progressive dans cette expérience très humaine, YHWH se présente dans le livre de l'Exode comme le Dieu qui libère, pas seulement une personne, mais tout un peuple de l’oppression et de l'esclavage en Égypte (cf. le cantique de Moise en Ex. 15 :1-21, et textes parallèles). L’expérience se répète et s’approfondit lors de l’exil à Babylone. Nouveau Testament[modifier | modifier le code] Ce rachat est définitif et final. Encore faut-il que l’homme souhaite être racheté et recouvrer sa liberté.

Plotin Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Plotin Philosophe alexandrin Antiquité tardive La pensée de Plotin est originale en ce qu'elle approfondit la réflexion de Platon et d'Aristote sur la nature de l'Intelligence, mais aussi et surtout en ce qu'elle pose un au-delà de l'intelligence, à savoir l'Un. Biographie[modifier | modifier le code] Selon toute vraisemblance, Plotin naquit en 205, à Lycopolis[2] (Égypte), ville qui appartenait alors à l'Empire romain, probablement au sein d'une famille de hauts fonctionnaires romains. À 39 ans, en 244, son intérêt pour les philosophies orientales et indiennes le poussa à rejoindre l'armée de Gordien III qui marchait contre la Perse[2]. L'année 268 marqua le début de la solitude de Plotin : il envoya loin de lui, et de l'atmosphère de Rome, son disciple Porphyre en proie à des pensées suicidaires[2]. À la fin de son œuvre, Vie de Plotin, Porphyre confie que son maître avait réussi à atteindre par quatre fois l'union mystique avec Dieu[8].

Thérèse d'Ávila Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sainte Thérèse d'Ávila (en religion : Teresa de Jesús, baptisée : Teresa Sánchez de Cepeda Dávila y Ahumada[2]), née le 28 mars 1515 à Gotarrendura (Vieille-Castille) et décédée la nuit du 4 au 15 octobre 1582[3] à Alba de Tormes (Espagne), est une religieuse carmélite espagnole et réformatrice de l'Ordre du Carmel au XVIe siècle. Profondément mystique elle laissa des écrits sur son expérience spirituelle qui la font considérer comme une figure majeure de la spiritualité chrétienne. Canonisée en 1622, elle fut la première femme reconnue, au xxe siècle, comme docteur de l'Église catholique. Liturgiquement sainte Thérèse d'Avila est commémorée le 15 octobre. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance[modifier | modifier le code] L'idéal pieux et l'exemple édifiant de la vie des saints et martyrs lui furent instillés dès son enfance par ses parents, le chevalier Alonso Sánchez de Cepeda et Beatriz d'Ávila y Ahumada. Statue de Thérèse à Ávila

Jean de la Croix Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Juan de Yepes Álvarez Jean de la Croix en religion (en espagnol : Juan de la Cruz), né à Fontiveros le et mort au couvent d'Ubeda le , est un saint mystique espagnol, souvent appelé le « Saint du Carmel ». Né dans une famille aristocratique d'Espagne, il devient carme après ses études alors qu'il se consacrait à l'ordre des Chartreux. Après sa mort, il est très vite considéré comme un saint et comme l'un des plus grands mystiques espagnols, au même titre que Thérèse d'Ávila. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance et études[modifier | modifier le code] Statue de Jean de la Croix au musée diocésain de Valladolid, en Espagne Gonzalo de Yepes et Catalina Álvarez ont déjà un premier fils, François, lorsque naît Jean en 1542 à Fontiveros en Vieille-Castille[Note 1],[A 1]. À l'âge de cinq ans, Jean est envoyé à l'école[B 4]. En 1548, devant la famine et la sécheresse qui sévissent à Fontiveros, la famille décide de s'installer à Arévalo[C 2].

Pitjantjatjara Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Pitjantjatjara se décrivent comme étant des Anangu. La terre pitjantjatjara se trouve principalement dans le nord-ouest de l'Australie-Méridionale, mais s'étend également au-delà de la frontière de cet État, s'approchant par le sud du lac Amédée, dans le Territoire du Nord. Comme chez tous les peuples aborigènes australiens, la terre possède une importance cruciale dans la conception identitaire des Pitjantjatjara; leur identité est inséparable de leur terre et inconcevable sans elle. Les Pitjantjatjara ont en grande partie abandonné leur mode de vie traditionnel reposant sur la chasse et la cueillette, mais ont conservé leur langue et une bonne partie de leur culture malgré l'influence croissante du reste de la société australienne. Ils sont aujourd'hui au nombre de 4 000 environ et vivent sur leurs terres en petites communautés éparses. Histoire[modifier | modifier le code] Reconnaissance des sites sacrés[modifier | modifier le code]

Temps du rêve Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Art aborigène représentant un épisode du temps du rêve. Le temps du rêve (Tjukurpa en langue anangu), aussi appelé « le rêve », est le thème central de la culture des aborigènes d'Australie. Le « temps du rêve » explique les origines de leur monde, de l’Australie et de ses habitants. Tjukurpa[modifier | modifier le code] Baiame, le Premier Être, donne ensuite sa forme au monde en le rêvant. Les traces du rêve[modifier | modifier le code] Dans la conception aborigène du monde, chaque événement laisse une trace sur terre et tout dans la nature découle des actions d’êtres métaphysiques qui créèrent le monde. Le Wagyl représenté à la manière des aborigènes sur un panneau de Perth (Australie de l'Ouest). La plupart des tribus aborigènes croient que toutes les formes de vies, plantes, animaux et humains, font partie d'un vaste et complexe ensemble d’interactions dont l’origine remonte aux grands esprits des ancêtres de l’époque du temps du rêve.

Essai nucléaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un essai nucléaire désigne l'explosion d'une bombe nucléaire à des fins expérimentales. Les essais permettent de valider des modèles de fonctionnement, leurs effets et peuvent également prouver à la communauté internationale que l'on dispose de l'arme nucléaire. C'est l'accident dû aux retombées radioactives de l'essai Castle Bravo dans l'atoll de Bikini en 1954 qui déclencha un mouvement d'opinion global critique à l'égard des tests et, plus généralement, du développement d'armes nucléaires[1]. Types[modifier | modifier le code] Les quatre types d'essai nucléaire : 1) atmosphérique 2) souterrain 3) extra-atmosphérique 4) sous-marin. Outre le type de bombe (à fission ou à fusion), les essais nucléaires peuvent être catégorisés par l'endroit où la bombe a explosé incluant sous l'eau, sous terre ou dans l'atmosphère (les explosions au niveau du sol sont considérées comme atmosphériques). Dans le monde[modifier | modifier le code]

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