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Maps Fortune des dictateurs

Maps Fortune des dictateurs
Avec les révolutions arabes, la liste des biens mal acquis des dictateurs s'allonge. Le départ de Ben Ali et la chute programmée de Kadhafi pourraient rouvrir le dossier et accélérer les enquêtes. OWNI fait le point avec une carte interactive. Près de 200. Voitures de luxe et biens de consommationHôtels particuliers et biens immobiliersComptes en banque disséminés à travers le monde A la faveur des révolutions arabes, de nouveaux noms font leur apparition dans ce club fermé des fortunes mal acquises. Les révolutions pourraient relancer des procédures enterrées Aux plaintes déposées devant la justice par les ONG Sherpa et Transparence International en 2008, les gouvernements incriminés avaient riposté par la voie de recours judiciaire, avec un certain succès. Finalement, les soulèvements populaires récents pourraient bien relancer des procédures fastidieuses. Le défi Kadhafi Cliquer sur la carte pour naviguer dans l’application “Pour Kadhafi, c’est plus compliqué. Témoignages anonymes

Lumière sur les biens mal acquis Mercredi soir, un groupe d'activistes a mis en lumière un bien mal acquis du clan Bongo. Projecteur à la main, ils ont affiché une image du chef d'État gabonais sur la façade d'un hôtel particulier du VIIe arrondissement. Il est un peu plus de minuit, mercredi soir, quand s’illumine la façade du 51 de la rue de l’Université dans le très huppé VIIe arrondissement. Matjules, instigateur de l’événement, voulait faire une action coup de poing tout en restant furtif. “Nous avons une seule contrainte : que la façade ne soit pas éclairée par les lampadaires, sinon on ne voit pas bien l’image projetée. Pendant la durée de la projection, les lumières éteintes ont permis à chacun de découvrir le large sourire du président Gabonais. Les organisateurs n’étaient pas surpris par ces réactions, ils voulaient justement attirer l’attention sur les biens mal acquis comme l’explique Matjules : La projection est un moyen de démocratiser les instruments de protestation. Matjules lui embraye le pas :

Of the 1%, by the 1%, for the 1% | Society It’s no use pretending that what has obviously happened has not in fact happened. The upper 1 percent of Americans are now taking in nearly a quarter of the nation’s income every year. In terms of wealth rather than income, the top 1 percent control 40 percent. Economists long ago tried to justify the vast inequalities that seemed so troubling in the mid-19th century—inequalities that are but a pale shadow of what we are seeing in America today. Some people look at income inequality and shrug their shoulders. First, growing inequality is the flip side of something else: shrinking opportunity. Third, and perhaps most important, a modern economy requires “collective action”—it needs government to invest in infrastructure, education, and technology. None of this should come as a surprise—it is simply what happens when a society’s wealth distribution becomes lopsided. Economists are not sure how to fully explain the growing inequality in America.

MONSTRUOSITE FRANÇAISE EN AFRIQUE : MASSACRE AU CAMEROUN «Ils ont massacré de 300 à 400 000 personnes. Un vrai génocide. Ils ont pratiquement anéanti la race. Sagaies contre armes automatiques. Les Bamilékés n'avaient aucune chance.[…] Les villages avaient été rasés, un peu comme Attila », témoigne le pilote d'hélicoptère Max Bardet. J'appris avec ces phrases le massacre littéralement inouï d'une population camerounaise au tournant des années soixante. Parmi eux, un certain Ruben Um Nyobé, commis-greffier au tribunal de Yaoundé. Au même moment débouche le mouvement de syndicalisation suscité par des salariés français expatriés, travaillant dans l'enseignement et les chemins de fer. L'injustice sociale et politique est alors criante. «Les colonialistes ne veulent pas admettre qu'un Noir soit l'égal d'un Blanc. Un discours tellement vrai qu'il fait «exploser le conflit entre le système colonial et la condition faite au peuple came­rounais», observe le politologue Achille Mbembe.

La diplomatie européenne égarée (une fois de plus) en territoire libyen Affichant au sujet de la Libye la désunion de ses deux piliers, la France et l'Allemagne, l'Union européenne montre avec ce nouveau conflit des symptômes connus d'un manque de cohésion diplomatique qui confine à l'impuissance. Et si le conflit libyen durait? Telle est notamment la crainte de Gérard Longuet, le Ministre français de la Défense, alors même que la légitimité de Kadhafi est en pleine érosion aux yeux de ses concitoyens comme de l’opinion internationale. Dans ce contexte, l’aide humanitaire est difficile de mettre en œuvre. Le désaccord franco-allemand, faille dans le processus de décision de l’UE Dans le même temps où naissait une polémique soulevée par le Ministre français des Affaires Etrangères, Alain Juppé, sur le degré réel d’engagement de l’OTAN, l’Europe peine à faire entendre sa voix. Le couple franco-allemand, moteur politique de l’Europe des 27 Etats-membres, n’a pu qu’étaler son désaccord lors du vote de la résolution 1973 au Conseil de Sécurité des Nations Unies.

NosDéputés.fr : Observatoire citoyen de l'activité parlementaire Le peuple est-il un enfant ? Dans la polémique sur les révélations de Wikileaks [1], un ancien ministre des affaires étrangères français s’indignait sur les plateaux : la politique était selon lui comme les familles, il y a des histoires qu’on ne raconte pas aux enfants. Il faut une certaine fatuité pour oser cette comparaison. Hubert Védrine ne se rendait pas compte qu’il reprenait la vieille justification des élites aristocratiques quand elles refusaient le droit des peuples. Ils n’étaient que des enfants. Mais ajouteront les esprits bien pensants : il s’agit de politique internationale où le secret a toujours été légitime puisqu’il en va de la sécurité des Etats et de la vie des hommes, que notre époque dangereuse justifie encore plus qu’on le cultive. Les relations internationales sont-elles un domaine aussi exceptionnel ? Les sondages offrent un autre exemple paradoxal où un instrument légitimé comme démocratique s’adresse à un peuple pas tout à fait capable de le comprendre.

Le doyen des chefs d'Etat africains, Omar Bongo, va beaucoup manquer ; Bakchich lui rend hommage En 41 ans ans de pouvoir, Albert Bernard Bongo Ondimba a beaucoup évolué. De surnom, de religion, d’influence aussi. Natif du Haut-Ogooué, une tenace rumeur d’amateur de chair fraîche lui valut longtemps le surnom de « cannibale de Lewaï ». Le fameux épisode du kidnapping de miss Pérou en 2004 [1] ou du couturier Smalto [2] rassura les plus peureux, la chair en question était faible et tendre. « D’anomalie » sous De Gaulle, simple pion de la France toujours juste sortie du temps béni des colonies, l’ex-lieutenant de l’armée tricolore devint rapidement le premier souteneur de l’Hexagone et de ses hommes d’Etat. Pas bégueule, le Omar a toujours été moins regardant sur les idées que sur les hommes. Omar Bongo © Pier Même la presse n’a pas eu à trop se plaindre de ses soins. Ses plus dévoués serviteurs l’appelaient Papa, à l’instar de l’avocat conseil Robert Bourgi. Bref, ils sont nombreux à qui le Omar va manquer. L’auteur de ces lignes a eu l’occasion de le rencontrer. « Ben non » « Quoi ?

Tunis dénonce une "violation" de son intégrité territoriale Tunis dénonce une "violation" de son intégrité territoriale La Tunisie a dénoncé jeudi soir une "violation de son intégrité territoriale" par la Libye. Le ministère tunisien des affaires étrangères a fait référence à des affrontements inter-libyens au poste frontière de Dehiba, parlant d'une "dangereuse escalade militaire". Il a exprimé sa "grande préoccupation" suite "à la dangereuse escalade militaire" enregistrée à Wezen, localité proche du point de passage de Dehiba, sur les frontières tuniso-libyennes". Le ministère "considère les tirs en direction d'une zone peuplée sur le territoire tunisien comme une violation de l'intégrité du territoire tunisien et une atteinte à la sécurité des habitants de cette région", indique le communiqué officiel. Depuis une semaine, le poste-frontière de Dehiba est l'objet de combats entre insurgés libyens et forces loyales au colonel Kadhafi. Au bout d'une semaine, ils en ont été délogés jeudi par une contre-attaque des loyalistes.

STATEWATCH Que dire à un bébé sans papiers ? La Cour de cassation a tranché. Les deux petites filles d'un couple français ne sont pas les leurs. Ou plutôt, elles le sont aux Etats-Unis, mais pas en France. C'est le résultat ubuesque du retard français en matière de filiation. Que cela plaise ou non, de plus en plus de parents conçoivent leurs enfants grâce à la gestation pour autrui (GPA). Jusqu'ici, pourtant, cette régularisation se faisait. "La mère, c'est celle qui accouche", précise la Cour. Les magistrats ne souhaitent pas trancher un débat qui appartient aux politiques (ils ont bien raison). Est-il souhaitable, oui ou non, qu'un enfant vive avec un statut légal, c'est-à-dire un lien parental reconnu par la loi ? "Papa, maman, pourquoi on n'est pas sur le livret de famille ? - Si ma chérie, mais l'Etat ne veut pas. - Pourquoi ? - Parce que des gens ne veulent pas. - Pourquoi ? - Mais non, ma chérie, vous êtes françaises. - Ben alors pourquoi ? - Les gens n'aiment pas la façon dont vous êtes venues au monde. - Mais non...

Ali Bongo Ondimba dépose plainte contre le porte-parole d'Eva Joly Le président du Gabon, Ali Bongo, le 7 juin 2011 à New York.© AFP/Archives/Stan Honda La présidence gabonaise a déposé plainte en France contre le porte-parole de la candidate écologiste à la présidentielle, Eva Joly. Yannick Jadot avait notamment qualifié Ali Bongo Ondimba de "dictateur" dans une interview à un quotidien français. Ali Bongo Ondimba, le président gabonais, a mis sa menace à exécution. Ses services ont annoncé jeudi qu’une plainte a été déposée en France contre Yannick Jadot. Le porte-parole de la candidate d’Europe Écologie-Les Verts à la présidentielle française, Eva Joly, avait qualifié le président gabonais de « dictateur ». « C’est extrêmement violent… Les propos de M. Yannick Jadot maintient ses propos Le 22 juillet, le président gabonais, qui s’estimait diffamé, avait manifesté son intention de porter plainte. Les avocats d’Ali Bongo, Patrick Maisonneuve et Georges Arama, ont réagi dans un communiqué publié le 24 juillet. (Avec AFP)

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