Savoir évaluer la fiabilité d'une information Suite aux attentats de Paris, de nombreux collègues se sont aperçus que les élèves prenaient souvent pour argent comptant les informations récoltées sur les réseaux sociaux ou internet en général. Certains se sont donc tournés vers moi pour proposer des séances sur le sujet de la fiabilité des informations. Voilà la séance que j'ai montée pour les 3e. Il s'agit d'un travail par groupe : chaque groupe est chargé d'un cas précis. Lors de la mise en commun, chaque groupe présentera sa réflexion aux autres (tableau bilan à remplir). evaluersitecas1 evaluersitecas2 evaluersitecas3 evaluersitecas4 evaluersitebilan evaluersitebilancorrection evaluersite2 evaluersite2 version padlet 2017 infointox 2e version 3A evaluersitecas3A1 evaluersitecas3A2 evaluersitecas3A3
Sitographie pédagogique Actualités Informations institutionnelles Pédagogie - Collège - Lycée - Ressources pour enseigner - Expérimentations - Mémoire et Histoire Formations Contacts Histoire-Géographie > Pédagogie > Collège > Sitographie pédagogique Sitographie pédagogique Contacts CITIZEN EVIDENCE LAB | Turning Citizen Media Into Citizen Evidence: Authentication Techniques For Human Rights Researchers Attention aux rumeurs, 3e version Les séances de la semaine dernière m'ont laissées pantoise, tant les difficultés des élèves ont été localisées pas du tout là où je les attendais. Pour tout dire, j'étais même assez désespérée. - "Madame, c'est quoi un sous-titre ?" - "Ben l'info elle m'arrive par FB" "Oui, mais qui te l'envoie, tu es abonné à des fils d'actualité, tu reçois les infos de qui ?" "Ben, de FB !" - "Mais je vous ai dit de cliquer sur le lien dans l'article, sur la page FB du CDI, c'est quand-même pas compliqué !" Bref, y'a du boulot. Alors j'ai fouillé partout, à la recherche de vidéos soft (des journalistes de radio filmés dans leur bureau, ça va ?) Et j'ai changé mon déroulé de séance, plus "scolaire", puisque les tâches complexes leur passent au-dessus de la tête. Voici les documents que j'ai trouvés :
Michel Lussault : Ces programmes s'imposeront dans la durée Après des semaines de campagnes violentes contre le travail du CSP, après les demandes de députés et de sénateurs de supprimer cette nouvelle institution, après les accusations de dépendance envers l'administration, la présentation des programmes devant le CSP marque la fin de plusieurs mois épuisants. Michel Lussault revient sur les nombreuses critiques portées sur ces textes et sur les attaques tous azimuths. "On n'a cédé à rien", dit-il. Pour lui, les programmes ont leur cohérence. Mieux ils ont un avenir. "Ces programmes s'imposeront dans la durée parce qu'ils permettent aux enseignants de faire acte de création didactique et de réaliser véritablement leur expertise" Le programme qui semble-t-il a été le plus critiqué c'est celui d'histoire-géographie. On n'a cédé à rien. Mais on laissé un descripteur neutre de ce qu'on peut entendre par ce thème. On a fait un second choix : traiter les 3 cycles comme un bloc. Le programme n'est peut-être poas aussi léger qu'on le souhaitait.
Les dix enseignements d’un an de Décodeurs | Back Office Il y a un peu plus d’un an, le 10 mars 2014, nous lancions la rubrique « Les Décodeurs » sur LeMonde.fr, dédiée à un travail sur les données, le contexte, les vérifications. Saluée par les uns, contestée par d’autres, notre méthodologie a – souvent nous l’espérons – permis de belles réalisations éditoriales. Avec parfois des déceptions. En fait, je voulais ici partager un retour d’expérience : comment on déploie une cellule et une pratique quotidienne en « data ». 1. Le point de départ de la réflexion autour des Décodeurs est simple : les questions que se pose l’audience ne sont pas celles que se posent les journalistes. Le travail des décodeurs, ce n’est plus seulement de chercher et de diffuser l’information. >> En voici 40 exemples 2. Une autre leçon de cette année, c’est qu’on peut avoir une approche du datajournalisme qui ne se limite pas aux « grosses » productions interactives. Ce qui n’empêche pas de développer également des productions plus ambitieuses régulièrement. 3. 4. 6.
Comment vérifier les images des réseaux sociaux ? De plus en plus d’intox circulent sur les réseaux sociaux, que ce soit sur les migrants, la guerre en Syrie. En fait sur à peu près tous les sujets d’actualité. Un type de manipulation y fleurit particulièrement : les détournements de photos et de vidéos. La mauvaise nouvelle, c’est que les médias n’ont pas les moyens de vérifier toutes ces images sur le terrain. La bonne, c’est qu’il existe aujourd’hui tout un panel d’outils et de techniques qui permettent d’enquêter sur ces hoax. Comme la désinformation n’est pas née avec Internet, la manipulation d’images n’est pas apparue avec Photoshop et Twitter. Le commissaire Nicolai Yezhov et Staline dans les années 1930. Ce qui a toutefois changé, c’est que la fabrication et la diffusion de ces intox sont aujourd’hui à la portée de tous. Images censées prouver que la voiture des frères Kouachi n’est pas celle retrouvée dans le XIXe arrondissement de Paris. Pour tromper les réseaux, rien de mieux qu’une photo ou encore mieux, une vidéo.
Contre l'idéologie de la compétence, l'éducation doit apprendre à penser Dans quelle mesure l'évolution de nos sociétés ébranle-t-elle les conditions de possibilité de l'entreprise éducative ? Marcel Gauchet : Nous sommes en proie à une erreur de diagnostic : on demande à l'école de résoudre par des moyens pédagogiques des problèmes civilisationnels résultant du mouvement même de nos sociétés, et on s'étonne qu'elle n'y parvienne pas... Quelles sont ces transformations collectives qui aujourd'hui posent à la tâche éducative des défis entièrement nouveaux ? Ils concernent au moins quatre fronts : les rapports entre la famille et l'école, le sens des savoirs, le statut de l'autorité, la place de l'école dans la société. A priori, famille et école ont la même visée d'élever les enfants : la famille éduque, l'école instruit, disait-on jadis. Aujourd'hui, la famille tend à se défausser sur l'école, censée à la fois éduquer et instruire. Dans quelle mesure le face-à-face pédagogique est-il bouleversé par cette nouvelle donne ? P. Découvrir M. M. P. P. M. P. M. P. M.
- Le fact-checking en télé est un impératif citoyen ! Bonne et belle empoignade Twitterienne mardi 23 octobre, initiée par Jean-Marie Charon aux alentours de 8h15 sur la question du fact-checking. Et qui a opposé les défenseurs d’un fact-checking en temps réel en télévision (moi-même et Erwann Gaucher) aux plus sceptiques Eric Mettout et Jean-Marie Charon. Le terme de “fact-checking” n’est pas nouveau : il date des années 30 aux Etats-Unis, période durant laquelle les grands journaux créent des départements spécialisés dans la vérification de l’information. Les articles des journalistes sont passés au peigne fin pour en vérifier le fond, qu’il s’agisse des faits, des dates, des chiffres… Le mot est remis à la mode dès 2004, à mesure qu’apparaissent des fondations, sites et blogs dédiés à la vérification de la parole politique : factcheck.org, politiFact.com, The Fact Checker… L’enjeu de présidentielle américaine explique cette profusion de “vérificateurs”. Pour Eric Mettout, directeur de la rédaction de l’Express, c’est du gadget.
Démêler l'info de l'intox sur Internet Une histoire de fake Après les attentats de 2015, chacun s’est accordé à dire qu’il était impérieux d’éduquer plus finement nos élèves à l’utilisation d’Internet. Les fake et autres théories du complot s’immisçant insidieusement sur les murs Facebook et les fils Twitter des ados doivent nous amener à réagir sur le terrain de la pédagogie. Réagir oui, mais comment ? Un cours théorique, aussi documenté et solide que possible, ne suffit plus. C’est autant de questions qu’il faut poser aux élèves à partir de situations et d’exercices pratiques pour démêler le vrai du fake, l’info de l’intox. Le complotisme pointe (encore) le bout de son nez par Fabrice Erre, enseignant et auteur de BD (source : En 2010, j’avais pour ma part monté un IDD avec mon collègue d’Anglais intitulé « Les Décodeurs de l’information ». -> lien vers la séquence <- Une chronique d’Emmanuel Grange Partagez la connaissance !