Direction centrale du Renseignement intérieur Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La DGSI s'est substituée à la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI)[3], née en 2008 de la fusion de la direction de la Surveillance du territoire (DST) et de la direction centrale des Renseignements généraux (RG)[4],[5]. Histoire[modifier | modifier le code] Un projet initié par Nicolas Sarkozy[modifier | modifier le code] La fusion des RG et de la DST est une volonté affichée par Nicolas Sarkozy lorsqu'il est ministre de l'Intérieur puis candidat à l'Élysée. Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI)[modifier | modifier le code] Ancien logo de la DCRI, devenue depuis la DGSI. Une des premières apparitions dans les médias de la nouvelle DCRI fut l'arrestation de Julien Coupat dans le cadre de l'« affaire de Tarnac » . En décembre 2008, le siège de la DCRI fait l'objet d'un projet d'attentat orchestré par un islamiste de la région parisienne[12]. Organisation[modifier | modifier le code] Missions[modifier | modifier le code]
Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie Le Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (en russe : Федеральная служба безопасности Российской Федерации, retranscrit en Federalnaïa sloujba bezopasnosti Rossiyskoï Federatsii ou FSB, ФСБ) est un service de renseignement de la Russie, chargé des affaires de sécurité intérieure. Le FSB est le principal successeur du FSK, lui même successeur du KGB soviétique, dissous en novembre 1991 après le putsch de Moscou. Présentation[modifier | modifier le code] Le FSB est responsable de la sécurité intérieure de la Russie, du contre-espionnage, et de la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et le trafic de drogue. Le FSB est une vaste et puissante organisation, rassemblant des fonctions et pouvoirs qui sont dans d'autres pays disséminés entre des services distincts. Activités officielles[modifier | modifier le code] Contre-espionnage[modifier | modifier le code] Surveillance des frontières[modifier | modifier le code] Opérations anti-terroristes[modifier | modifier le code]
Presidio-modelo2 - Panoptique Direction de la Surveillance du territoire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Immeuble de Levallois-Perret qui fut le siège de la DST entre 2007 et 2008 (depuis lors, siège de la DCRI). Cette dernière compétence n'était plus la seule qui était confiée à la DST ; depuis la disparition du bloc soviétique, s'y ajoutaient la lutte anti-terroriste, la lutte contre la prolifération (matériels sensibles ou militaires) et la protection du patrimoine économique et scientifique français. Le 1er juillet 2008, la DST a fusionné avec la Direction centrale des Renseignements généraux au sein d'une nouvelle direction qui a pris le nom de Direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI)[1]. Histoire[modifier | modifier le code] La DST succède à la ST par une ordonnance du , signée du général de Gaulle et relative à l'organisation du ministère de l'Intérieur, que vint compléter un arrêté du . Le général de Gaulle établit la DST cette même année, fixant ses attributions et ses structures internes. Les succès majeurs de la DST furent :
GRU (Russie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La direction générale des renseignements (GRU) de l'État-Major des Forces armées de la fédération de Russie (russe : Главное разведывательное управление Генерального штаба Вооружённых Сил Российской Федерации, Glavnoïé Razvédyvatel'noïé Oupravlénié ou GRU) est le service de renseignement militaire de la Russie. La GRU a, entre autres, organisé l’assassinat ciblé d'ennemis de l'État à l’étranger. En 2004, une opération de ce type, réalisée au Qatar contre le responsable indépendantiste tchétchène Zelimkhan Iandarbiev, avait abouti à la condamnation à perpétuité de deux agents du GRU qui furent remis à la Russie en 2005 pour qu'ils y purgent leur peine. Son directeur adjoint, le général Iouri Ivanov, s'est, selon la version officielle, noyé en se baignant dans la Méditerranée lors d’une inspection de la base navale russe de Tartous, en Syrie en 2010[2]. En 2010, la GRU est renommée Direction générale (GU).
Google, nouvel avatar du capitalisme, celui de la surveillance Nous avons la chance d’être autorisés à traduire et publier un long article qui nous tient à cœur : les idées et analyses qu’il développe justifient largement les actions que nous menons avec vous et pour le plus grand nombre. Avant propos Par Framatophe. Dans ses plus récents travaux, Shoshana Zuboff procède à une analyse systématique de ce qu’elle appelle le capitalisme de surveillance. La démarche intellectuelle de Shoshana Zuboff est très intéressante. Ainsi, prenant l’exemple de Google, Shoshana Zuboff analyse les pratiques sauvages de l’extraction de données par ces grands acteurs économiques, à partir des individus, des sociétés, et surtout du quotidien, de nos intimités. « (Big Other) est un régime institutionnel, omniprésent, qui enregistre, modifie, commercialise l’expérience quotidienne, du grille-pain au corps biologique, de la communication à la pensée, de manière à établir de nouveaux chemins vers les bénéfices et les profits. Les secrets du capitalisme de surveillance I. 1.
Central Intelligence Agency Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Présentation[modifier | modifier le code] D'après un document fourni par Edward Snowden, le budget de la CIA s'élève à 14,7 milliards de dollars pour l'année 2013[2]. Son budget en 2010 avait été évalué à 10 milliards de dollars américains, sur un programme de renseignement national s'élevant à 53 milliards[5]. Organisation[modifier | modifier le code] La CIA s'organise en quatre directions principales[7] : le National Clandestine Service (NCS) remplaçant depuis 2005 la direction des opérations, qui est responsable de la collecte du renseignement. À l'étranger, les antennes du NCS sont habituellement basées dans les missions diplomatiques américaines. Parallèlement aux officiers opérant sous couverture diplomatique, la CIA utilise également des officiers utilisant d'autres couvertures (par exemple celles d'hommes d'affaires) dites nonofficial cover (NOC). Présence sur le territoire des États-Unis[modifier | modifier le code]
Affaire SAFARI : l'origine de la loi Informatique et Libertés - 360 Objets L’acronyme S.A.F.A.R.I signifie Système Automatisé pour les Fichiers Administratifs et le Répertoire des Individus. L’idée était toute simple, mais liberticide, croiser les fichiers de l’administration française, pour en faire un méga-fichier, et ainsi tout savoir, de tout le monde. Ce projet a été initié par le gouvernement français en 1973 par le ministère de l’Intérieur. Le monde révèle ce projet le 21 mars 1974, avec son article « Safari : ou la chasse aux français ». En découle une prise de conscience de la population française, et le gouvernement est obligé de prendre les décisions suivantes : le SAFARI est renommé en RNIPP, c’est à dire le Répertoire National d’Identification des Personnes Physiques.toute décision d’interconnexion de fichiers administratifs devra obligatoirement recevoir l’aval du premier ministre.La commission « Informatique et Liberté » est créée. L’article 8 précise les données interdites à la collecte tant par l’autorité publique, que par une entreprise privée.
Fancy Bear Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Appartenance[modifier | modifier le code] Bien que cela ne soit pas prouvé de manière irréfutable, les autorités américaines accusent ce groupe de hackers d'être sous l'influence des autorités russes. En remontant aux propriétaires des noms de domaine, on s'aperçoit que les informations nominales sont fausses. Les paiements ayant été effectués en bitcoins ou par des cartes de paiement prépayées, par le biais de connexions passant par des nœuds Tor, il est impossible de déterminer avec certitude l'origine des hackers[5],[6]. L'appartenance ou l'inféodation au pouvoir politique russe a été déterminée par les agences de renseignement américaines sur la base de la probabilité que représenterait pour Moscou une campagne d'influence sur les élections américaines[7],[8]. Les activités[modifier | modifier le code] On attribue à ce groupe de hackers les piratages de : Le combat de Microsoft[modifier | modifier le code]
Equation Group Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En raison de la prédilection du groupe pour des méthodes de chiffrement sophistiquées dans leurs opérations, le nom d'Equation Group a été choisi par Kaspersky Lab[1] qui a documenté près de 500 infections de logiciels malveillants par les outils du groupe dans au moins 42 pays. Il s'agirait de « la plus vaste opération de piratage de tous les temps »[2], remontant les premières traces au début des années 2000 et même possiblement à 1996[2]. En août 2016, le groupe de hackers The Shadow Brokers dévoile une série d'outils d'espionnage et de cyberarmes appartenant à l’Equation Group. Vecteurs d'infection[modifier | modifier le code] Fanny, le logiciel malveillant développé par l'Equation Group se loge dans le firmware des disques durs et donc résiste à un reformatage du disque ou l'installation d'un nouveau système d'exploitation[2]. Pour infecter leurs victimes, l'Equation Group utilise un arsenal d'« implants » (logiciel malveillant) :
Bureau 121 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Bureau 121 ou Unité 121 du Bureau général de reconnaissance nord-coréen[1] est une unité secrète de l'armée populaire de Corée, spécialisée dans la cyberguerre[2],[3]. Il s'agit de l'une des deux unités de cyberguerre du Bureau général de reconnaissance, l'autre étant le Bureau 91[4]. Personnels[modifier | modifier le code] Cibles et méthodes[modifier | modifier le code] Les activités du bureau sont portées à la connaissance du public en décembre 2014, lorsque Sony Pictures annule la sortie du film L'Interview qui tue ! Une grande partie des activités de l'agence sont dirigées contre la Corée du Sud[3]. D'après Jang Se-yul, un transfuge nord-coréen, la Corée du Nord est très active en matière de cyberguerre et ses capacités ont été sous-estimées[11]. Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ (en) « U.S. Articles connexes[modifier | modifier le code] Unités similaires[modifier | modifier le code]