Géographie des mers et des océans : les grands axes thématiques Ces dernières années, les enseignants en poste et les futurs enseignants sont confrontés à nouveau à la thématique maritime. En effet, premièrement, la rénovation des programmes scolaires permet de traiter en classe un certain nombre d’enjeux majeurs (« nourrir les hommes », « les enjeux énergétiques », les « littoraux comme espaces convoités » ou « acteurs, flux et réseaux de la mondialisation », « les mondes arctiques : une nouvelle frontière sur la planète », « espaces maritimes aujourd’hui : approche géostratégique »…). Deuxièmement, le renouvellement des questions aux concours du CAPES et des agrégations de Géographie et d’Histoire – à travers par exemple la « Géographie des conflits » ou la question « Canada-Etats-Unis-Mexique » ont aussi permis de placer l’étude des espaces maritimes dans les questions aux programmes. Enfin, ce champ nouveau - à l’articulation entre milieux, géoéconomie, géopolitique et géostratégie – rencontre un réel intérêt. 1. 2. 3. 4. Les sites officiels 5.
L’ONU ouvre la voie à un futur traité sur la haute mer La négociation portera sur « la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité » de l’océan. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Martine Valo In extremis, dimanche 24 décembre, la haute mer a fait l’objet de l’une des dernières résolutions votées en 2017 par l’Assemblée générale des Nations unies. Plus de 140 Etats ont approuvé l’ouverture de négociations, sous l’égide du Mexique et de la Nouvelle-Zélande, qui doivent aboutir à un traité international protégeant sa biodiversité. Si l’immense espace marin – environ la moitié de la planète – situé au-delà des zones de juridictions nationales n’est pas tout à fait le Far West sans foi ni loi que certains décrivent, il reste très désarmé face à ce qui l’attend en exploitations diverses, scientifiques ou industrielles. Mais qu’en sera-t-il lorsque progrès de la technologie et de la démographie aidant, l’exploitation de l’océan va passer à un rythme encore supérieur ? Enjeux immenses Les enjeux sont immenses.
Les échanges de marchandises dans le monde par HG Sempai · 3 octobre 2013 Un pearltrees sur le sujetUn texte permettant d’illustrer la croissance des échanges et l’origine de cette croissance: au format pdf (croissance_echange) et odt (croissance_echange)un graphique pour illustrer le rapport entre baisse des tarifs douaniers et essor des échanges: Un graphique pour illustrer l’augmentation du trafic maritime Un schéma pour illustrer l’augmentation considérable de la taille des porte-conteneurs: le fichier au format pdf: evolution_porte_conteneur Un schéma pour illustrer l’impact de la révolution des transports: le fichier au format pdf: _monde_reduction Un graphique pour illustrer la hausse des échanges dans le monde en pdf (evol_echange) en png noir et blanc (evol_echange_nb) une carte de “synthèse” sur les échanges de marchandises : au format pdf (echange_marchandises) La même carte version à compléter par les élèves pour faire le cours au format pdf (4G1T2b) au format pdf : 4G1T2b au format pdf (routes_maritimes) Vous aimerez aussi...
Bibliographie - ressources en ligne : les grands axes thématiques Le champ d'étude des océans se situe à l’articulation entre milieux, géoéconomie, géopolitique et géostratégie. Il oblige à penser le globe comme système tout en s’appuyant sur les nécessaires emboîtements d’échelles et tout en identifiant clairement un certain nombre d’axes thématiques. Note : Les ressources proposées sont indicatives et ne prétendent pas à l'exhaustivité. Vous pouvez nous faire part de vos suggestions. 1. Les géographes contemporains, à la suite de leurs grands anciens, ont largement renouvelé aux plans épistémologique et conceptuel ce vaste champ d’étude. François Carré, « Les géographes et la connaissance scientifique de la mer », in Actes du FIG 2009. 2. De nombreuses ressources – articles en ligne, articles de revues papier, ouvrages – sont aussi disponibles. Tristan Lecoq (ss direction de), Enseigner la mer. 3. Les espaces maritimes couvrent 71% de la planète, soit 361 millions de km2. Les grands organismes de recherche et d’étude 4. Les sites officiels 5. 6. 7. 8.
Géofiche : L’Asie domine le commerce maritime mondial [ressource] Le commerce maritime mondial : « En janvier 2011, la flotte marchande mondiale avait presque atteint 1,4 milliard de tonnes de port en lourd (tpl), ce qui représente une augmentation de 120 millions de tpl par rapport à 2010. » En 2010, la capacité des ports mondiaux atteint 530 millions d’équivalents 20 pieds (EVP). La Chine continentale atteint 24 % de la part du trafic des ports à conteneurs. Source : CNUCED, Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement, Etude sur les transports maritimes, 2011. Le conteneur, symbole de la mondialisation : Inventé en 1956 par Malcom MacLean, un transporteur routier américain, le conteneur est une simple caisse de forme parallélépipédique en métal. Il existe trois longueurs différentes : 20, 30, 40 pieds (6, 9 et 12 mètres) pour 8 pieds de largeur (2,5 m). Le leader mondial du transport de conteneurs est l’entreprise danoise Maerks. Sources : Wikipédia, « conteneur », consulté en avril 2013 Conteneurinfo, consulté en avril 2013
La Somalie, piraterie et affairisme Depuis 2008, l’Union européenne est présente au large des côtes somaliennes à travers l’opération « Atalante » (EUNAVFOR), aux côtés des Etats-Unis et de l’OTAN et de pays présents à titre individuel (Chine, Russie, Inde, Iran, Japon…). Soit une trentaine de navires de guerre couvrant une surface supérieure à celle de la mer Méditerranée. Malgré ce déploiement, les attaques des pirates n’ont jamais été aussi nombreuses qu’en 2010, et les premières semaines de l’année 2011, bien que marquées par quelques interceptions et libérations réussies, ne semblent pas montrer d’inflexion (il y aurait aujourd’hui 1 181 membres d’équipage retenus en otages le long des côtes somaliennes). Les attaques s’effectuent de plus en plus loin du littoral (là où la surveillance maritime s’estompe), jusqu’à 1 500 kilomètres des côtes africaines, soit entre les Seychelles et Maldives vers l’est, et jusqu’au canal du Mozambique au sud. Une « approche globale » pour dépasser la piraterie Il y a en effet urgence.
La mer, au cœur des enjeux du XXI° siècle La conquête des mers n’est pas un événement récent de l’histoire de l’Humanité. Depuis toujours les hommes se sont aventurés en mer et ont cherché à maîtriser les océans afin d’échanger, contrôler, découvrir et s’ouvrir au reste du monde. La mer figure plus que jamais au cœur des enjeux de notre siècle. La maritimisation est un prolongement de la globalisation. L’essor du monde et sa structuration se sont établis par la mer, à tel point qu’aujourd’hui la majorité de la population mondiale vit près du littoral. Face à la croissance démographique, au décollage économique de nouveaux pays et à l’amenuisement progressif des ressources minérales et énergétiques terrestres, les espaces maritimes représentent le gisement de la croissance économique de demain. La richesse des mers Les ressources halieutiques, issues de la pêche et de l’aquaculture, sont exploitées en proportion de l’augmentation des besoins alimentaires d’une population mondiale en constante expansion. La liberté des mers
Les enjeux politiques autour des frontières maritimes Alexandra Bellayer Roille, "Les enjeux politiques autour des frontières maritimes", , 2011, [en ligne], consulté le 30/11/2021, URL : Les enjeux politico-économiques Le passage Nord-Est ramènerait, en théorie, la distance entre Rotterdam et Yokohama de 11 200 à 6 500 mn, soit un voyage 42% moins long que le trajet actuel par le canal de Suez. Le passage du Nord-Ouest réduirait, quant à lui, le chemin de Rotterdam à Seattle de 2 000 mn, soit 25% de moins que par le canal de Panama. en août et septembre 2008 une mission conjointe de collecte de données afin de délimiter l’extension de leur plateau continental. en cas de différends. Annuaire français de relations internationales, 2009, pp. 740-741). Les enjeux géo-politiques très souvent issue de conflits antérieurs, qui existe entre certains pays riverains.
Commerce maritime : plongée en eaux troubles Climat : 5 cartes pour comprendre les enjeux géopolitiques Par Claire Gatinois, correspondante à Sao Paulo Cartographie : Flavie Holzinger et Véronique Malécot Affaibli par la déforestation, le “poumon de la Terre” a de plus en plus de mal à jouer son rôle de grand régulateur climatique. Immense, fascinante et inquiétante, la forêt amazonienne est en danger. Au cours des quarante dernières années, 763 000 km² de forêt ont été détruits. Autre bouleversement : l’efficacité de l’immense puits de carbone que constitue l’Amazonie a chuté de moitié en un peu plus de deux décennies, conduisant les arbres à absorber moins de CO2. Monoculture du soja Ce panorama alarmant doit toutefois être relativisé. « Le parti voulait être différent des autres », explique-t-elle. Mais ces démarches restent singulières, et la monoculture extensive du soja, de la canne à sucre et du maïs, moderne et productive (dopée aux pesticides) domine encore. « Il manque une réelle alternative », estime Neli Aparecida de Mello-Théry.
[Actu Sciences] De l’électricité grâce à l’énergie des vagues ! A l’heure où le développement durable devient une nécessité, les énergies renouvelables sont un domaine où la recherche effectue de grandes avancées, notamment avec les énergies solaire et éolienne. Une source d’énergie renouvelable encore inexploitée, mais dont le potentiel est très prometteur est l’énergie produite par le mouvement des vagues. La société Aquamarine vient de mettre au point un système nommé Oyster, capable de capter l’énergie des houles engendrée par le vent pour la convertir partiellement en électricité. Voici une vidéo qui explique cette remarquable innovation: Au Maroc, cette technologie pourrait s’avérer très rentable puisque notre pays jouit d’une position privilégiée avec une façade maritime qui s’étend sur 3 416 km s’ouvrant sur la mer Méditerranée au Nord, avec une côte de 512 km allant de Saïdia au Cap Spartel, et sur l’Océan Atlantique à l’Ouest, sur une longueur de côte de 2 934 km de Cap Spartel à Lagouira. Omar Amrani.