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Hédonisme

Hédonisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’hédonisme (du grec ancien : ἡδονή / hēdonḗ, « plaisir » et du suffixe -ισμός / -ismós) est une doctrine philosophique grecque selon laquelle la recherche du plaisir et l'évitement du déplaisir constituent l'objectif de l'existence humaine. Acceptions possibles[modifier | modifier le code] Pensée philosophique[modifier | modifier le code] Dans le même temps, les douleurs et les déplaisirs à éviter sont: les relations conflictuelles et la proximité des personnes sans capacités contractuelles (sans paroles), le rabaissement et l'humiliation, la soumission à un ordre imposé, la violence, les privations et les frustrations justifiées par des fables, etc. Ainsi, il n'y a pas d'hédonisme sans discipline personnelle, sans ascèse, sans connaissance de soi, du monde et des autres. Mais selon Nietzsche [8] la revendication de l'hédonisme chrétien n'est pas légitime. En ethnologie[modifier | modifier le code] Histoire[modifier | modifier le code] Related:  Philosophie et culture générale

Expérience de Asch Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expérience de Asch, publiée en 1951, est une expérience du psychologue Solomon Asch qui démontre le pouvoir du conformisme sur les décisions d'un individu au sein d'un groupe[1]. Description de l'expérience[modifier | modifier le code] Exemple : la ligne de gauche est la ligne de référence ; les trois lignes de droite sont les lignes de comparaison. Solomon Asch invita un groupe d'étudiants (entre 7 et 9) de 17 à 25 ans à participer à un prétendu test de vision auquel avaient auparavant été soumis des sujets témoins qui n'eurent aucun mal à donner toujours la bonne réponse. Les complices et le sujet furent assis dans une pièce et on leur demanda de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d'affiches. Après l'annonce des résultats, le sujet attribuait généralement sa piètre performance à sa propre « mauvaise vue ». Variantes[modifier | modifier le code] L’expérience de Asch comprend différents facteurs.

Moraline Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom. Le terme « moraline » peut faire référence : dans l'œuvre de Friedrich Nietzsche, à la morale chrétienne, la morale dominante et bien-pensante, faisant référence par connotation à une appellation médicamenteuse ou pharmaceutique. La moraline chrétienne permet d'avoir, selon les Chrétiens, une « bonne moralité ». Sur les autres projets Wikimedia : moraline, sur le Wiktionnaire Effet Barnum Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'effet Barnum (expression attribuée au psychologue Paul Meehl en référence aux talents de manipulateur de l'homme de cirque Phineas Taylor Barnum), autrement appelé « effet Forer » ou « effet puits » par Henri Broch, effet de validation subjective ou effet de validation personnelle, désigne un biais subjectif induisant toute personne à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à elle-même[1]. Application[modifier | modifier le code] L'effet Barnum peut s'appliquer notamment : Découverte[modifier | modifier le code] En 1948, le psychologue Bertram Forer soumit ses étudiants à un test de personnalité. « Vous avez besoin d'être aimé et admiré, et pourtant vous êtes critique avec vous-même. Il demanda ensuite à chaque étudiant de noter la pertinence de l'évaluation de sa personnalité sur une échelle de 0 (médiocre) à 5 (excellent). La moyenne fut de 4,26. Postérité[modifier | modifier le code]

Moraline La moraline est un terme inventé par Friedrich Nietzsche (das Moralin) pour désigner par dérision la morale bien-pensante. Le suffixe -ine de moraline est accolé à "morale" pour suggérer une substance pharmaceutique désignant un produit imaginaire permettant de donner une bonne moralité. Définition Nietzsche désigne ainsi une morale prétendument élevée, mais en réalité tendant au nihilisme, qu'il s'agisse de conservatisme religieux ou de conformisme bourgeois. Cette forme dégradée de la morale découle principalement du judéo-christianisme qui impose des règles formelles et un système culpabilisant au lieu de la responsabilité individuelle. Aujourd'hui, le terme de moraline désigne plutôt la "gauche morale", éternelle donneuse de leçons et adepte d'une forme de terrorisme intellectuel. Emploi dans l'œuvre de Nietzsche Le terme satirique de moraline est assez peu utilisé par Nietzsche dans son œuvre. « Qu’est-ce que le bonheur ? Citations

Névrose Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme névrose, en psychiatrie et en psychopathologie psychanalytique, désigne des troubles psychiques sans lésion organique démontrable. Le sujet reste conscient de sa souffrance psychique et vit dans la réalité[1]. Les névroses de l'adulte doivent être distinguées de celles de l'enfant (dominées par l'angoisse) et la névrose infantile qui est aussi un concept métapsychologique. Le mot fut inventé par le médecin écossais William Cullen en 1769[2]. Classification[modifier | modifier le code] Selon Freud, les troubles psychologiques tels que l'hystérie, la névrose obsessionnelle, la névrose phobique, la névrose d'angoisse, la névrose actuelle, la neurasthénie et la psychonévrose (névrose de transfert et névrose narcissique) peuvent être classés dans la névrose. Selon la CIM et le DSM[modifier | modifier le code] Genèse[modifier | modifier le code] Il conviendra de distinguer, à partir des écrits de Freud, deux sortes d'angoisse.

Boris Cyrulnik, penseur de la résilience Boris Cyrulnik est le « pape » de la résilience, ce concept désormais utilisé à tout bout de champ (on parle même de la résilience des partis politiques…). Rien n’agace davantage le psychiatre, qui n’a cessé d’écrire, d’expliquer, de répéter qu’il n’a jamais « inventé » la résilience1. Qu’il en soit le vulgarisateur, le pédagogue, aucun doute : ses livres explorent l’idée de notre capacité à reprendre le cours de notre développement, de notre vie, après un événement traumatique. Alors pourquoi le psychiatre s’est-il intéressé à ce concept, au point d’en faire l’objet de son travail tout au long de sa vie ? “Mon histoire est née cette nuit-là, à 6 ans” « Aussi loin que remontait ma mémoire, écrit-il2, je savais que j’avais toujours voulu devenir psychiatre. » À 11 ans, il confie dans une rédaction : « Je veux devenir psychiatre pour comprendre l’âme des humains. » La sienne d’abord, sans doute. “Ma mère avait imprégné en moi un attachement sécure” Mais il y a autre chose. 1. À lire 1.

Perversion Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Avertissement dans la ville de Suita, préfecture d'Osaka, au Japon, citant « Prenez garde aux pervers ». La perversion désigne, dans un sens général, l'inclination à des conduites considérées comme « déviantes » par rapport aux règles et croyances morales d'une société. Dans le vocabulaire courant, le terme est utilisé pour désigner soit une déviation des instincts conduisant à des comportements immoraux et antisociaux, soit la transformation de sens subie par un discours (par exemple un message politique), soit la manipulation, l'abus et la cruauté. En psychiatrie, le terme se réfère la plupart du temps à des conduites immorales ou amorales considérées comme déviantes. En psychanalyse, Sigmund Freud a d'abord inclus la perversion dans le cadre de la sexualité, pour l'étudier ensuite dans une perspective psychogénétique de fixations et de régressions. Approche lexicale[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia :

Boris Cyrulnik Boris Cyrulnik, en novembre 2011. Il est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)[3]. Boris Cyrulnik est également engagé pour la protection de la nature et des animaux. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Ses parents, arrêtés en 1942 et 1943, meurent en déportation, et il est recueilli à Paris par sa tante maternelle, Dora, seule survivante, qui l'élève. Formation et carrière[modifier | modifier le code] Boris Cyrulnik fait ses études secondaires au lycée Jacques-Decour à Paris, puis supérieures à la faculté de médecine de Paris. Il devient ensuite médecin chef de La Salvate, un établissement privé de postcure psychiatrique[13]. En 1998, il est nommé président du Centre national de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon, puis en 2005 président du prix Annie-et-Charles-Corrin sur la mémoire de la Shoah (depuis 2005). Vie privée[modifier | modifier le code] (Corps et âme) Scham.

Psychose Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La psychose (du mot grec ψυχή, psyche, « esprit, âme », et -ωσις, -osis, « anomalie ») est un terme générique psychiatrique désignant un trouble, ou une condition anormale, de l'esprit évoquant le plus souvent une « perte de contact avec la réalité. » Les individus souffrant de psychose sont nommés des « psychotiques ». La psychose qualifie les formes sévères d'un trouble psychiatrique durant lesquelles peuvent survenir délires, hallucinations, violences irrépressibles ou encore une perception distordue de la réalité.[2]. Le terme de « psychose » a une utilisation très variée et peut désigner toute expérience délirante ou aberrante exprimée dans les mécanismes complexes et catatoniques de la schizophrénie et du trouble bipolaire de type I[3],[4]. En outre, une grande variété de maladies liées au système nerveux central, causées par des substances étrangères ou des problèmes physiologiques, peuvent produire des symptômes de psychose.

Luc Ferry Pour les articles homonymes, voir Ferry. Biographie[modifier | modifier le code] Enseignant de philosophie et de sciences politiques[modifier | modifier le code] Fils d'un préparateur indépendant et constructeur de voitures automobiles sportives, Pierre Ferry, inventeur de voitures de compétition[1] et d'une mère au foyer[2], Luc Ferry a trois frères (dont le philosophe Jean-Marc Ferry)[3]. Il suit ses études secondaires au lycée Saint-Exupéry de Mantes, puis à la maison avec le CNED[4]. En 1980, il obtient un doctorat d'État en science politique à l'université de Reims[7]. Il accède à la notoriété en publiant avec Alain Renaut La Pensée 68 (1985) dans lequel il critique des penseurs de l'après Mai 68 : Pierre Bourdieu, Jacques Lacan, Jacques Derrida et Michel Foucault[2],[3]. En 1987, il devient chroniqueur à L'Express[3]. En 1994, François Bayrou, alors ministre de l'Éducation nationale, le nomme président du Conseil national des programmes[2],[3]. Il est membre du Club du Siècle[16].

Perversion narcissique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La perversion narcissique est une forme de perversion décrite initialement par Paul-Claude Racamier entre 1986 et 1992[1],[2],[3]. Ce n'est un critère diagnostic ni en psychiatrie ni en psychanalyse, même si l'appellation peut évoquer un trouble de la personnalité narcissique[4]. Les notions de perversion et de narcissisme étant des concepts de psychanalyse, c'est à ces théories que Paul-Claude Racamier réfère cette représentation qu'il décrit comme « une organisation durable caractérisée par la capacité à se mettre à l'abri des conflits internes, et en particulier du deuil, en se faisant valoir au détriment d'un objet manipulé comme un ustensile ou un faire-valoir »[5]. Définition historique de la notion[modifier | modifier le code] Utilisation et application[modifier | modifier le code] En psychiatrie[modifier | modifier le code] En psychiatrie, et donc en médecine en général, on n'utilise pas cette notion. La position de Claude Nachin :

Les Frères Karamazov Publié sous forme de feuilleton dans Le Messager russe de janvier 1879 à novembre 1880 (la première édition séparée date de 1880), le roman connut un très grand succès public dès sa parution[1]. Le roman explore des thèmes philosophiques et existentiels tels que Dieu, le libre arbitre ou la moralité. Il s'agit d'un drame spirituel où s'affrontent différentes visions morales concernant la foi, le doute, la raison et la Russie moderne. Dostoïevski a composé une grande partie du roman à Staraïa Roussa, qui est aussi le cadre principal du roman (sous le nom de Skotoprigonievsk). Au début de l'année 1881, Dostoïevski songeait à donner une suite au roman, dont l'action se déroulerait vingt ans plus tard[2],[3]. Depuis sa publication, le livre est considéré comme un chef-d'œuvre de la littérature et a été acclamé par des personnalités comme Sigmund Freud[4], Albert Einstein[5] ou encore le pape Benoît XVI[6]. Thème[modifier | modifier le code] Genèse du roman[modifier | modifier le code]

Suggestion Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La suggestion désigne en premier lieu l'influence d'une idée sur le comportement, la pensée, la perception, le jugement ou la mémoire. Une personne peut donc accomplir un acte ou élaborer une pensée de son propre chef, ou encore parce que cet acte ou cette pensée lui sont dictés par une idée. C'est cet acte (ou cette pensée), tantôt involontaire, tantôt inconscient, qui est appelé suggestion. Avec Bernheim, le terme de suggestion désigne l'acte de transmettre une idée directrice, par le langage verbal, ou non verbal. Au cours du XXème siècle, le terme de suggestion désigne plus souvent la parole, le geste ou l'information, utilisés dans le but d'influencer l'autre. Historique[modifier | modifier le code] D'après les philologues Oscar Bloch et Walther von Wartburg, le terme de suggestion présente une connotation péjorative dès son apparition en 1174. Suggestion et hypnose[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code]

Le Leviathan (Hobbes) Le Léviathan, sous-titré Traité de la matière, de la forme et du pouvoir d’une république ecclésiastique et civile, est un ouvrage du philosophe anglais Thomas Hobbes dont la radicalité est saisissante : partant d’une anthropologie (conception de l’homme) pessimiste, faisant de l’homme un ennemi pour les autres hommes, il conclut la nécessité d’un Etat fort, le Léviathan, lequel sera chargé d’assurer la sécurité des membres en échange de leur obéissance, formant ainsi un pacte social et politique. Il inaugure la grande tradition philosophique du contractualisme. Plan de l’oeuvre : Le Léviathan de Hobbes est divisé en quatre parties: – sur l’homme – sur le contrat social – sur la communauté chrétienne – sur le royaume des ténèbres. Résumé du Léviathan de Hobbes : La première partie commence naturellement par une étude sur l’homme. La deuxième partie est consacrée à l’explication des obligations du citoyen à cet Etat, ainsi la forme et les fonctions du Léviathan. En guise de conclusion :

"Jouie et fait jouir, sans faire de mal, voilà toute morale" by nicoxbus Nov 5

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