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"Pauvreté et inégalités en Inde rurale" Echogéo-2015

"Pauvreté et inégalités en Inde rurale" Echogéo-2015
1 Selon le recensement de 2011, 31 % de la population indienne est urbaine, contre 42 % selon Geopoli (...) 1Même si la pauvreté urbaine de l’Inde et de ses bidonvilles n’échappe à aucun observateur, c’est en zone rurale, d’après les données statistiques1, que vivent la plupart des pauvres du sous-continent : 70 % des Indiens et sensiblement autant des pauvres de l’Inde vivent en zone rurale (Himanshu et al., 2013 ; Planning commission, 2014). L’agriculture, qui constitue l’activité principale de 60 % des actifs ruraux (Himanshu et al., 2013), est indissociable de cette pauvreté rurale et donc du « grand écart de l’Inde » (Shah, 2002 ; Landy, 2010). Elle est parfois décrite comme une activité résiduelle, que les plus riches abandonnent et qui n’implique plus les masses de travailleurs ruraux du passé (Gupta, 2005). 2 La durabilité de cette croissance dans le secteur agricole est toutefois questionnée (Pattnaik and (...) Illustration 1 - Carte du Gujarat et localisation des zones d'étude

"L’Inde courtise l’Afrique et ses matières 1ères" Le Monde 26/10/15 LE MONDE | • Mis à jour le | Par Julien Bouissou (New Delhi, correspondance) L’Afrique est à New Delhi. La capitale indienne accueille pendant quatre jours, à partir de lundi 26 octobre, le troisième sommet Inde-Afrique, qui va réunir, pour la première fois, tous les pays du continent. Sur cinquante-deux pays invités, plus de quarante chefs d’Etat et de gouvernement ont fait le déplacement. Ce grand raout diplomatique doit permettre à New Delhi d’approfondir et d’élargir un partenariat africain encore timide – le premier sommet ne date que de 2008 – et de rattraper son retard vis-à-vis de la Chine sur un continent riche en matières premières et en plein décollage économique. L’Inde cherche à se démarquer des autres puissances, en offrant à l’Afrique un partenariat de « développement », fondé sur le « respect mutuel ». Leur partenariat passe par l’éducation, les technologies de l’information et le partage de compétences.

"Les images de l'Inde" - L'information géographique 2008 L’idée de patrimoine désormais valorisée à l’exportation, est ancienne en Inde, suscitée par la colonisation et l’acculturation qui l’accompagnait, récupérée ensuite par l’élite nationaliste. La version actuelle de ce processus s’inscrit dans un fonctionnement institutionnel international valorisant les représentations bien admises (inscriptions sur la liste de l’Unesco). Elle suit aussi les voies quasi marchandes de la circulation des images (yoga, danse, musique, mode, design). Toute contrée éloignée reçoit du savoir commun déjà établi des caractères souvent teintés d’exotisme qui orientent la perception, exagèrent les traits originaux ou perçus comme tels. Pour éviter à la fois les exagérations exotiques (regard éloigné), ou, à l’inverse, un aplatissement par les slogans bons à tout faire (regard mondialisé), ou encore les pièges de l’instrumentalisation politique de quelques traits d’identité (shining India), une recherche aujourd’hui comme hier doit se « faufiler ». P. F. C. O.

"Les castes en Inde" Géoconfluences 2007 >>> Voir aussi l'entrée de glossaire : caste. Le kaléidoscope des castes, des jâtis et autres marquages communautaires On associe souvent les castes en Inde au modèle des quatre "varna" (ou "couleurs") du système brahmanique : les Brahmanes (prêtres), les Kshatriyas (guerriers), les Vaishyas (commerçants), et enfin les Shudras (travailleurs manuels) auxquels s'ajoutent les Dalits (hors-castes ou Intouchables) qui représentent le 1/5e de la population. Dans la pratique toutefois, cette présentation est réductrice. Les jâtis formaient à l'origine des communautés professionnelles qui portaient généralement le nom de la profession à laquelle elles étaient associées : les Gujjars (laitiers), les Ahir (bouviers), les Mallahs (pêcheurs et bateliers), les Koris (tisserands de textiles grossiers) etc. Les jâtis se rattachent par ailleurs à différents niveaux de référence. Enfin, sur le plan politique, le système des castes est vécu très paradoxalement par l'Inde. Sources

Inde -"La question musulmane" Revue Projet, 2009 Le nouveau terrorisme islamique en Inde témoigne du malaise vécu par la minorité musulmane. Celle-ci, en déclin économique mais à forte croissance démographique, se voit marginalisée. Va-t-on vers une alliance des musulmans de basse caste avec leurs homologues hindous ? Les Musulmans forment en Inde une minorité différente des autres. Ils portent d’abord les stigmates du passé, étant donné que c’est à leurs pères que l’on impute la partition de 1947 – dont la question du Cachemire reste le sous-produit le plus problématique. Bien des Hindous les soupçonnent de tendances panislamiques, voire pro-pakistanaises. Surtout, les Musulmans ne suivent pas, comme la plupart des autres minorités, une courbe ascendante. Cette faiblesse de leur statut socio-professionnel s’accompagne pour les Musulmans d’un niveau de vie très médiocre, la situation étant plus contrastée à la ville qu’à la campagne. Cette situation socio-économique dégradée s’explique par un retard croissant en termes d’éducation.

"Une place en Asie et dans le monde" Revue Projet, 2009 Longtemps fermée sur elle-même, l’Inde s’éveille au monde. A l’exemple de la Chine sa voisine, à la fois modèle et rivale, l’inde sera-t-elle reconnue comme une grande puissance mondiale ? Elle en a l’ambition et les moyens. L’Asie du sud est volontiers présentée comme « monde indien », en référence tant au rayonnement culturel qu’au poids politique de l’Inde dans la région. Conscient de la portée de son message après 1947, notamment auprès des populations en phase de décolonisation, le Premier ministre Jawaharlal Nehru avait placé son pays à la tête du Mouvement des non-alignés, avec l’Égyptien Nasser et le Yougoslave Tito. Les attaques terroristes qui ont frappé Bombay, la capitale économique de l’Inde, du 26 au 29 novembre 2008, ont mis l’accent sur la nécessité d’une coopération régionale accrue en matière de sécurité. Le 8 décembre 1985, la première organisation régionale de l’Asie du sud, la South Asian Association for Regional Cooperation (Saarc), voyait le jour.

"Les populations d'origine indienne hors de l'Inde : fabrique et enjeux d'une « diaspora »" Géoconfluences 2015 Bibliographie | citer cet article L’année 2015 marque le centenaire du retour du Mahatma Gandhi sur le sol indien après plus de vingt ans passés en Afrique du Sud. L’événement fut célébré en grande pompe au mois de janvier à Gandhinagar, la « ville de Gandhi » et capitale de l’État du Gujarat, dans le cadre des journées consacrées chaque année aux Indiens expatriés (Pravasi Bharatya Divas [1]). En effet depuis 2003, le gouvernement indien rend régulièrement hommage à ce qu’il nomme « la diaspora indienne ». 1. Au-delà de l’Asie du Sud, les courants majeurs de l’émigration indienne peuvent être regroupés en trois grandes phases historiques : les mouvements de population précoloniaux qui ont essaimé en Asie et dans l’océan Indien, les migrations du cadre colonial, puis les émigrations post-coloniales qui concernent principalement les pays occidentaux et du Moyen-Orient. 1.1. Source : Éric Leclerc, « Peut-on parler d’une diaspora indienne ? 1.2. 1.3. Parmi les écrivains en langue anglaise

"Les paradoxes de la santé en Inde : une illustration des enjeux de développement" Café géo-oct15 Café géo du 21 octobre 2015par Virginie Chasles Ce mercredi 21 octobre, nous accueillons au café de la Cloche Virginie Chasles, maître de conférences en géographie et aménagement à l’université Lyon 3 et spécialisée dans les questions de santé. Elle étudie plus particulièrement le lien entre genre et santé (place des femmes dans le système de santé, genre et accès aux soins). L’Inde est un pays qui lui tient tout particulièrement à cœur puisqu’elle y a mené, pour sa thèse de doctorat, une étude sur la maternité[1]. Préambule Virginie Chasles tient d’abord à souligner un paradoxe concernant l’Inde. Economiquement donc, l’Inde paraît puissante : son taux de croissance annuelle a stagné autour de 8% dans les années 2000 puis a légèrement diminué dans les années 2010 mais en restant toujours autour de 5%. Partant de paradoxe d’une croissance sans développement, cette présentation aura deux objectifs : Des progrès significatifs qui restent insuffisants Bilan Questions V.C. : Probablement.

Bibliographie de Géoconfluences- Union indienne Géoconfluences a publié en mars 2015 un dossier régional sur Le monde indien : population et espaces. À l'occasion de la parution de la nouvelle question "L'Union indienne" aux programmes de l'agrégation externe de géographie et du CAPES d'histoire et de géographie, Géoconfluences et le Portail National d'Histoire et de Géographie proposent un dossier de ressources utiles pour l'étude de ce territoire. Ces publications visent plusieurs objectifs : - accompagner et faciliter, autant que faire se peut, le travail de préparation des enseignants et des candidats aux concours, - proposer un dossier sous forme évolutive à même d'accueillir de nouveaux contenus et des mises à jour, - favoriser dans le cadre de la stratégie numérique du Ministère de l'Education nationale et de l'ENS de Lyon l'usage des ressources numériques dans la mise en oeuvre de la formation initiale et continue des enseignants d'histoire et de géographie. Le texte d'accompagnement du jury 1. 1.1. 1.2. 2. 3. 3.1. 3.2. 3.3. 4.

"Les paradoxes de la modernité indienne" - CETRI, 2011 L’Inde, si elle intrigue et fascine, interpelle surtout par les ambiguïtés qui la traversent. Cataloguée il y a deux décennies à peine comme l’un des pays les plus pauvres du monde, longtemps marginalisée sur la scène internationale, elle s’affirme désormais comme une puissance « brillante » et incontournable, au point que la banque d’affaire américaine Goldman Sachs prévoit qu’elle occupe le troisième rang économique mondial à l’horizon 2025. Cette ascension, malgré les apparences, n’a rien de fortuit. Elle trouve ses fondements dans la période post-indépendance. Ce dynamisme tient au développement du secteur des services (en particulier informatiques) et à l’envol plus récent du secteur industriel (acier, automobile, pharmaceutique, produits pétroliers) qui bénéficie de la croissance du marché domestique, mais qui s’oriente aussi vers l’exportation. Le regard que l’Inde a d’elle-même et la perception de l’Occident sur celle-ci ont évolué ces deux dernières décennies. Virage néolibéral

Atlas du recensement indien de 2011, en ligne Bertrand Lefebvre, post-doctorant à l’Université de Rouen, UMR CNRS IDEES, vient de mettre en ligne, le 14 mars 2016, sur son blog de recherche AO-Seine, un Atlas du recensement indien de 2011, À partir des données issues du site web du recensement indien (Census of India), 25 cartes ont été réalisées avec Philcarto. Elles sont rassemblées en 9 thèmes : Populations | Minorités | Urbanisation Démographie | Déséquilibres du genre | Alphabétisation Population active | Agriculture | Industries et services (Populations, Minorités, etc…). Ce bel outil veut offrir une approche exploratoire du territoire de ce pays-continent. À partir de la cartographie de données démographiques, sociales et économiques pour les 640 districts qui composaient l’Inde en 2011, se dessine un pays marqué par la permanence de fortes disparités régionales.

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