Le président gambien décrète l’interdiction immédiate de l’excision
Le président gambien Yahya Jammeh a décrété l’interdiction de l’excision, avec effet immédiat, soulignant que cette pratique très répandue dans le pays n’était pas dictée par l’islam et devait par conséquent être abolie, a annoncé mardi le ministre de l’Information. « Interdite avec effet immédiat » Le président Jammeh « a déclaré il y a quelques minutes que la mutilation sexuelle féminine était interdite avec effet immédiat », a écrit le ministre, Sherrif Bojang, sur sa page Facebook, dans la nuit de lundi à mardi. « Le président a fait cette déclaration la nuit dernière (lundi) lors d’un rassemblement à Kanilai », sa localité natale, sous les applaudissements des femmes de l’assistance, a précisé mardi le ministre, interrogé par l’AFP. M. L’excision pratiquée sur trois quarts des femmes « Je suis vraiment impressionnée que le président ait fait ça.
M'Sila: un automobiliste tue une femme pour avoir refusé ses avances
Une femme, âgée de 40 ans, a été assassinée dimanche 08 novembre à Magra (M'Sila), renversée par un automobiliste à qui elle a refusé les avances, rapportait hier, lundi, l'APS. Selon des témoins, cet automobiliste suivait la dénommée Razika Cherif et lui faisait des avances. Face au refus de cette dernière, il l'a renversée avec son véhicule et lui est passée plusieurs fois dessus avant de prendre la fuite. L'APS a rapporté que l'homme a été arrêté lundi par les éléments de la Sûreté de la daïra. "L’enquête se poursuit pour déterminer les raisons et les circonstances qui ont conduit à l’acte meurtrier de cet automobiliste de 33 ans, a indiqué la même source, soulignant que des témoins ont assuré que le mis en cause, au volant d’un véhicule utilitaire, a agi de "façon délibérée" en passant "à deux reprises au moins" sur le corps de la victime, décédée sur place."
Iran - Le dernier jour où les femmes ont pu se promener tête nue
J’ai commencé à prendre des photos en 1972. À ce moment-là, il n’y avait que quatre ou cinq femmes photographes en Iran. Le métier de photographe était considéré comme une chose étrange pour des femmes. La meilleure photo de Hengameh Golestan : Des femmes iraniennes protestent contre la loi du hijab de 1979. La photo (voir ci-dessus) a été prise le 8 mars 1979, le lendemain de l’adoption de la loi du hijab qui décrétait que les femmes en Iran devaient porter un foulard hors de chez elles. C’était une très grande manifestation regroupant des femmes – et des hommes – de toutes les professions, des étudiants, des étudiantes, des médecins, des avocats. J’ai pris cette photo au début de la manifestation. La révolution iranienne nous avait appris que, si nous voulions quelque chose, il fallait descendre dans la rue et le réclamer. Je voulais rejoindre toutes les manifestations pendant la révolution, mais je savais que je devais le faire comme photographe. Hengameh Golestan Notes biographiques
Les femmes sans voile mettent la vapeur
Des "femmes sans voile", de culture musulmane, ont créé un collectif qui a manifesté ce 10 juillet place de la République. Le voile est-il l'étendard d'un islam politique ou une simple "mode" ? De quoi le voile est-il le nom, comme l'écrirait Alain Badiou ? Article publié sur le blog Demosthene2012 Un collectif de femmes né à Aubervilliers a lancé, en 2014, une « journée des femmes sans voile », prenant exemple sur une initiative canadienne. Place de la République, peu de monde en dehors des organisatrices et des associations ayant signé leur lettre ouverte, adressée aux « néo-communautaristes ». Le contexte post-11 janvier est délicat pour ce collectif, qui appelait à un rassemblement au pied de la statue de la place de la République, devenue une sorte de monument commémoratif après la grande manifestation parisienne. Deux types de questions se posent à l’observateur, qui découlent l’une de l’autre : La laïcité, d’ailleurs, on ne sait pas trop ce que c’est. Blog Demosthene2012
Israël : des milliers de manifestants pour la paix avec les Palestiniens
Des milliers d'Israéliens ont manifesté samedi à Tel-Aviv pour une reprise des négociations avec les Palestiniens à l'occasion du 20e anniversaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Yitzhak Rabin, grande figure de l'effort de paix. L'organisation "la Paix maintenant" et d'autres groupes favorables à une solution "à deux Etats" appelaient au rassemblement alors que les perspectives de règlement de l'un des plus vieux conflits de la planète ont rarement paru plus sombres. Une récente vague de violences fait même craindre une nouvelle intifada. Les accords d'Oslo, espoir déçu. Les manifestants sont partis de la place portant le nom de Yitzhak Rabin, devenu Premier ministre en 1992 et tombé le 4 novembre 1995, à 73 ans, sous les balles d'un fanatique juif orthodoxe, Yigal Amir. "La voie qui s'est arrêtée en 1995 (avec l'assassinat de Rabin) reste plus que jamais celle à suivre aujourd'hui", a déclaré une porte-parole de "la Paix maintenant", Anat Ben Nun.
Loubna Abidar : « Pourquoi j’ai décidé de quitter le Maroc »
Après des petits rôles au théâtre et dans des films commerciaux, j’ai obtenu le premier rôle dans le long-métrage Much Loved, de Nabil Ayouch. C’était le plus beau jour de ma vie, car j’allais pouvoir travailler avec un réalisateur talentueux et internationalement reconnu, et parce que j’allais donner la parole à toutes celles avec lesquelles j’avais grandi : ces petites filles des quartiers qui n’apprennent ni à lire ni à écrire, mais auxquelles on dit sans cesse qu’un jour elles rencontreront un homme riche qui les emmènera loin… Dès 14-15 ans, elles sortent tous les soirs dans le but de le trouver. Un jour, elles réalisent qu’elles sont devenues des prostituées. Dans ce film, j’ai mis toute mon âme et toute ma force de travail, portée par Nabil Ayouch et mes partenaires de jeu. Le film a été sélectionné à Cannes. J’y étais, c’était magique. Lire notre récit Loubna Abidar, agressée, accusée Campagne de haine Des messages de soutien et d’amour, j’en ai reçu des dizaines. Loubna Abidar