Boom de la presse sur tablettes Les ventes de Noël stimulent la demande. Les quotidiens et les magazines parient sur ce nouveau support, notamment au niveau publicitaire. La presse se prépare activement au boom des tablettes, dont les ventes auraient dépassé pour la première fois celles des smartphones durant les dernières fêtes de Noël. «Fin 2012, nous avons eu davantage d'activations de comptes sur tablettes que sur smartphones», confirme Jérémy Clévy, directeur digital de Mondadori France, l'éditeur de Closer, Grazia ou Auto Plus. Les éditeurs ont tout intérêt à se pencher sur le sujet. Révolution copernicienne Parmi les magazines, les titres Capital, Le Point ou stuff, un magazine sur le high-tech, sont les plus vendus sur tablettes. Offres promotionnelles à l'appui (ventes d'abonnements couplés à une tablette offerte), les groupes de presse anticipent cette nouvelle révolution copernicienne, qui n'a rien à voir avec celle des smartphones. Efficacité publicitaire » Les Français adeptes de lectures numériques
La presse en ligne se cherche encore un modèle économique Gratuit ou payant ? Telle est l'éternelle question qui taraude les sites d'information. Que ce soient les pure players ou les sites traditionnels, tous avancent à tâtons pour trouver l'équilibre. Si le New York Times vient de lancer son nouveau Pay Wall, d'autres modèles économiques, plus alternatifs, émergent également outre-Atlantique. Pour tous, le maître mot reste la diversification des revenus. Depuis le 28 mars, les lecteurs du New York Times ne peuvent lire au maximum que vingt articles par mois sur le site Internet. Le célèbre quotidien new-yorkais, opte donc de nouveau pour le pari du payant sur Internet. Le délicat pari du payant Car, telle est l'équation délicate qui s'impose aux sites d'information : engendrer des revenus via des articles payants tout en conservant les recettes publicitaires. En adoptant un modèle de paiement au compteur, le New York Times espère ainsi atteindre ce périlleux équilibre. La (presque) bonne santé économique des pure players Juliette Raynal
"La presse est morte ! Vive la presse" - Retour sur une mort annoncée L'arrivée de la presse en ligne, l'entrée dans le marché de l'information des journaux gratuits, le développement des initiatives personnelles de publication, ont été ressentis comme autant d'attaques à la presse écrite traditionnelle. Mais qu'en est-il vraiment ? Comment et dans quelle mesure l'internet, le gratuit, et l'expression non-professionnelle ont-ils modifié l'environnement informationnel ? Voilà bientôt quelques années qu'on crie à la mort de la presse. Ces discours qui nous prédisaient la mort de la presse étaient ceux de la presse elle-même, offusquée qu'elle était qu'on puisse la sortir de son sommeil, elle qui avait tout donné pour la liberté de penser, la liberté de lire, la liberté d'être libre (la liberté d'être rachetée par Dassault, ça, elle n'en parlait pas). Mais voilà, comme toute bonne monarchie qui a un roi de secours, la presse a ses « plans B ». La presse n'est donc pas morte. Mais voilà de quoi lui donner de nouvelles exigences. La presse a donc changé.
Bayard va ouvrir son capital pour se déployer dans le numérique Le groupe veut lever entre 15 et 20 millions d'euros auprès d'investisseurs de long terme. Le groupe de presse catholique Bayard nourrit de grandes ambitions dans le monde du numérique et des services. Détenu par la congrégation des Augustins de l'Assomption, le groupe édite le quotidien La Croix et de nombreux magazines dont Pèlerin, Okapi ou Notre Temps. Du haut de ses 140 ans, Bayard réalise un chiffre d'affaires de 376 millions d'euros et affiche toujours des comptes bénéficiaires. Bien géré, il dispose d'une trésorerie de 42 millions d'euros. Un matelas confortable, mais insuffisant pour mener de front la nécessaire adaptation de ses titres de presse et le développement de relais de croissance dans le numérique et les services. Cette stratégie passe par un programme d'investissement de 50 millions d'euros. Sur le marché des seniors, le groupe règne avec son mensuel Notre Temps(800.166 exemplaires diffusion France payée) devant son concurrent Pleine Vie(766.000 exemplaires).
Papier contre Écran Il y a un peu plus de cinq ans, j'ai publiquement déclaré avoir résilié mon abonnement au New York Times. Je n'avais alors aucun problème avec le Times en lui-même, sa ligne éditoriale ou sa façon de traiter le Moyen-Orient, les minorités ethniques, la religion et le sexe (entre autres sujets sensibles pouvant amener certains lecteurs à se désabonner). Si je ne voulais plus de la version papier, c'était avant tout parce qu'avec son élégante nouvelle mouture, le site du New York Times était devenu un meilleur vecteur d'information que le quotidien papier en tant que tel. publicité Autre argument en faveur de la version Internet: le site était gratuit (la version papier me coûtait alors 621,40 dollars par an). Nostalgie du New York Times papier Et pourtant, moins d'un an après ma résiliation, j'avais rendu les armes: la version papier New York Times m'était à nouveau livrée chaque jour. Un moins bon souvenir des articles Mais non. Plus de souvenirs sur le papier qu'en ligne Jack Shafer
L'ex-majordome du Pape condamné à un an et demi de prison La justice du Vatican a condamné aujourd'hui Paolo Gabriele à 1 an et demi de prison pour avoir volé et diffusé des documents confidentiels appartenant à Benoît XVI. Le Tribunal a condamné l'accusé à trois ans de prison, mais a immédiatement réduit la peine de moitié en raison de ses services rendus à l'Eglise et sa conscience d'avoir nui au pape, a expliqué le magistrat. L'accusation avait requis 3 ans de prison. Toutefois, il est très probable, comme cela a été déjà publiquement évoqué par des proches de Benoît XVI, que le Pape s'apprête à gracier sans tarder son ancien serviteur. LIRE AUSSI:» L'étrange procès du majordome de Benoît XVI
Les journalistes sont des travailleurs fatigués Les journalistes le savent, ils sont souvent suspectés, et très majoritairement mal aimés. Mais comment vivent-ils leur travail ? Selon un sondage réalisé en novembre dernier à l’occasion des assises du journalisme, 85 % des professionnels interrogés se disent heureux d’exercer le métier de journaliste. Cependant, plus de la moitié (53 %) estiment que leurs conditions d’exercice ne sont pas satisfaisantes. À leurs yeux, la dégradation des conditions de travail s’est même aggravée, puisque, en quatre ans, la satisfaction a chuté de 70 % à… 47 %. 76 % jugent que l’exercice de leur métier a évolué « plutôt négativement ». Ce sentiment de dégradation des conditions de travail des journalistes, toutes les enquêtes menées sur ce sujet le corroborent. Ces conditions altèrent le sens du travail bien fait. « Je pars moins souvent qu’avant en reportage car il y a moins d’argent consacré aux déplacements », témoigne ainsi un confrère. Repères
Kindle : l’abonnement aux journaux est une mauvaise affaire En plus d’une large offre d’ebooks, Amazon.fr propose aux utilisateurs de Kindle de s’abonner à plusieurs quotidiens français (ou internationaux) et magazines. Deux formules de paiement sont proposées, l’abonnement au mois ou l’achat au numéro. Les prix sont dans les fourchettes habituelles d’un abonnement numérique tandis que l’achat à l’unité peut être très attractif sur certaines publications. Cependant, l’abonnement à ces versions numériques n’est peut-être pas une si bonne affaire. Prenons les grands quotidiens nationaux français proposés : Le Figaro, les Échos, Le Monde et Libération. Une édition Kindle n’est pas d’un grand luxe et à tout à envier d’un PDF couleur ou d’une version pour iPad. Surtout lorsque l’on compare le prix des abonnements avec les offres proposées par les journaux sur leur site. Cette situation n’est pas limitée aux journaux français puisque jusqu’il y a peu, les abonnés Kindle du New York Times n’avaient pas accès à l’édition en ligne.
La presse quotidienne nationale veut taxer les acteurs du numérique Après le cinéma, l'audiovisuel et la musique, c'est au tour de la presse quotidienne de vouloir taxer Internet pour financer son développement. Le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN) va proposer aux candidats à la présidentielle une nouvelle taxe visant à financer la presse en ligne. Selon Les Echos, le président du SPQN, Marc Feuillée, estime en effet que la presse en ligne a contribué au succès du numérique dans l'hexagone sans en tirer suffisamment profit. Ainsi, malgré des audiences effectivement importantes, ces sites n'arrivent pas à trouver de business model (lire le dossier : Quel business model pour la presse en ligne ? Selon Marc Feuillée, les sites de presse papier devraient bénéficier d'un "mécanisme de redistribution de la valeur générée par le numérique". Le SPQN espère ainsi que le futur président se décide à taxer les fournisseurs d'accès à Internet, les portails, les moteurs de recherche et les fabricants.
Pressedu [Première] France Soir bascule au 100% numérique Alexandre Pougatchev, le propriétaire de France Soir, a annoncé officiellement vendredi dernier la fin de la version papier du quotidien. France Soir sera donc le premier quotidien français a basculer au tout numérique. Selon le milliardaire russe, le transfert pourrait s’effectuer d’ici le mois de décembre. Ces mesures visent à engendrer 1,2M € de recettes publicitaires l’année prochaine, puis 4,8M en 2015, contre 300 000 € actuellement. A la suite de cette annonce, les salariés se sont immédiatement mobilisés. Pour rappel, en août dernier, face à une situation budgétaire difficile, le quotidien La Tribune avait cessé de paraître sous sa forme papier pendant la période estivale: « une phase test d’une version 100% numérique ». Fondé par Pierre Lazareff quelques temps après la seconde guerre mondiale, France Soir s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires par jour dans les années 60.
999 calls treble as New Year revellers see in 2012 with the same old trouble 77 people arrested in London as 3,000 police officers flood the streetsAmbulance crews in the capital receive 2,333 calls By Rob Cooper Updated: 12:02 GMT, 16 August 2012 Emergency services were inundated with 600 calls an hour last night as revellers up and down Britain drank in 2012. Paramedics were stretched to the limit and in Cambridge a Territorial Army field hospital was set-up to deal with drunk partygoers. The London Ambulance Service said at the peak they were dealing with over 600 calls per hour which is more than three times as many as on a normal night. MANCHESTER: A man collapses on the pavement next to an ambulance as two revellers walk past eating a late night takeaway MANCHESTER: A man is stood slumped over in a doorway as two women walk by as they celebrate the New Year As people made their way home after seeing in 2012, city centres descended into violence as fights broke out and revellers collapsed on the pavements. NEWCASTLE: Happy New Year! Midnight - 1am: 527
Utilisation de tablettes numériques en CDI pour préparer le dossier de presse d'entrée à Sciences Po Le lycée Saint-Exupéry a signé une Convention d’Éducation Prioritaire avec Sciences Po Paris en 2002 qui offre la possibilité à des élèves de Terminale d’entrer en première année du collège universitaire. Les élèves de terminale doivent donc préparer un dossier contenant une revue de presse sur un sujet d’actualité, une note de synthèse et une note de réflexion qu’ils soutiennent devant un jury d’admissibilité interne au lycée. A l’issue de cette épreuve, ils passent l’oral d’admission à Sciences Po sous réserve d’avoir obtenu le Baccalauréat. Chaque élève est encadré par des enseignants (au moins 2) dès le mois de décembre. Six iPads et un ordinateur portable ont été prêtés par l’intermédiaire du projet Créatice pour la période allant des vacances de Noël aux vacances d’hiver, à l’occasion de la collecte d’articles que les élèves doivent effectuer dans le cadre de l’élaboration de leur revue de presse. 1. 2. 3. matériel prêté par Créatice