Pakistan. Avec le port de Gwadar, la Chine s’ouvre une voie rapide pour le pétrole Le port pakistanais de Gwadar devient une zone économique spéciale gérée par une compagnie chinoise. Un atout stratégique pour l’importation de pétrole par la Chine. Le port pakistanais de Gwadar a été officiellement placé sous le contrôle d’une entreprise chinoise le 11 novembre, ce qui permettra à la Chine de mieux contrôler le transport de pétrole, relate le South China Morning Post. La province pakistanaise du Baloutchistan cède à la société Chinese Overseas Ports la gestion d’une zone de 923 hectares pour une période de quarante-trois ans. La Chine est le plus grand importateur de pétrole brut du monde ; 80 % de ses importations proviennent du Moyen-Orient. Liaison terrestre en projet La liaison terrestre permettra alors à la Chine d’être moins dépendante des routes maritimes passant par le détroit de Malacca pour ses importations de pétrole.
"Le détroit de Gibraltar, espace de transit et espace de vie" N.Mareï, 2015 Le détroit de Gibraltar, espace de transit et espace de vie Depuis toujours, le détroit de Gibraltar est sous le regard et l’emprise du monde. De multiples influences l’ont traversé bâtissant au fil des siècles un espace singulier et nourrissant parfois l’ignorance, et d’autre fois, la complémentarité des rives. Des places portuaires, souvent en position d’extraterritorialité, ont toujours cherché à profiter de ce carrefour entre Europe, Afrique et Asie: Gibraltar, fermement tenu par les Britanniques depuis 1704; Tanger, objet de toutes les convoitises et qui devient une ville internationale entre 1925 et 1960; Algeciras et Tanger-Med, nouveaux rois du détroit, et archétypes de ce fonctionnement portuaire au service du réseau (Guillaume, 2002) et dé-spatialisé (Debrie et al., 2005). Entre brutalité des impacts de la mondialisation et recherche par les riverains de perspectives de développement, c’est un espace tiraillé qui émerge. Visualiser un territoire aux limites complexes
Match (verbal) Pékin-Washington en mer de Chine orientale, par Martine Bulard (Les blogs du Diplo, 30 octobre 2015) Les minuscules rochers des îles Spratleys, au milieu de la mer de Chine orientale, vont-ils déclencher une guerre entre les Etats-Unis et le Chine ? Nous n’en sommes pas encore là. Mais la guerre des mots et des symboles est lancée. En pleine session plénière du comité central du Parti communiste chinois (qui se réunit une fois par an), les Etats-Unis ont envoyé le 26 octobre un destroyer dans les eaux revendiquées par la Chine (12 milles marins du rocher Subi). Le destroyer américain USS-Lassen… Chacun accuse l’autre de provocations et d’aventurisme. Voir aussi « Le président chinois le plus puissant depuis Mao Zedong », Le Monde diplomatique, octobre 2015.En fait, Chinois et Américains essaient d’imposer leur propre « interprétation de la loi maritime internationale » bien que ni les uns ni les autres ne puissent prétendre à une telle légitimité (1) . Poudrières asiatiques Martine Bulard, Manière de voir nº 139, février - mars 2015
Match (verbal) Pékin-Washington en mer d... Accord pour diminuer la pollution du fret maritime Les cargos et porte-conteneurs utilisent un carburant chargé en soufre, l’un des plus sales au monde. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Eric Albert (Londres, correspondance) Certains l’ont surnommé « le sang impur de la mondialisation ». Les énormes cargos porte-conteneurs qui sillonnent les océans fonctionnent avec ce carburant, l’un des plus sales au monde, un résidu visqueux du pétrole, lourd et difficile à brûler. Ce pétrole « bunker » est ce qui reste après avoir raffiné les autres produits pétroliers – essence, naphta ou encore diesel – qui sont plus légers. Dans ce magma noir se trouvent des résidus de métal, de la cendre, et surtout beaucoup de soufre. « C’est vraiment un truc dégoûtant », résume John Maggs, de Seas at Risk, une coalition d’associations environnementales. Jeudi 27 octobre, l’industrie maritime a décidé de s’attaquer à la pollution de ce carburant. Lire aussi : Trafic de carburants toxiques en Afrique : une association porte plainte au Sénégal
Mer de Chine: Washington prêt à faire face à Pékin - Le Temps Le chef de la flotte américaine du Pacifique estime mercredi que la Chine a une attitude agressive. Des propos tenus dans un contexte de tensions entre Washington et Pékin 2 minutes de lecture Asie Etats-Unis Chine ATS Publié mercredi 14 décembre 2016 à 09:33. Les Etats-Unis sont prêts à faire face à la Chine si cette dernière maintenait ses revendications démesurées en mer de Chine du Sud, a déclaré mercredi le chef de la flotte américaine du Pacifique. Lire aussi: En mer de Chine du Sud, Pékin ignore la justice internationale La Chine a dénoncé à plusieurs reprises ce qu’elle considère comme une ingérence des Etats-Unis et de son allié japonais. «Nous ne permettrons pas qu’un secteur partagé soit unilatéralement fermé, peu importe le nombre de bases qui sont construites en mer de Chine du Sud», a déclaré l’amiral dans un discours prononcé à Sydney. Tensions entre Pékin et Washington Ces propos interviennent dans un contexte de tensions entre Pékin et Washington.
Cyrille Coutansais : «Presque tous nos échanges passent par les océans» La première carte, en guise de préambule de cet atlas, est un magnifique planisphère où n’apparaît que le contour des mers en bleu, les continents sont laissés en blanc. Non seulement l’océan couvre près des trois quarts de la surface du globe, mais il recèle aussi une grande part de nos ressources présentes et surtout futures, car encore non exploitées. La Terre est bleue. Atlas de la mer au XXIe siècle, dirigé par Cyrille P. Coutansais, directeur de recherches du Centre d’études stratégiques de la marine, aborde la mer dans tous ses états. Tout un monde parallèle y est décliné : les transports, la pêche, les ressources naturelles, les migrations et l’environnement, mais aussi le terrorisme, le piratage ou l’espionnage. La France est-elle encore une puissance maritime ? Qu’est-ce qui est le plus menacé dans les mers ? Le pire, c’est que nous ne le savons pas vraiment. La mer est le vecteur principal de la mondialisation ? Grâce à deux objets : le conteneur et le câble sous-marin.
El Niño, l’enfant terrible du climat est de retour Après cinq ans d’absence, le phénomène El Niño est réapparu dans l’océan Pacifique tropical. Ce nouvel épisode pourrait affecter de nombreuses régions du globe jusqu’au printemps 2016. Inondations en Amérique centrale, sécheresse en Indonésie et en Australie, perturbation de la mousson dans le Sud-Est asiatique, hivers plus humides ou plus froids qu’à l’accoutumée dans d’autres régions… Tel est le cortège de bouleversements climatiques qui devrait affecter la planète dans les prochains mois. Quand les alizés s’essoufflent Pour comprendre le rôle clé de l’atmosphère dans la genèse d’El Niño il faut tout d’abord avoir à l’esprit que la température de la surface de l’océan Pacifique tropical n’est pas uniforme, mais s’élève graduellement en direction de l’ouest. Comparaison entre une situation normale dans le Pacifique tropical et une situation El Niño. Lors d’une année El Niño, le régime des alizés faiblit drastiquement allant même jusqu’à s’inverser comme c’est le cas cette année.
Les vols chinois en mer de Chine font des vagues Après le Vietnam et les Etats-Unis, les Philippines ont protesté à leur tour mercredi, une semaine après les premiers atterrissages civils menés par la Chine sur l’archipel des Spratleys, en mer de Chine méridionale. Manille qualifie ces vols de «provocateurs» et dénonce la «violation d’un code informel». Dans un nouvel épisode d’un bras de fer diplomatique qui dure depuis huit jours, le Vietnam a de son côté rejeté «les déclarations erronées» de Pékin. Depuis 2013, Pékin cherche à asseoir sa souveraineté sur la mer de Chine au prix de travaux colossaux menés dans les archipels des Spratleys et des Paracels. A relirePékin blinde ses îlots en mer de Chine et «La Chine voudrait que l’ensemble de la région passe sous sa souveraineté» La semaine dernière, les médias chinois annonçaient l’atterrissage réussi de deux avions sur la piste de 3 km construite sur le récif de Fiery Cross, dans les Spratleys, à environ 1 000 kilomètres de l’île chinoise de Hainan, suivi d’un nouveau vol samedi.