Pakistan. Avec le port de Gwadar, la Chine s’ouvre une voie rapide pour le pétrole Le port pakistanais de Gwadar devient une zone économique spéciale gérée par une compagnie chinoise. Un atout stratégique pour l’importation de pétrole par la Chine. Le port pakistanais de Gwadar a été officiellement placé sous le contrôle d’une entreprise chinoise le 11 novembre, ce qui permettra à la Chine de mieux contrôler le transport de pétrole, relate le South China Morning Post. La province pakistanaise du Baloutchistan cède à la société Chinese Overseas Ports la gestion d’une zone de 923 hectares pour une période de quarante-trois ans. La Chine est le plus grand importateur de pétrole brut du monde ; 80 % de ses importations proviennent du Moyen-Orient. Liaison terrestre en projet La liaison terrestre permettra alors à la Chine d’être moins dépendante des routes maritimes passant par le détroit de Malacca pour ses importations de pétrole.
La Chine annonce la fin de la politique de l’enfant unique La Chine a annoncé officiellement, jeudi 29 octobre, la fin de la politique dite de l’enfant unique, en vigueur depuis 1979. Désormais, tous les couples auront l’autorisation d’avoir deux enfants, selon un communiqué du Parti communiste chinois (PCC). L’annonce, de portée historique, met fin à une politique souvent décriée pour ses abus –avortements forcés notamment. Elle était attendue après de nombreux appels en ce sens d’experts chinois d’agences officielles ou d’instituts de recherche. Un premier assouplissement avait été consenti en novembre 2013, un an après l’ascension de Xi Jinping à la tête de l’Etat-parti. Impératif économique Parfois présentée comme un cadeau du pouvoir politique relâchant son contrôle sur la vie privée des citoyens, la fin de l’enfant unique est en réalité un impératif économique et social pour la République populaire. Lire : La Chine pense au deuxième enfant Faible demande Les résultats de l’ouverture de 2013 demeurent mitigés.
Match (verbal) Pékin-Washington en mer de Chine orientale, par Martine Bulard (Les blogs du Diplo, 30 octobre 2015) Les minuscules rochers des îles Spratleys, au milieu de la mer de Chine orientale, vont-ils déclencher une guerre entre les Etats-Unis et le Chine ? Nous n’en sommes pas encore là. Mais la guerre des mots et des symboles est lancée. En pleine session plénière du comité central du Parti communiste chinois (qui se réunit une fois par an), les Etats-Unis ont envoyé le 26 octobre un destroyer dans les eaux revendiquées par la Chine (12 milles marins du rocher Subi). Le destroyer américain USS-Lassen… Chacun accuse l’autre de provocations et d’aventurisme. Voir aussi « Le président chinois le plus puissant depuis Mao Zedong », Le Monde diplomatique, octobre 2015.En fait, Chinois et Américains essaient d’imposer leur propre « interprétation de la loi maritime internationale » bien que ni les uns ni les autres ne puissent prétendre à une telle légitimité (1) . Poudrières asiatiques Martine Bulard, Manière de voir nº 139, février - mars 2015
Match (verbal) Pékin-Washington en mer d... Le Japon un pays en voie d’extinction ? / Actualités - Monde Economique Depuis des années, tous les rapports et toutes les projections parlent de la baisse à venir de la population japonaise. Pour autant, les politiciens nippons ne semblent pas prendre la mesure du danger qui pèse sur le pays. Décidé à faire bouger les choses, Hiroya Masuda, l'ex gouverneur de la très rurale province d'Iwate (Nord) a compilé et croisé les données de l'Institut National de la Population et celles de la Sécurité Sociale. De son travail est sorti un livre « Extinction Locale ». D'après les recherches de Hiroya Masuda, d'ici 2040, 896 villes et villages de l'Archipel vont être carrément rayés de la carte faute de population. Le phénomène touche toutes les parties du pays et même les grandes métropoles ne sont pas épargnées. Mais une des principales raisons du succès d'« Extinction Locale » est qu'il insiste sur le fait qu'une diminution de la population entraînera fatalement une baisse du nombre des électeurs et de celui des contribuables.
Mer de Chine: Washington prêt à faire face à Pékin - Le Temps Le chef de la flotte américaine du Pacifique estime mercredi que la Chine a une attitude agressive. Des propos tenus dans un contexte de tensions entre Washington et Pékin 2 minutes de lecture Asie Etats-Unis Chine ATS Publié mercredi 14 décembre 2016 à 09:33. Les Etats-Unis sont prêts à faire face à la Chine si cette dernière maintenait ses revendications démesurées en mer de Chine du Sud, a déclaré mercredi le chef de la flotte américaine du Pacifique. Lire aussi: En mer de Chine du Sud, Pékin ignore la justice internationale La Chine a dénoncé à plusieurs reprises ce qu’elle considère comme une ingérence des Etats-Unis et de son allié japonais. «Nous ne permettrons pas qu’un secteur partagé soit unilatéralement fermé, peu importe le nombre de bases qui sont construites en mer de Chine du Sud», a déclaré l’amiral dans un discours prononcé à Sydney. Tensions entre Pékin et Washington Ces propos interviennent dans un contexte de tensions entre Pékin et Washington.
Cyrille Coutansais : «Presque tous nos échanges passent par les océans» La première carte, en guise de préambule de cet atlas, est un magnifique planisphère où n’apparaît que le contour des mers en bleu, les continents sont laissés en blanc. Non seulement l’océan couvre près des trois quarts de la surface du globe, mais il recèle aussi une grande part de nos ressources présentes et surtout futures, car encore non exploitées. La Terre est bleue. Atlas de la mer au XXIe siècle, dirigé par Cyrille P. Coutansais, directeur de recherches du Centre d’études stratégiques de la marine, aborde la mer dans tous ses états. Tout un monde parallèle y est décliné : les transports, la pêche, les ressources naturelles, les migrations et l’environnement, mais aussi le terrorisme, le piratage ou l’espionnage. La France est-elle encore une puissance maritime ? Qu’est-ce qui est le plus menacé dans les mers ? Le pire, c’est que nous ne le savons pas vraiment. La mer est le vecteur principal de la mondialisation ? Grâce à deux objets : le conteneur et le câble sous-marin.
Japon : la renaissance par le vieillissement Rédigé le 13 décembre 2012 par La rédaction | La quotidienne Par Damien Durand On résume souvent le dilemme d’une Chine qui risque de rencontrer de gros soucis démographique à cause de l’enfant unique autour du bon mot “la Chine sera-t-elle vieille avant d’être riche ?” Une manière, peu élégante certes, de rattacher la vieillesse à une charge, un fardeau financier juste bon à plomber les comptes d’une nation et menant toute économie innovante et dynamique vers la voie inexorable du déclin. Au Japon, où le déclin démographique, lui, n’est plus une perspective mais une réalité qui a déjà commencé, le marché des produits et services aux personnes âgées a explosé, avec des perspectives de croissance intéressantes grâce vieillissement généralisée d’une population qui, n’ayant jamais connu ni la guerre ni la pauvreté, parvient à la retraite avec des besoins et les moyens financiers d’y répondre. Un marché durable donc, qu’il s’agit de conquérir.
Les vols chinois en mer de Chine font des vagues Après le Vietnam et les Etats-Unis, les Philippines ont protesté à leur tour mercredi, une semaine après les premiers atterrissages civils menés par la Chine sur l’archipel des Spratleys, en mer de Chine méridionale. Manille qualifie ces vols de «provocateurs» et dénonce la «violation d’un code informel». Dans un nouvel épisode d’un bras de fer diplomatique qui dure depuis huit jours, le Vietnam a de son côté rejeté «les déclarations erronées» de Pékin. Depuis 2013, Pékin cherche à asseoir sa souveraineté sur la mer de Chine au prix de travaux colossaux menés dans les archipels des Spratleys et des Paracels. A relirePékin blinde ses îlots en mer de Chine et «La Chine voudrait que l’ensemble de la région passe sous sa souveraineté» La semaine dernière, les médias chinois annonçaient l’atterrissage réussi de deux avions sur la piste de 3 km construite sur le récif de Fiery Cross, dans les Spratleys, à environ 1 000 kilomètres de l’île chinoise de Hainan, suivi d’un nouveau vol samedi.