Le cerveau d’un enfant varie selon la pédagogie qu’on lui applique Chercheuse en neurosciences cognitives affiliée à l’Inserm, Manuela Piazza a travaillé avec Céline Alvarez à l’école Jean-Lurçat de Gennevilliers. « Je me suis rendue plusieurs fois dans la classe de Céline Alvarez pour observer les enfants, faire des tests, comparer leurs performances cognitives par rapport à la moyenne de la population française, en termes de lecture et de calcul. Non seulement leurs résultats n'étaient pas inférieurs à la moyenne, comme on aurait pu s'y attendre – la plupart de ces enfants étant d'origine immigrée, donc objectivement confrontés à davantage de difficultés – mais ils étaient supérieurs ! Regarder des images d'un cerveau d'enfant, par nature plastique et flexible, changer en fonction du type de pédagogie qu'on applique est très impressionnant. La question du stress, en tant qu'inhibiteur des acquisitions, n'est plus à démontrer. Les neurosciences sont les seules à pouvoir nous renseigner sur la complexité de l'être humain.
De l’alignement curriculaire en enseignement explicite à l'adoption de stratégies métacognitives ! L'efficacité de l'enseignement présuppose qu’il y ait une correspondance, que l’on appelle alignement curriculaire, entre ce que prescrivent les programmes, ce que l’enseignant fait en classe et l'évaluation réalisée au terme des apprentissage. Tout cela repose sur différentes conditions et actions qui peuvent être renforcées par l’adoption de stratégies métacognitives. Conditions d’obtention de l’alignement curriculaire Clarification et matérialisation 1. 2. Planification et mise en pratique 1. 2. Evaluation et certification 1. 2. Une taxonomie des formes de connaissances Les élèves ont souvent besoin de comprendre l'information à différents niveaux afin de pouvoir l'utiliser de manière stratégique par la suite et développer la compétence de transfert dans différents contextes. Il existe toute une série de taxonomies de la connaissance. Connaissances déclaratives – le quoi Connaissances procédurales – le comment Connaissances conditionnelles – le quand & le pourquoi 1. 2. 1. 2. 3. 1. 2. 3.
Qu'est-ce que les neurosciences cognitives ? - Prim à bord Les progrès considérables accomplis ces dernières années grâce au développement des techniques d’imagerie cérébrale permettent d’apporter de nouvelles réponses sur le fonctionnement du cerveau. Ces avancées dans le domaine intéressent de fait l’éducation et questionnent les méthodologies d’apprentissage proposées aux élèves. De nombreux scientifiques partagent ainsi l’idée que l’enseignant devrait se saisir des éléments de connaissance sur le cerveau pour enseigner et adapter ses pratiques aux activités cognitives de l’élève. Sans chercher à couvrir ce vaste sujet dans un seul article nous avons rassemblé plusieurs acteurs, chercheurs engagés dans cette problématique qui exposent en quoi les neurosciences cognitives peuvent apporter des éléments d’éclairage dans les pratiques pédagogiques ? Définitions : Les sciences cognitives Les neurosciences La Neuroéducation Des conférences d’experts : Pour aller plus loin :
Les neuromythes en éducation Un neuromythe est une croyance erronée sur le fonctionnement du cerveau. De récentes études ont mis en évidence que plusieurs de ces neuromythes sont répandus en éducation, particulièrement dans la population enseignante. Shutterstock / NLshop Jérémie Blanchette Sarrasin, étudiante à la maîtrise en éducation à l’UQAM, et son directeur Steve Masson, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation à l’UQAM, présentent dans cet article les quatre neuromythes les plus fréquents en éducation. Un exemple de neuromythe bien connu est de croire que nous n’utilisons que 10 % de notre cerveau. Les styles d’apprentissage La dominance hémisphérique Mythe : Les différences sur le plan de la dominance hémisphérique (cerveau gauche, cerveau droit) expliqueraient les différences entre les apprenants. [Apprentissage : le cerveau est comme une forêt!] Les exercices de coordination Les intelligences multiples Pour en savoir plus [Consulter l’article] Référence : Blanchette Sarrasin, J. et Masson, S. (2017).
Lesson idea: multiple intelligence The theory of multiple intelligences came up in English in Mind this week. I knew it would really interest my students, so I decided to explore it a bit more. Here’s another idea to get your teens talking, and reflecting on their own skills/abilities. Lead in: I did a quick ‘unscramble the letters to make words’ task LEVECR = clever MARTS = smart ITELGINTLEN = intelligent Then I asked the students to complete the sentence: ‘Intelligence is…’ They came up with some pretty good definitions. Do you think you’re intelligent? What about your friends? Do you have to be good at every school subject to be ‘intelligent’? etc. Introducing multiple intelligences I put up this slide to generate ideas: We had a quick discussion on this as a class. Then I gave students these 8 pictures of different people: I asked them to rank the people in order 1-8, with 1 being ‘most intelligent’ and 8 being ‘least intelligent’. One student from each group visited the neighbouring table and listened to their ideas. Etc.
Pédagogie ouverte : présentation à partir d’un exemple La Pédagogie ouverte est une adaptation des concepts fondateurs de la démocratie ouverte au monde de l’éducation. Armel LeCoz et Cyril Lage ont réalisé un schéma très clair de la démocratie ouverte (organisée autour des trois piliers : coopération, transparence et participation). L’objectif est alors de voir comment ces mêmes principes peuvent se vivre dans un contexte de formation. Pédagogie ouverte Je vous propose de voir comment ils peuvent se décliner en analysant un module de formation de BTS IRIS de 38 heures. 1 – Premier pilier : la coopération Et premier aspect de la coopération : implanter ce module dans un contexte professionnel, nous nous sommes appuyé sur le concours dataconnexion, organisé par etalab, mission chargée de l’ouverture des données publiques et du développement de la plateforme française Open Data. Enfin, troisième aspect de la coopération : dépasser les silos disciplinaires. 2 – Deuxième pilier de la pédagogie ouverte : la transparence J'aime : J'aime chargement…
Ce que la recherche nous dit sur les styles d’apprentissage (ou retour sur un mythe tenace) La recherche sur les styles d’apprentissage, dont les origines remontent aux années 1930, a vu le jour en Europe occidentale et aux États-Unis et a réellement pris son essor depuis cinq décennies. Durant cette période, la densité des travaux de recherche a été fluctuante, mais connaît depuis plusieurs années un renouveau, sans doute lié à l’engouement pour la psychologie cognitive. La psychologie y tient toujours une grande place, comme pour les premières recherches, mais aussi la médecine, le management, l’industrie, la formation professionnelle. L’éducation et la formation constituent également un vaste champ d’exploration. De nombreux chercheur.e.s ont tenté de confronter leurs travaux en essayant d’identifier des méthodes permettant de comprendre les processus d’apprentissage des individus et de les classer selon une typologie visant à définir ce concept. De quoi parle t-on exactement ? Quel intérêt pour le(s) style(s) d’apprentissage ? Qu’attend-on de la recherche ? Psychométrie ?
Documentaire: Le Cerveau et ses Automatismes le pouvoir de l’inconscient Le cerveau et ses automatismes 1/2: La magie de l’inconscient Des séquences animées en 3D prouvent que notre capacité de raisonnement atteint vite ses limites et peine à influencer nos comportements. Des objets banals tels que des allumettes et des chaises permettent des expériences surprenantes quand ils sont manipulés par des chercheurs.Pour prouver le bien-fondé de leurs thèses, ces derniers n’hésitent pas à s’élancer sur une planche de surf ou à étudier les méthodes des prestidigitateurs. Autant de raisons de s’inquiéter parfois, notamment quand nous apprenons que notre cerveau prend les décisions sept secondes avant que nous en ayons conscience ! Le cerveau et ses automatismes 2/2 – Le pouvoir de l’inconscient L’amour est le domaine dans lequel nous sommes le plus assujettis à des automatismes inconscients, mais selon les individus, ce sont quatre cerveaux différents qui président au choix de l’élu(e).
Projet ATOL (ATTentif à l'écOLe. Développement en milieu scolaire d'ateliers d'apprentissage...) L’attention dite « exécutive » favorise de manière flexible les processus cognitifs les plus efficaces pour l’activité en cours et constitue un prérequis indispensable de toute forme d’apprentissage. Elle ne cesse d’être, à ce titre, réclamée par tous les enseignants auprès de leurs élèves, sans que ces derniers ne soient pourtant formés, à aucun moment de leur vie scolaire, à devenir maître de leur attention. Selon le père de la psychologie cognitive moderne, William James, « une éducation qui développerait cette faculté serait l’éducation par excellence » (James, 1890). Ce projet vise précisément la mise en place d’un programme de développement des capacités attentionnelles de l’enfant et de l’adolescent, expérimenté et utilisé en milieu écologique (la salle de classe) et déduit directement des résultats les plus récents des neurosciences cognitives.