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« Pour les désespérés, l’islamisme radical est un produit excitant »

« Pour les désespérés, l’islamisme radical est un produit excitant »
LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Propos recueillis par Soren Seelow Cet entretien a été réalisé avant les attentats qui ont touché Paris et Saint-Denis vendredi 13 novembre. Professeur de psychopathologie à l’université Paris-Diderot, dont il dirige l’UFR Etudes ­psychanalytiques, Fethi Ben­slama s’intéresse au fait religieux depuis les années 1980. Son premier essai sur la fondation subjective de l’islam sort en 1988 (La Nuit brisée, Ramsay), quelques mois avant l’affaire Salman Rushdie, dont il prendra la défense à la suite de la fatwa le ­condamnant à mort. En quoi la psychanalyse aide-t-elle à ­penser le succès de l’islamisme auprès d’une partie de la jeunesse ? Le phénomène de la radicalité a pris une telle dimension qu’elle nécessite une intelligibilité au croisement du politique, de l’histoire et de la clinique. « La presse a rapporté le cas de djihadistes qui avaient commandé en ligne l’ouvrage L’Islam pour les nuls. » Quels sont les ressorts de cet ­embrigadement ? Related:  EI

Abu Waf Waf, chien djihadiste, revendique l'attentat contre la chienne Diesel On le savait depuis plusieurs mois: L’état Islamique ne se contente pas de convaincre des idiots fans de Call of Duty de rejoindre les rangs de leur armée terroriste, mais également des animaux. C’est ainsi que depuis 1 an, on observe une recrudescence du nombre de chiens enrôlés de force dans DAESH. L’un des leaders de la force canine de DAESH, Abu Waf Waf, a d’ailleurs revendiqué ce matin l’attentat perpétré contre Diesel, la chienne de la police Nationale, qui récolte PLUS de partages et de messages d’amour que n’importe quel attentat produit dans le monde ces dernières années. Alerte INFO: Un autre djihadiste revendique la mort de Diesel Le chef canin de l’état islamique a annoncé que de nombreux autres chiens infidèles seraient massacrés dans ces prochains jours. Des commentaires parmi tant d’autres… Voici le message du journaliste indépendant, Sofiane, qui a analysé le message audio d’Abu Waf Waf. Commentaires

La France en guerre Rédacteur : Vincent Capdepuy La Cité est hébétée. Les morts sont là. Les vivants se rassurent. L’état d’urgence est d’abord à la révolte et à la vie. Continuons à vivre, à faire la fête, à voir ses amis, à discuter, à manger, à boire, à aimer, à faire de la musique – en pensant que dans l’archipel de Daech, al-Daoula al-islamiya (« l’État islamique ») les instruments ont été détruits. Enseignants, nous allons devoir écouter, rassurer, expliquer, s’interroger. Écouter, c’est donner la parole aux élèves, créer un cadre de confiance pour une libre expression, suspendre le jugement des uns et des autres. Expliquer, c’est entrer dans la complexité, et donc sortir de l’immédiateté de l’actualité. Rassurer, c’est, sans relativiser le choc, rétablir le risque d’attentat à sa juste probabilité. Et puis continuer d’enseigner, d’être au coté de nos élèves, encore et toujours. 15 novembre 2015 Suit un texte antérieur, à la temporalité décalée. Or qu’en est-il ?

Pour contribuer à la réflexion après les attentats du 13 novembre 2015 Suite à la vague d'attentats du 13 novembre dans le Xe et XIe arrondissement de Paris et à Saint-Denis, comme après ceux des 7 et 8 janvier 2015 contre la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo et contre un magasin casher à Paris, nous proposons une sélection de ressources universitaires publiées par des spécialistes de géographie et de géopolitique pour contribuer à l'analyse. Nous avons privilégié les ressources en ligne, en accès libre ou via le portail cairn.info. Les ressources les plus récentes sont mises en avant. Si les auteurs sont majoritairement des géographes et des géopoliticiens, ils peuvent être aussi des politistes, anthropologues, sociologues, historiens. Nous commençons par une sélection de documents clefs. Les liens sont valides au 14 novembre 2015. Sur le 13 novembre, Jacques Lévy, professeur de géographie et d’aménagement de l’espace à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, "Paris (Monde) : géographies du 13 novembre 2015 1. Débat : 2. Des termes à définir

Un an de "califat" : comprendre l'"Etat islamique" en 3 cartes > L'EI en 3 cartes | L'expansion locale | L'influence régionale | Les réactions internationales | Le 29 juin 2014, Abou Bakr Al-Baghdadi proclame le rétablissement d'un "califat islamique", se rebaptise "calife Ibrahim", et change le nom de son organisation terroriste en "Etat islamique". Un an plus tard, qu'en est-il de cet Etat autoproclamé à cheval entre l'Irak et la Syrie, de la résonance de ce califat dans les pays musulmans, et des réactions internationales ? Pour comprendre où en est l'"Etat islamique" aujourd'hui, découvrez trois synthèses en carte, et une sélection des meilleures analyses diffusées sur France Culture, alors que la chaîne consacre une journée spéciale à l''"Etat islamique". 1- L'expansion territoriale de l'"Etat islamique" en Irak et en Syrie Juin 2014 : le groupe jihadiste "Etat islamique en Irak et au Levant" fait flotter son drapeau sur les villes de Falloujah, de Raqqa, et dans quelques zones à la frontière turque.

« Nous payons les inconséquences de la politique française au Moyen-Orient » Exigeons que Paris cesse ses relations avec les régimes saoudien et qatari qui ont été les soutiens financiers de l’EI, réclament les historiens Sophie Bessis et Mohamed Harbi. Soyons réalistes, demandons l’impossible, clamaient dans les rues de Paris les utopistes de mai 1968. Etre réaliste aujourd’hui, c’est réclamer à ceux qui gouvernent d’aller aux racines de ce mal qui, le 13 novembre, a tué au moins 129 personnes dans la capitale française. Elles sont multiples, et il n’est pas question d’en faire ici l’inventaire. Nous n’évoquerons ni l’abandon des banlieues, ni l’école, ni la reproduction endogamique d’élites hexagonales incapables de lire la complexité du monde. Comme nous savons à quel point l’étroitesse des rapports entretenus dans tout le monde arabe entre les sphères politique et religieuse a pu faciliter son émergence, nous n’avons aucune intention simplificatrice. Sur l’islamisme d’abord. Le soutien apporté ces derniers mois au régime turc de M. Cécité volontaire

Riposte d’Anonymous aux attentats du 13 novembre : le vrai et le faux « Sachez que nous vous trouverons et que nous ne lâcherons rien. Nous allons lancer l’opération la plus importante jamais réalisée contre vous, attendez-vous à de très nombreuses cyberattaques. » Après les attentats du 13 novembre, le groupe informel de hackeurs Anonymous avait menacé l’Etat islamique (EI) dans plusieurs vidéos et messages publiés sur les réseaux sociaux. Lire aussi : Anonymous menace à nouveau l’Etat islamique Outre que, contrairement à ce qui a souvent été écrit, les Anonymous n’ont pas déclaré ce jour-là la guerre à l’EI – ils l’avaient déjà fait après les attentats de janvier –, de nombreuses informations, souvent erronées, circulent sur les réseaux sociaux. Notamment concernant la publication par le collectif de plusieurs listes de comptes Twitter liés à l’EI. Le compte@opparisofficial revendique 5 500 comptes de l’EI fermés Sur le site Web OpParis, on trouve certes une liste de plus de 5 000 comptes. 9 200 comptes Twitter publiés : l’information date de mars

Polémique. Pourquoi Paris suscite-t-il plus d’empathie que Beyrouth ? Les attentats de Paris ont provoqué une vague d’émotion très largement relayée par la presse internationale et les internautes, notamment sur leurs profils Facebook. Mais de nombreuses voix, à Beyrouth, à Moscou et ailleurs dénoncent une solidarité à géométrie variable. “Le 12 novembre à 18 heures, un double attentat secoue Bourj El-Barajneh, dans la banlieue sud de Beyrouth, faisant 44 morts. Le lendemain soir, 7 attaques, tuant 129 personnes, endeuillent Paris. Facebook réagit rapidement au drame survenu dans la capitale française et propose aux internautes de faire savoir à leurs ‘amis’ qu’ils sont en sécurité grâce au bouton ‘safety check’. Les Libanais, eux, n’ont pas eu cette possibilité. Le sentiment de beaucoup de Libanais, c’est que “les vies arabes comptent moins [que d’autres]. Les filtres tricolores appliqués sur les profils des utilisateurs de Facebook ont également créé la discorde sur les réseaux sociaux en Russie.

Diesel, la France, elle s’en moquait comme de sa première pâtée Elle s’appelait Diesel. Malgré son nom qui sent le macho de cinéma, c’était une chienne. Lancée par les forces de police du RAID dans la planque de terroristes à Saint-Denis, elle a été tuée par une explosion provoquée par une femme. Elle a fait sauter sa ceinture d’explosifs. Tout est nouvelle dans l’avalanche d’événements qui nous ensevelissent ces derniers jours. La mort d’un chien dans une opération de police, un bon chien, qui sniffait les bombes des méchants, en est une de plus. L’utilisation de chiens d’assaut et de chiens renifleurs d’explosif est indispensable dans de telles opérations, rappelle la police. Le #je suisunchien est créé pour rassembler les réactions. Un chien, ça vous regarde avec des yeux mouillés, ça vous émeut, ça vous prend aux tripes ou au cœur, loin du cerveau et de la raison. Mais là, on ne fait que dans la sensiblerie.

Pakistan : au moins 141 morts, dont 132 enfants, dans l'attaque d'une école Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Un commando taliban a attaqué, dans la matinée du mardi 16 décembre, une école accueillant des enfants de militaires à Peshawar, principale ville du nord-ouest du Pakistan, qui compte environ 4 millions d'habitants. En fin d'après-midi, l'armée pakistanaise a annoncé la fin des combats contre les six assaillants du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), à l'origine de l'attaque. Plusieurs organisations internationales et chefs d'Etat du monde entier ont condamné l'attaque terroriste, la plus meurtrière qu'ait connu le Pakistan. Voir aussi : Le récit de l'attaque d'une école par des talibans au Pakistan Que s'est-il passé à Peshawar ? Vers 10 h 30 (6 h 30 en France) six talibans déguisés en militaires ont pris d'assaut l'école, située dans les faubourgs de la ville de Peshawar. Lire aussi les explications de notre correspondant régional, Frédéric Bobin : Attaque des talibans contre une école de Peshawar Qu'est-ce que le TTP ?

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