Gadgets // Guérilla gardening France Le mot « guérilla » D’origine espagnole, « guérilla » signifie « petite guerre », une guerre où des francs-tireurs lancent des assauts sporadiques au lieu de combattre en masses. En 516 avant JC, les Scythes résistèrent à l’envahisseur en menant des raids nocturnes contre les lignes de ravitaillement au lieu de s’en tenir aux champs de bataille habituel. Des espagnols prirent le nom de « guérilleros » lors de leur combat pour repousser Napoléon et garder leur terres agricoles de subsistance. Si les soldats sont apolitiques et suivent les ordres, les guérilleros sont autonomes, ils n’ont pas le poids de la bureaucratie, ils sont des électrons libres et ne répondent qu’à leur propre cause. Ils sont à la fois commandants et simples soldats et c’est ce combat indépendant et auto-suffisant qui rend le combat si efficace. Certes certains diront que le mot « guérilla » est un terme guerrier mais il est aujourd’hui utilisé dans une logique non guerrière. ➝ Les guérilla d’hier à aujourd’hui :
La recette de Incredible Edible pour booster l'économie locale Donner plutôt que vendre : tel est le crédo du mouvement Incredible Edible (Les incroyables comestibles en français). Né en 2008 en Angleterre, cette organisation développe des potagers en libre-service qui font des émules partout dans le monde, la France y compris. Comment ça marche ? Quel est l’impact pour l’économie locale, les maraîchers locaux, et les marchands de légumes? Voici les explications de François Rouillay, coordinateur et animateur du mouvement en France. Article originalement publié sur le site de Incredible Edible. En fait, la réponse est simple. Food to share. Avec ce nouveau regard et cette nouvelle façon d’agir individuellement et collectivement, il y a un changement complet du cadre initial qui offre de nouvelles perspectives inédites. Du coup, chacun agit différemment dans son quotidien par la conscience qu’on est co-responsable et donc co-créateur du tout, c’est à dire de l’ensemble du système, de l’ensemble de la communauté locale. Le cas de l’apiculteur local
Green Guerrilla #1 : l’histoire New Yorkaise des premiers jardins communautaires Premier volet de notre dossier en plusieurs partie sur les “Green Guerillas”. Pour comprendre la naissance du mouvement des Green Guerrillas, il faut remonter dans les années 70 à New York, où la crise économique fait rage ! En conséquence, certains propriétaires d’immeubles préfèrent abandonner leurs immeubles et les laisser aux soins de la municipalité plutôt que de les entretenir pour rien. Cependant, la ville n’a pas plus de moyens et comme ces immeubles vieillissants menacent quelquefois de s’écrouler, la ville préfère ne pas prendre de risque et décide d’en raser certains. A cette époque, les services d’entretien des espaces verts n’en étaient qu’à leurs balbutiements, et il y avait déjà fort à faire avec les parcs et squares existants. Dans cette ambiance morose, une femme, artiste peintre à l’origine : Liz Christy, vivant dans le Lower East Side décide de réunir ses amis pour faire une chose futile mais belle : remettre du vert dans la ville. ++ Jardin de Liz Christy
100 sites pour consommer sans posséder Voici une première tentative (à ma connaissance) de création d’une liste d’initiatives françaises (ou ayant des activités en France) sur la consommation collaborative (voir la définition au bas de cet article). Dans cette liste, le parti pris a été d’indiquer les initiatives relevant des formes nouvelles d’échange entre particuliers (partage, troc, échange, location) ainsi que les nouveaux styles de vie collaboratifs (crowdfunding, coworking, colunching ...) mais aussi des initiatives se situant aux limites du sujet mais qui méritaient d’être mises en avant pour l’innovation sociale qu’elles représentent. N’hésitez pas à apporter vos contributions à cette liste collaborative ! Alimentation Achat groupé direct au producteur * * * * Don / Vente de produits issus de son jardin * * Colunching Livres
Carnet d'herboriste Bien manger, mais à quel prix ? Avec 58 milliards d'euros par an, les subventions accordées à l’agriculture représentent le deuxième poste budgétaire le plus coûteux de l’Union européenne. Les intentions de départ étaient vertueuses : aider les petits agriculteurs, stabiliser les prix alimentaires, assurer les approvisionnements et favoriser les exportations. Quelques décennies plus tard, la situation est catastrophique. Les exploitations de taille modeste ne peuvent plus survivre, tandis que les grosses, qui pratiquent l'agriculture et l'élevage à une échelle industrielle, prospèrent. La qualité des produits s’en ressent, tandis que se multiplient les atteintes à l’environnement et les mauvais traitements infligés aux animaux. Les documentaristes ont mené une enquête approfondie sur l’attribution des subventions, notamment en matière de production de lait, de pêche et de fabrication du pain.
Guerilla gardening France | Origines EN COUR DE RÉÉCRITURE Février 2015 Le mot « guérilla » Nous faisons parti du mouvement de la « green guerilla », de RTF (reclaim the fields), des TAZ (temporary autonomous zone), des Diggers, du squat… D’origine espagnole, « guérilla » signifie « petite guerre », une guerre où des francs-tireurs lancent des assauts sporadiques au lieu de combattre en masses. Des Espagnols prirent ainsi le nom de « guérilleros » lors de leur combat pour repousser Napoléon et conserver leur terres agricoles de subsistance. En 516 avant JC, les Scythes résistèrent à l’envahisseur en menant des raids nocturnes contre les lignes de ravitaillement au lieu de s’en tenir aux champs de bataille habituel. Certes certains diront que le mot « guérilla » est un terme guerrier mais il est aujourd’hui utilisé dans une logique non guerrière. Pour finir ce terme est encore utilisé aujourd’hui comme un trait d’humour face au possible réactions policière face à des « criminels » qui plantent des fleurs et des légumes.
RESSOURCE0 Art contemporain & écologie L’angélique | Se connaître angélique © secrets de plantes L’angélique archangélique, ou herbe aux anges ou herbe au saint-esprit, Angelica archangelica L. de la famille des Apiaceae est une splendide ombellifère; elle est facilement reconnaissable à sa taille (plus de 2m), son port altier, ses larges feuilles engaînantes, ses inflorescences tellement en ombelles qu’elles en sont sphériques, et surtout à son inimitable parfum.L’angélique, qui pousse à l’état sauvage en Scandinavie, s’est souvent naturalisée dans les endroits humides de régions plus méridionales : il lui faut avoir les pieds humides et la tête au soleil. Usages Ses nombreux emplois la désignent comme une de nos plus précieuses plantes : condiment, excellent médicament, belle plante décorative tout à la fois. Composition chimique et utilisations actuelles La racine d’angélique renferme : - des glucides représentés par des oses (fructose, glucose, ombelliférose) et par des osides (amidon, pectine, saccharose) - des composés phénoliques dont : . stéroïdes
Détroit, laboratoire du monde d'après le néolibéralisme - Décroissance forcée Des trottoirs et des parkings vides longent les vastes avenues. Une enfilade de magasins aux rideaux baissés quadrille le centre-ville de Détroit, berceau de l’industrie automobile américaine. Les banderoles « à vendre » et « à louer » se succèdent sur les façades des bâtiments. 80 000 logements seraient abandonnés, soit près de un sur cinq. Avec ses maisons saccagées, brûlées ou envahies par la végétation, « Motor City » donne l’impression d’une ville fantôme. Symbole de cette déroute, Détroit vient d’être mis sous la tutelle d’un « coordinateur d’urgence » pour au moins un an. « Pendant les soixante-dix dernières années, les habitants de Détroit ont cru à tort que leurs vies étaient liées à General Motors, Ford et Chrysler, explique Maureen Taylor, militante depuis des années dans la lutte contre la pauvreté. Exode urbain Empruntant l’autoroute qui traverse la ville d’Est en Ouest, Peter Landon s’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence, au sommet du pont enjambant Red-River.
Info en partage : fabriquer des bombes à graines ! - Revenir à l'accueil en cliquant ici ! Source : Les seed bombs utilisées aujourd’hui s’inspirent d’une technique empruntée au japonais Masanobu Fukuoka (décédé en 2008) et père de l’agriculture du “non-agir”, encore appelée agriculture naturelle ou permaculture. Du coup, comme le printemps pointe le bout de son nez, nous vous proposons une petite recette pour fabriquer vos propres bombes de graines, afin de réveiller le Guerrilla Gardener qui sommeille en vous ! Toute bonne seed bomb est composée : d’un mix de grainesd’1/3 de lombricompostde 2/3 d’argile Etape 1 : mélangez le 2/3 - 1/3 d’argile et de lombricompost Etape 2 : Ajoutez y votre mélange de graines Etape 3 : Versez de l’eau pour humidifier jusqu’à obtenir une pâte compacte et mélanger Etape 4 : Malaxez pour former de petites boules Etape 5 : C’est prêt, allez semer !