Les rumeurs prolifèrent sur les réseaux sociaux après les attentats de Paris C'est malheureusement presque devenu une habitude lors des événements de cette ampleur, des rumeurs et autres détournements sont largement diffusés sur les réseaux sociaux. La même femme aurait donc échappé à plusieurs si l'on en croit le message qui accompagne un photomontage largement partagé ces dernières heures sur Twitter : la bombe du marathon de Boston, "shooting at school" et les attentats de Paris. Sauf que... Le collage des trois femmes en bas de l'image vient des Etats-Unis. Il a été utilisé par des adeptes de la théorie du complot pour tenter de montrer que les massacres de Sandy Hook, d'Aurora et l'attentat de Boston étaient des inventions du gouvernement et des médias. Sauf qu'il s'agit de femmes différentes : A lire aussi : Non, la même femme n'apparaît pas à chaque tuerie aux Etats-Unis La photo du haut a donc été ajouté au photomontage américain. Sauf que.. C'est un petit texte d'hommage à la France qui a été partagé à de très nombreuses reprises sur les réseaux sociaux.
Attentats à Paris : l'hommage des dessinateurs aux victimes Par Francetv info Mis à jour le , publié le Dans un élan qui rappelle celui qui a suivi les attentats de janvier et la tuerie de Charlie Hebdo, de nombreux illustrateurs et dessinateurs de presse ont rendu hommage, avec leur crayon, à Paris et aux victimes des attaques du vendredi 13 novembre. >> Suivez les dernières informations et les éditions spéciales de France Télévisions dans notre direct Jean Jullien : Il est l'un des premiers à avoir partagé son dessin, représentant une tour Eiffel dans le symbole "Peace and Love". Louison : L'illustratrice parisienne a publié plusieurs dessins, dont celui-ci, inondé de rouge. Joann Sfar : Sur son compte Instagram, l'auteur de bande dessinée Joann Sfar reprend la devise de Paris, "Fluctuat nec mergitur". Bidu : Le jeune dessinateur Bidu écrit sur Facebook : "Je voudrais vous faire un dessin pouvant un instant vous faire oublier ce drame mais comme vous, l'incompréhension, la douleur et les larmes m'en empêchent. Baudry : Plantu : Arnold Schwarzenegger :
Rassurer, consoler puis réfléchir : comment parler des attentats aux enfants? • Dans la tête des enfants Comment en parler aux enfants? Comment leur transmettre les valeurs de tolérance, de respect, comment développer l'esprit critique, ouvrir à la culture, à la pensée, à l'humour, à l'empathie... Comment par l'éducation éviter ces horreurs?.. Pas de solution miracle mais gardons au cœur la foi laïque qui doit animer chaque parent, chaque enseignant, chaque éducateur : Donnons la parole aux enfants, trouvons les mots justes, apprenons leur à réfléchir, à s'écouter, à débattre, aiguisons leur esprit critique, transmettons sans relâche les Humanités, les Arts, les Cultures... Bien sûr le lendemain des attentats, il faut consoler, rassurer les enfants avec des mots simples et justes : leur dire que le mal existe malheureusement, mais que nous pouvons le combattre, que les adultes sont là pour les protéger, qu'à la maison ou à l'école ils ne risquent rien, que ces événements sont très rares. Tomi UNGERER, Jean de la lune, L’école des Loisirs. RASCAL, Coté cœur, L’école des loisirs. D.
Attentats à Paris : comment en parler aux enfants ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Mattea Battaglia Une fin chaotique de match de football, des scènes d’émotion, des institutions fermées… Autant de manières par lesquelles les enfants ont été touchés par les attentats de vendredi soir. Jean-Luc Aubert, psychologue, spécialiste de l’enfant et de l’adolescent, donne des pistes aux parents sur la manière d’aborder la question en famille. » Suivez la situation en direct Tous les foyers se sont réveillés, ce matin, partagés entre sidération et angoisse. Plus qu’à l’événement en lui-même, les enfants sont réceptifs à l’angoisse de leurs proches. En parler simplement, d’accord, mais avec quels mots ? Il est préférable, auprès des plus jeunes, de rester simple, de résumer les principaux faits : « Il y a eu des attentats à Paris, avec des morts. » Avant l’âge de l’école primaire, il est inutile d’en dire plus. Les enfants posent des questions auxquelles, souvent, les parents n’ont pas de réponse.
Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir et débattre avec les élèves Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées. Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif
Attaques terroristes : quatre idées pour en parler aux enfants Par Tatiana Lissitzky Mis à jour le , publié le En parler, ou se taire ? Depuis les attentats qui ont touché la France la semaine dernière, certains parents se sentent démunis. Comment faire comprendre l'atrocité aux plus jeunes ? Mais surtout, comment aborder le sujet ? Francetv info vous conseille quatre ressources pour entamer le dialogue et amener les plus jeunes à mieux comprendre les événements. 1Les revues pour enfants et adolescents Si vous ne savez pas comment aborder le sujet, plusieurs revues destinées aux enfants et aux adolescents peuvent être utiles pour poser les bases d'une discussion. Les autres titres des éditions PlayBac Presse, Mon Quotidien, L'Actu et L'Eco destinés à un public plus âgé (de 10 à 18 ans), sont aussi diffusés gratuitement sous forme d'éditions spéciales. De la même façon, Le Journal des Enfants, qui explique chaque semaine l'actualité aux 8-14 ans, a choisi de consacrer cette semaine six pages de son numéro aux attaques terroristes. 3Une vidéo explicative
Primaire : Agnès Florin : Que faire lundi matin ? Que faire dans sa classe lundi matin après les fusillades parisiennes ? Professeure de psychologie, spécialiste de l'école maternelle, Agnès Florin invite à laisser s'exprimer les enfants et à donner toute sa place au sens du collectif. Lundi matin, les enseignants vont se retrouver à l'école face aux enfants. Quels conseils leur donner ? Beaucoup d'enfants ont entendu parler des attentats. Pour les enfants sans lien particulier avec les événements, il est important de leur donner la possibilité d'exprimer ce qu'ils appris ou vu à la télévision. Evitons de parler à leur place, de leur donner des explications ou des descriptions. Cet échange peut passer par la parole. Après cette expression, le rôle du maitre c'est aussi de rassurer. Il y a aussi des enfants qui ont vu ou entendu directement des choses parce qu'ils vivent dans les quartiers où les attentats ont eu lieu, ou qui ont été concernés par leurs proches. Pour eux il est important de s'exprimer.
Le plan VIGIPIRATE Qu’est-ce que le plan Vigipirate ? Le plan Vigipirate est un plan gouvernemental qui relève du Premier ministre et associe tous les ministères. Il est un outil central du dispositif français de lutte contre le terrorisme, qui prend acte du maintien durable de cette menace à un niveau élevé. C’est un dispositif permanent de vigilance, de prévention et de protection, qui s’applique en France et à l’étranger, et qui associe tous les acteurs du pays : l’Etat, les collectivités territoriales, les opérateurs susceptibles de concourir à la protection et à la vigilance, les citoyens. Il est alimenté par l’évaluation de la menace terroriste faite par les services de renseignement, et en cas d’attaque terroriste, il peut être prolongé par des plans d’intervention spécifiques qui mettent en œuvre des moyens spécialisés. Au total, il contient environ 300 mesures. En savoir plus sur l'action de l'Etat face aux risques majeurs A quoi sert Vigipirate ? Le plan Vigipirate poursuit trois grands objectifs :
Comment parler à ses enfants des attentats? | Carole Bloch PSYCHO - L'horreur, l'angoisse, l'abomination, la panique. Nous nous réveillons tous ce matin ébranlés. Les émotions de tristesse, de peur, mais aussi de colère nous envahissent. Ils ont encore attaqué, tué dans la masse des innocents sortis un vendredi soir. Et ce matin, alors que vous êtes encore sous le choc, vos enfants arrivent avec leurs questions et leurs peurs également. "Est-ce que nous aussi on est en danger?" Quelques heures après ces terribles nouvelles qui nous ravagent, comment trouver les bons mots pour en parler aux jeunes enfants. Si nous-mêmes sommes bouleversés et dans la peur, comment ne pas le communiquer à nos enfants? N'oublions pas que nous sommes une base de sécurité pour eux. Avec les plus jeunes (4/6 ans), vous pouvez expliquer ce qui s'est passé, comme si vous racontiez une histoire en parlant des méchants et des gentils, sans avoir peur des mots. Pourquoi éviter de ne rien leur dire Le plus important est d'ouvrir le dialogue.
Comment parler des attentats à ses enfants ? - Slate Vous avez le droit d'être tristes, et même de pleurer. A la suite des attentats du 7 janvier, la journaliste Nadia Daam racontait comment elle avait parlé des événements à sa fille. Comment d'autres pouvaient en parler à leurs enfants. Nous le republions à l'issue des attentats du 13 novembre. Ce soir là, je suis rentrée. Sasha, ma fille, était embêtée parce qu'elle avait perdu son «permis piéton» glané lors d'un cours de sensibilisation routière. Douze personnes avaient été exécutées et parmi elles, Charb, avec qui je travaillais parfois et à qui on disait, en le voyant se pointer au travail avec ses deux gardes du corps «Fais gaffe! Alors, à ma fille qui me demande pourquoi je chiale, je réponds «parce que c'était une journée triste. J'ai vu ce genre de tweets, et je me suis dit que c'est vrai ce serait bien, un mode d'emploi. Pourtant, il y a bien une marche à suivre, des écueils à éviter, des mots à choisir. On ne se cache pas pour pleurer En 2013, la psychologue Nancy S. Que taire?