Attaques à Paris : les rumeurs et les intox qui circulent Dans le sillage des fusillades à Paris et en région parisienne, de nombreuses réactions de soutien ont émergé sur les réseaux sociaux, mais aussi des rumeurs et de fausses informations. Le gouvernement a mis en garde contre la propagation de ces rumeurs et édité un guide de bonne conduite, les #MSGU, ou pratique des Médias sociaux en gestion d’urgence. Voici les principales, ainsi que l’explication de leur caractère erroné. 1. Non, quatre policiers n’ont pas été tués Des chaînes d’information et quelques sites ont diffusé durant la nuit une information erronée évoquant quatre policiers tués en neutralisant les assaillants au Bataclan, qui s’est répandue très rapidement. En revanche, un policier en civil, qui n’était pas en service, a été tué rue de Charonne. 2. D’autres médias ont pu donner des informations non avérées, comme dans ce tweet, très relayé. En réalité, il n’y a eu aucune confirmation sur des fusillades ou des victimes aux Halles, à Belleville, au Trocadéro ou à République. 3.
Quelle pédagogie pour aborder les attentats du 13 novembre 2015 à Paris avec Éléments de précaution Ce qui change par rapport aux événements de janvier 2015 : il ne s’agit plus de se demander si ces gens-là « l’avaient cherché ? ». Clarifier la notion de « guerre » Il faudrait ne pas parler d’une « guerre en France », mais le mot est utilisé par les politiques et les médias. Ce qu’est un état d’urgence L’exécutif et les forces de police pourront désormais : Interdire la circulation des personnes ou des véhicules. Loi n° 55-385 du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence. Types de réactions sensibles. Les propos qui amalgament le monde musulman à ces terroristes et les propos qui tendent à se réjouir de ces actes (« Les Français l’ont bien mérité, ils n’avaient pas à attaquer »). Les propos des élèves et l’avis de leurs parents ou proches Des actions de réflexion avec les parents peuvent aussi s’avérer importantes. Proposition de structuration du moment de parole avec les élèves/étudiants 4 - Rassurer sur la sécurité de l’espace dans lequel on se trouve.
Actualités - Savoir accueillir la parole des élèves après les attentats terroristes en Ile-de-France Comment organiser le dialogue avec les élèves le lundi 16 novembre ? En solidarité avec les victimes et leurs familles, le Président de la République a demandé qu'une minute de silence soit organisée le lundi 16 novembre 2015. Il appartient au directeur d'école et au chef d'établissement d'organiser un temps de regroupement des élèves dans les classes ou la cour de l'école et de l'établissement pour ce moment de recueillement individuel et collectif dans cette journée. Dans les deux cas, chaque enseignant doit encadrer sa classe durant ce temps de recueillement, dont la forme doit prendre en compte l'âge des élèves. Ce temps de recueillement sera précédé d'un échange d'au moins une heure entre les élèves et les enseignants dans chaque classe. C'est à ces conditions qu'une minute de silence sera faite avec les élèves, en signe de recueillement collectif, ou de réflexion personnelle silencieuse sur la gravité des faits qui se sont déroulés dans Paris et en Seine-Saint-Denis vendredi.
Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir et débattre avec les élèves Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées. Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif
QUELLE PEDAGOGIE POUR ABORDER LES ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE 2015 A PARIS AVEC DES ELEVES ? Quelle pédagogie pour aborder les attentats du 13 novembre 2015 à Paris avec des élèves ?Synthèse d’un travail réalisé le 14/11/15 par un collectif d’enseignants du primaire à l’université (ICEM34/CRAP-Cahiers Pédagogiques/…), Sylvain Connac Pour l'ICEM34 et PIDAPI, Roseline Ndiaye, Présidente du CRAP-CahiersPédagogiques, Jean-Charles Léon, Emilie Kochert, Jérome Train, Cyril Lascassies,... Eléments de précautions :Ce qui change par rapport aux événements de janvier 2015 : il ne s’agit pas de reprocher des faits aux victimes. Ecrire, défendre la liberté, se détendre en buvant un coup, manger par gourmandise, regarder un match sportif, écouter un concert.... ne sont pas permis par les extrémistes auteurs de ces attentats.- Clarifier la notion de « guerre » : ne pas parler d’une « guerre en France », mais le mot est utilisé par les politiques et les médias. Proposition de structuration du moment de parole avec les élèves/étudiants : Quelques textes de positionnement éthique
Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées. Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif
Les #MSGU : en cas de crise, sur les réseaux sociaux, adoptez le réflexe citoyen ! Si les médias sociaux constituent un nouveau canal de communication pour la puissance publique, leur utilité ne saurait se limiter à cette fonction. Ils présentent aussi pour elle l’opportunité d’associer les citoyens dans une démarche moins descendante et plus participative, notamment en situation de crise. C’est tout l’objet des #MSGU, ou pratique des Médias Sociaux en Gestion d’Urgence. Il s’agit pour l’Etat de s’appuyer, en cas par exemple de catastrophe naturelle, sur des internautes volontaires et mobilisés, à la fois pour diffuser l’information officielle fiable sur la crise, et remonter de l’information de terrain, via tous les moyens offerts par le web social : tweets, photos géolocalisées, cartes interactives, outils contributifs ... Dans le cadre d’une réflexion commune avec l’association VISOV, le SIG travaille depuis septembre 2014 à intégrer l’approche #MSGU à la communication gouvernementale et préfectorale. Avoir le réflexe #MSGU Vous êtes au cœur de l’événement.
Pour contribuer à la réflexion après les attentats du 13 novembre 2015 Suite à la vague d'attentats du 13 novembre dans le Xe et XIe arrondissement de Paris et à Saint-Denis, comme après ceux des 7 et 8 janvier 2015 contre la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo et contre un magasin casher à Paris, nous proposons une sélection de ressources universitaires publiées par des spécialistes de géographie et de géopolitique pour contribuer à l'analyse. Nous avons privilégié les ressources en ligne, en accès libre ou via le portail cairn.info. Les ressources les plus récentes sont mises en avant. Si les auteurs sont majoritairement des géographes et des géopoliticiens, ils peuvent être aussi des politistes, anthropologues, sociologues, historiens. Nous commençons par une sélection de documents clefs. Les liens sont valides au 14 novembre 2015. Sur le 13 novembre, Jacques Lévy, professeur de géographie et d’aménagement de l’espace à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, "Paris (Monde) : géographies du 13 novembre 2015 1. Débat : 2. Des termes à définir
Attentats à Paris : non, tout n'est pas fiable sur les réseaux sociaux Après les attaques meurtrières qui se sont déroulées à Paris et à Saint-Denis, de nombreuses rumeurs et fausses informations ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux. La préfecture de police de Paris a appelé à "ne pas diffuser de fausses informations". Le gouvernement a même mis en place un guide de bonne conduite sur les réseaux sociaux en situation d'urgence. Non, ce ne sont pas les terroristes Dès les premières fusillades, un portrait commence à circuler sur Instagram et Twitter montrant une personne présentée comme l'un des assaillants. La photo circule abondamment sur les réseaux sociaux, en pleine prise d'otages au Bataclan, alors même que les forces de l'ordre n'ont pas communiqué sur l'identité des terroristes. Une seconde photo circule à partir de samedi sur les réseaux sociaux, montrant un homme avec un gilet pare-balles et un coran à la main. Non, quatre policiers n'ont pas été tués Non, les terroristes n'ont pas été tués à Bagnolet Non, ce n'est pas le Bataclan #Paris.
Philippe Meirieu : Prendre soin de l'humain Nous savions que la vie était fragile, que l'humain c'était par moments et que la démocratie était menacée par les forces archaïques qui habitent encore le monde. Nous savions que, face à la vacuité de nos modèles économiques fondés sur la consommation compulsive, notre occident peinait à offrir un autre idéal que l'assujettissement aux intégrismes. Nous savions que tout ce qui nous tient à coeur est mortel et que l'obscurité absolue peut, un jour, faire oublier l'espoir de toute lumière... Que cette nuit terrible où nous avons éprouvé la terreur de la pénombre, nous rappelle notre fragilité et notre finitude. Qu'elle renforce ainsi notre détermination à prendre soin de toute vie, de toute pensée libre, de toute ébauche de solidarité, de toute joie possible. Prendre soin de la vie et de l'humain, avec une infinie tendresse et une obstination sans faille, est, aujourd'hui, la condition de toute espérance. Philippe Meirieu
Attentats du 13 novembre: Comment expliquer le terrorisme aux enfants? - L'Express Styles Presque un an après les attentats de Charlie Hebdo et la prise d'otages dans une épicerie casher à Porte de Vincennes, la France est de nouveau en proie aux attaques terroristes. Une série d'attaques simultanées a fait ce vendredi 13 novembre plusieurs dizaines de morts à Paris, ainsi qu'autour du stade de France, où avait lieu le match France-Allemagne. Couvert par les médias, le sujet sensible du terrorisme nécessite d'être abordé pour contenir l'éventuelle inquiétude qu'il provoque et limiter son impact dans les foyers français. Répondre à toutes les questions "Le dialogue est la clé", assure Anne Bacus, psychologue clinicienne spécialiste de la famille. Evitez cependant d'édulcorer la vérité. Le choc des images Difficile d'y échapper. >>> A lire aussi: Attentats terroristes, comment ne pas céder à la psychose? Anne Bacus ajoute: "Les adolescents ont davantage conscience du bien et du mal, de la vie et de la mort. Continuer à vivre normalement Et après?
EMC 4ème/3ème - Par qui notre liberté est-elle menacée ? - La p@sserelle -Histoire Géographie- Ils assistaient à un concert de rock, buvaient un verre à la terrasse d’un café, dinaient au restaurant, regardaient un match de foot : le vendredi 13 novembre à Paris, des civils qui partageaient librement du bon temps ensemble ont été les cibles de terroristes. Le lendemain, le président de la République François Hollande désignait les auteurs de ces actes barbares : « Ce qui s’est produit hier à Paris et à Saint-Denis est un acte de guerre, et, face à la guerre, le pays doit prendre les décisions appropriées. Un acte commis par une armée terroriste, Daech, contre ce que nous sommes, un pays libre qui parle à l’ensemble de la planète. #1. Un terroriste est une personne qui utilise la violence armée et la terreur pour imposer ses idées. [youtube] [youtube] [youtube] Cette carte montre les pays majoritairement sunnites et les pays majoritairement chiites dans le monde #2. #3. vidéo #4. #5.
Attentats à Paris : comment en parler aux enfants ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Mattea Battaglia Une fin chaotique de match de football, des scènes d’émotion, des institutions fermées… Autant de manières par lesquelles les enfants ont été touchés par les attentats de vendredi soir. Jean-Luc Aubert, psychologue, spécialiste de l’enfant et de l’adolescent, donne des pistes aux parents sur la manière d’aborder la question en famille. » Suivez la situation en direct Tous les foyers se sont réveillés, ce matin, partagés entre sidération et angoisse. Plus qu’à l’événement en lui-même, les enfants sont réceptifs à l’angoisse de leurs proches. En parler simplement, d’accord, mais avec quels mots ? Il est préférable, auprès des plus jeunes, de rester simple, de résumer les principaux faits : « Il y a eu des attentats à Paris, avec des morts. » Avant l’âge de l’école primaire, il est inutile d’en dire plus. Les enfants posent des questions auxquelles, souvent, les parents n’ont pas de réponse.
Consignes de sécurité applicables dans les établissements relevant du ministère Actuellement l'ensemble du territoire est placé au niveau : VIGIPIRATE "SECURITE RENFORCÉE - RISQUE ATTENTAT" La lutte contre le terrorisme est une priorité absolue du Gouvernement, dont la stratégie a été définie dans le plan d’action contre la radicalisation et le terrorisme (PART), rendu public le 9 mai 2016. Relevant du Premier ministre, le plan VIGIPIRATE est un outil central du dispositif français de lutte contre le terrorisme dans la mesure où il associe tous les acteurs nationaux – l’Etat, les collectivités territoriales, les opérateurs publics et privés et les citoyens – à une démarche de vigilance, de prévention et de protection. Télécharger l'infographie (PDF) Le ministère rappelle les consignes suivantes aux personnels de l'Éducation nationale, aux parents d'élèves et aux élèves : Une attention particulière doit être portée aux abords de l'établissement, en évitant tout attroupement préjudiciable à la sécurité des élèves. Consignes spécifiques aux établissements du premier degré