EN IMAGES. Les attentats de Paris à la une des journaux du monde entier Par Bastien Hugues Mis à jour le , publié le "Carnages à Paris", "La guerre en plein Paris", "L'horreur", "Paris en sang", "Le carnage", "Massacre in Paris", "Terror en Paris"… Les attaques perpétrées vendredi 13 novembre à Paris, dans laquelle au moins 127 personnes ont trouvé la mort et 180 ont été blessées, sont à la une de la presse du monde entier, samedi. >> Suivez la situation minute par minute dans notre direct Des quotidiens nationaux et régionaux français aux journaux américains, britanniques, espagnols, turcs, italiens, hollandais… Francetv info a compilé dans l'image ci-dessous plusieurs dizaines de ces unes.
Attentats du vendredi 13 novembre : comment parler des images violentes aux enfants ? Certaines émissions télévisées, en particulier les journaux d’informations, ne sont pas adaptées à la jeunesse. « Jusqu’à 10-12 ans, les parents ne devraient pas laisser un enfant seul devant la télévision au moment des actualités. C’est une première précaution », affirme Harry Ifergan, psychologue et spécialiste du développement de l'enfant. Pour autant, difficile d’échapper pour les plus jeunes aux images des attentats à Paris qui ont pris une large place dans l’ensemble des journaux télévisés, qui ont relayé de terribles images de cette agression. Parler des terroristes aux enfants - Les Maternelles Il ne réagit pas… Devant ces scènes, l’enfant ne manifeste parfois aucun signe de rejet ou de crainte… Celles-ci ne l’auraient donc pas atteint ? « Quelques minutes pour débriefer » Comment le rassurer Il serait risqué de penser qu’un enfant peut tout comprendre seul. Inutile de dramatiser L’esprit critique Des clefs pour comprendre Expliquer la valeur de la laïcité aux enfants - Les Maternelles
Actualités - Savoir accueillir la parole des élèves après les attentats terroristes en Ile-de-France Comment organiser le dialogue avec les élèves le lundi 16 novembre ? En solidarité avec les victimes et leurs familles, le Président de la République a demandé qu'une minute de silence soit organisée le lundi 16 novembre 2015. Il appartient au directeur d'école et au chef d'établissement d'organiser un temps de regroupement des élèves dans les classes ou la cour de l'école et de l'établissement pour ce moment de recueillement individuel et collectif dans cette journée. Dans les deux cas, chaque enseignant doit encadrer sa classe durant ce temps de recueillement, dont la forme doit prendre en compte l'âge des élèves. Ce temps de recueillement sera précédé d'un échange d'au moins une heure entre les élèves et les enseignants dans chaque classe. C'est à ces conditions qu'une minute de silence sera faite avec les élèves, en signe de recueillement collectif, ou de réflexion personnelle silencieuse sur la gravité des faits qui se sont déroulés dans Paris et en Seine-Saint-Denis vendredi.
Dossier spécial sur les attentats de Paris - 1jour1actu Les attentats terroristes qui ont frappé Paris le 13 novembre dernier soulèvent de multiples questions : qui sont les terroristes de l’organisation État islamique ? Pourquoi s’en prennent-ils à la France ? 1jour1actu te propose des articles et des vidéos pour mieux comprendre. Après les attentats qui ont frappé Paris, vendredi 13 novembre, les Parisiens sont venus déposer des bougies et des fleurs en mémoire des victimes devant les lieux des différentes attaques. (© LIONEL BONAVENTURE / AFP) Comment parler aux enfants des attentats de Paris ? Marie-Anne Denis Directrice générale Milan Presse Le vendredi 13 novembre, à Paris, plusieurs attaques terroristes liées les unes aux autres ont eu lieu. Feuilleter le dossier spécial Télécharger le dossier spécial pour les enfants (pdf) Télécharger la fiche parents (pdf) Télécharger les vidéos du dossier spécial attentats Les terroristes de l'État islamique sont contre les valeurs de la République Comment agit l'organisation État islamique ?
“Pour empêcher le risque de la logique guerrière : la citoyenneté terrienne" Acteur du mouvement altermondialiste, penseur des nouveaux indicateurs de richesse, analyste de la psychologie collective, Patrick Viveret pose un regard original sur les tourments du monde. Nous l’avons rencontré dimanche, à Paris, à l’orée d’une marche historique. Reporterre - Pourquoi avez-vous participé au rassemblement d’hier ? J’ai participé à la manifestation citoyenne pour la liberté, la fraternité et contre les logiques meurtrières. Mais je ne participe pas au détournement de cette manifestation par un certain nombre d’acteurs. Je plaide pour que les organisations citoyennes soient le plus loin possible du cortège des officiels. La récupération de cette marche par les partis politiques, ou la présence de chefs de gouvernement connus pour leurs atteintes à la liberté, ne vous a-t-elle pas fait hésiter ? J’ai des amis qui n’ont pas participé à la manifestation parisienne, parce que c’est sur Paris que le problème se pose surtout. C’est la question de la nature du divin.
Il y a des actes barbares, il n’y a pas de Barbares Ce texte a déjà été publié sur Reporterre le 20 mars dernier. Au lendemain des terribles attentats qui se sont déroulés à Paris le 13 novembre au soir, et qui ont provoqué la mort d’au moins 128 personnes, nous le republions, dans l’émotion, et dans la réflexion. Patrick Viveret A menace globale il faut une riposte globale, déclare un responsable tunisien après les attentats de Tunis venant après ceux de Paris, de Copenhague, de Tunis... Certes, mais encore faut-il ne pas se tromper de menace si l’on ne veut pas que la riposte soit inadaptée ou pire contre-productive. Car si à l’évidence, nous sommes en présence d’un conflit mondial qui peut toucher n’importe quel pays à n’importe quel moment, qui concerne tout autant l’échelle planétaire que l’échelle locale de nos cités, il y a deux approches radicalement différentes de l’analyse et de la stratégie à mettre en œuvre. Il y a des actes barbares, il n’y a pas de Barbares Simple nuance de vocabulaire dira-t-on ?
Attentats de Paris : en quoi consiste le deuil national de trois jours décrété par François Hollande ? Par Camille Caldini Mis à jour le , publié le François Hollande a décrété trois jours de deuil national, au lendemain des attentats qui ont fait au moins 129 morts et 352 blessés, à Paris, vendredi. Selon le décret publié dimanche 15 novembre au Journal officiel (JO) numéro 0265, "les 15 novembre, 16 novembre et 17 novembre 2015 sont déclarés jours de deuil national en hommage aux victimes des attentats commis à Paris le 13 novembre 2015". >> Suivez en direct les dernières informations sur l'enquête Comment est-il décidé ? Le deuil national est une décision prise par décret, signé par le chef de l'Etat. Quelles sont les conséquences ? C'est la seule modalité un peu précise : les drapeaux sont mis en berne et hissés à mi-mât sur les édifices publics, pour toute la durée du deuil national. Est-ce une première en France ? Oui, c'est la première fois en France qu'une période de deuil national s'étend sur trois jours.
Attentats à Paris - Charlie Hebdo : que dire aux enfants Comment gérer un tel évènement lorsque l’on est parent ? Claude Halmos : Il n’y a pas à gérer quoi que ce soit. On ne gère pas le fait d’être bouleversé. On l’est, c’est normal de l’être et on ne peut pas faire semblant. Comment leur expliquer ? Les enfants sentent l’angoisse des adultes. Il faut lui raconter les faits, le plus sobrement possible, en évitant les détails et tout ce qui pourrait prêter à encore plus d’images effrayantes que l’enfant se fabriquerait. Comment apaiser leur inquiétude une fois que les évènements sont expliqués ? En leur expliquant deux choses. La deuxième chose, c’est de leur expliquer la mission des forces de police, le renforcement du plan Vigipirate.
Primaire : Agnès Florin : Que faire lundi matin ? Que faire dans sa classe lundi matin après les fusillades parisiennes ? Professeure de psychologie, spécialiste de l'école maternelle, Agnès Florin invite à laisser s'exprimer les enfants et à donner toute sa place au sens du collectif. Lundi matin, les enseignants vont se retrouver à l'école face aux enfants. Beaucoup d'enfants ont entendu parler des attentats. Pour les enfants sans lien particulier avec les événements, il est important de leur donner la possibilité d'exprimer ce qu'ils appris ou vu à la télévision. Evitons de parler à leur place, de leur donner des explications ou des descriptions. Cet échange peut passer par la parole. Après cette expression, le rôle du maitre c'est aussi de rassurer. Il y a aussi des enfants qui ont vu ou entendu directement des choses parce qu'ils vivent dans les quartiers où les attentats ont eu lieu, ou qui ont été concernés par leurs proches. Pour eux il est important de s'exprimer. Lundi va être le moment de réactiver le collectif.
Attentats à Paris: il faut parler de "guerre" aux enfants. Cacher la vérité est une erreur Des secours devant le bar le Carillon, théâtre de l'un des attentats meurtriers à Paris le 13 novembre 2015. (Jacques Brinon/AP/SIPA) Les attentats simultanés qui viennent de se produire à Paris sont d’une immense gravité. Comme pour ceux de janvier, il va falloir les expliquer à nos enfants et ne pas leur cacher la vérité. Prononcer le mot "guerre" Il est extrêmement important de sortir du déni de la gravité du drame. Il est violent de parler de "guerre" mais il est encore plus violent de le taire. Expliquer pourquoi on a peur Si le discours des parents reste édulcoré, les enfants ne comprendront pas pourquoi les adultes sont angoissés, pourquoi le foot du samedi est annulé, pourquoi la sortie à Disney n’a pas lieu. Une fois que l’on explique ce qu’il se passe, on peut mettre des dispositifs en place et gérer le traumatisme. Apprendre à vivre avec Il est urgent d’éduquer les enfants, comme les adultes, à vivre avec la peur. Or si on veut contrôler la peur, il faut pouvoir l’anticiper.
Rassurer, consoler puis réfléchir : comment parler des attentats aux enfants? • Dans la tête des enfants Comment en parler aux enfants? Comment leur transmettre les valeurs de tolérance, de respect, comment développer l'esprit critique, ouvrir à la culture, à la pensée, à l'humour, à l'empathie... Comment par l'éducation éviter ces horreurs?.. Pas de solution miracle mais gardons au cœur la foi laïque qui doit animer chaque parent, chaque enseignant, chaque éducateur : Donnons la parole aux enfants, trouvons les mots justes, apprenons leur à réfléchir, à s'écouter, à débattre, aiguisons leur esprit critique, transmettons sans relâche les Humanités, les Arts, les Cultures... Bien sûr le lendemain des attentats, il faut consoler, rassurer les enfants avec des mots simples et justes : leur dire que le mal existe malheureusement, mais que nous pouvons le combattre, que les adultes sont là pour les protéger, qu'à la maison ou à l'école ils ne risquent rien, que ces événements sont très rares. Tomi UNGERER, Jean de la lune, L’école des Loisirs. RASCAL, Coté cœur, L’école des loisirs. D.
Attentats à Paris : comment en parler aux enfants ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Mattea Battaglia Une fin chaotique de match de football, des scènes d’émotion, des institutions fermées… Autant de manières par lesquelles les enfants ont été touchés par les attentats de vendredi soir. Jean-Luc Aubert, psychologue, spécialiste de l’enfant et de l’adolescent, donne des pistes aux parents sur la manière d’aborder la question en famille. » Suivez la situation en direct Tous les foyers se sont réveillés, ce matin, partagés entre sidération et angoisse. Dans beaucoup d’entre eux, aussi, il a fallu répondre aux questions des plus petits. Plus qu’à l’événement en lui-même, les enfants sont réceptifs à l’angoisse de leurs proches. En parler simplement, d’accord, mais avec quels mots ? Il est préférable, auprès des plus jeunes, de rester simple, de résumer les principaux faits : « Il y a eu des attentats à Paris, avec des morts. » Avant l’âge de l’école primaire, il est inutile d’en dire plus.