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Attentats du vendredi 13 novembre : comment parler des images violentes aux enfants ?

Attentats du vendredi 13 novembre : comment parler des images violentes aux enfants ?
Certaines émissions télévisées, en particulier les journaux d’informations, ne sont pas adaptées à la jeunesse. « Jusqu’à 10-12 ans, les parents ne devraient pas laisser un enfant seul devant la télévision au moment des actualités. C’est une première précaution », affirme Harry Ifergan, psychologue et spécialiste du développement de l'enfant. Pour autant, difficile d’échapper pour les plus jeunes aux images des attentats à Paris qui ont pris une large place dans l’ensemble des journaux télévisés, qui ont relayé de terribles images de cette agression. Parler des terroristes aux enfants - Les Maternelles Il ne réagit pas… Devant ces scènes, l’enfant ne manifeste parfois aucun signe de rejet ou de crainte… Celles-ci ne l’auraient donc pas atteint ? « Quelques minutes pour débriefer » Comment le rassurer Il serait risqué de penser qu’un enfant peut tout comprendre seul. Inutile de dramatiser L’esprit critique Des clefs pour comprendre Expliquer la valeur de la laïcité aux enfants - Les Maternelles

Libération.fr – Le P'tit Libé Attentats de Paris : Comment réagir face aux questions des enfants ? 14 novembre 2015 Les attentats que nous connaissons depuis hier, 13 novembre, nous choquent tous. Nous vous proposons, parents, adultes, de relire cette interview de la pédopsychiatre Catherine Jousselme qui, au moment des attentats de janvier 2015, nous expliquait comment les enfants réagissent à des évènements violents de ce type et comment nous pouvons leur en parler. Les enfants, petits et grands, qu’ils aient été confrontés à l’information directement ou pas, ressentent cette atmosphère et nos sentiments très vifs. La première chose à faire, quel que soit l’âge de vos enfants, est de les informer directement. Il faut leur expliquer ce qui s’est passé : un attentat, des morts, des gens qui ne veulent pas qu'on exprime librement ses idées. Avec un petit de moins de 6 ans, Catherine Jousselme conseille de ne pas montrer d’images et d’en rester à l’information de base. Les enfants plus grands, jusqu’à 10 ou 11 ans, doivent pouvoir en parler.

Dossier spécial sur les attentats de Paris - 1jour1actu Les attentats terroristes qui ont frappé Paris le 13 novembre dernier soulèvent de multiples questions : qui sont les terroristes de l’organisation État islamique ? Pourquoi s’en prennent-ils à la France ? 1jour1actu te propose des articles et des vidéos pour mieux comprendre. Après les attentats qui ont frappé Paris, vendredi 13 novembre, les Parisiens sont venus déposer des bougies et des fleurs en mémoire des victimes devant les lieux des différentes attaques. (© LIONEL BONAVENTURE / AFP) Comment parler aux enfants des attentats de Paris ? Marie-Anne Denis Directrice générale Milan Presse Le vendredi 13 novembre, à Paris, plusieurs attaques terroristes liées les unes aux autres ont eu lieu. Feuilleter le dossier spécial Télécharger le dossier spécial pour les enfants (pdf) Télécharger la fiche parents (pdf) Télécharger les vidéos du dossier spécial attentats Les terroristes de l'État islamique sont contre les valeurs de la République Comment agit l'organisation État islamique ?

Serge Tisseron : Que faire lundi au collège ou au lycée ? Que faire lundi quand on est professeur en collège ou au lycée ? Psychologue, psychanalyste et psychiatre de métier, Serge Tisseron est bien connu des enseignants, notamment pour ses travaux sur les écrans et les jeunes. Il présente les points sur lesquels les enseignants doivent mettre l'accent suite aux fusillades. Lundi matin les enseignants seront en classe avec leurs élèves. L'apprentissage de la démocratie est la seule réponse au terrorisme. A partir de 9 à 12 ans, les enfants ont la capacité de se mettre émotionnellement à la place des autres. Là où l'enseignant peut intervenir c'est pour mettre l'accent sur la solidarité. Ce que peut faire aussi l'enseignant c'est donner des repères. Après les attentats de janvier, le ministère a décrété une minute de silence qui a posé pas mal de problèmes. Les événements sont très différents de ceux de janvier. L'école française ne développe pas assez les compétences sociales et particulièrement l'empathie. Le jeu de Serge Tisseron

Pour vous aider à parler des attentats avec vos enfants Après les attentats, des livres pour parler aux enfants A partir de 3 ans Si on parlait de la mort, du Dr Catherine Dolto et Colline Faure-Poirée. Des pages les plus colorées possible pour explorer le deuil. La pédiatre Catherine Dolto y explique que cacher la mort d’un proche à un enfant, au lieu de le protéger, peut faire plus de mal que de bien. Elle donne des mots pour parler aux tout petits, définir la mort, ce «grand mystère», et ce que c’est que vivre, grandir et mûrir. À lire aussi Le P'tit Libé consacré aux attentats à Paris Juste un petit bout ! C’était pas gagné. Pilotin de Léo Lionni Il s’appelle Pilotin. A partir de 5 ans Les questions des tout-petits sur les méchants de Marie Aubinais Parce que la justice, l’égalité ou le respect sont des valeurs universelles, des contes venus du monde entier (Burkina Faso, Italie, Scandinavie ou des Indiens Cherokee) répondent à ces Questions des tout-petits sur les méchants. Le ciel d’Anna, de Stian Hole Le nuage bleu, de Tomi Ungerer Rarement on a autant aimé un nuage. A partir de 7 ans

Attentats de Paris : comment en parler aux enfants J.Cl. | 14 Nov. 2015, 16h20 | MAJ : 14 Nov. 2015, 17h34 Les attentats de Paris et de Saint-Denis sont dans toutes les conversations, tous les textos. Lundi, les enfants en parleront nécessairement entre copains dans la cour. Il est dès lors essentiel d'en discuter à la maison, dès ce week-end. Parler avec des mots simples. « Tu as dû voir que Maman/Papa était un peu perturbé, et que le téléphone sonnait beaucoup. Donner « un cadre raisonnable ». Pas de détails sur la violence des assauts, l'aveuglement des tireurs, ni les mouvements de panique, ni les attaques suicide. Pour les plus grands, qui vont demander ou se demander pourquoi des terroristes s'en prennent à la France, on peut leur répondre très simplement pour faire peur et imposer leurs idées. Autoriser ses enfants à poser des questions. Mettre des noms. En revanche, mieux vaut éviter le mot « fou » pour que les plus petits ne fassent pas d'amalgame avec le monsieur un peu borderline qui chante été comme hiver à son balcon.

Communiqué de presse de Najat Vallaud-Belkacem, à la suite des attentats terroristes qui ont frappé Paris et la Seine-Saint-Denis À la suite des attentats terroristes qui ont frappé Paris et la Seine-Saint-Denis, la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem, adresse toutes ses pensées aux familles et proches des victimes, aux blessés. L’ensemble des services de l’Éducation nationale est mobilisé sur tout le territoire. La ministre a communiqué aux recteurs les consignes suivantes : Les écoles, établissements scolaires et universitaires, fermés ce week-end dans les académies de Paris, Créteil et Versailles, seront rouverts ce lundi. Des cellules psychologiques sont déployées dans les écoles, collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur, en Île-de-France, où les élèves, leurs familles et les personnels de l’Éducation ont été particulièrement affectés, mais aussi ailleurs à la demande des directeurs d’école et chefs d’établissement. Une minute de silence sera respectée dans l’ensemble des écoles, établissements scolaires et universitaires.

Attentats à Paris : comment en parler aux enfants ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Mattea Battaglia Une fin chaotique de match de football, des scènes d’émotion, des institutions fermées… Autant de manières par lesquelles les enfants ont été touchés par les attentats de vendredi soir. Jean-Luc Aubert, psychologue, spécialiste de l’enfant et de l’adolescent, donne des pistes aux parents sur la manière d’aborder la question en famille. » Suivez la situation en direct Tous les foyers se sont réveillés, ce matin, partagés entre sidération et angoisse. Plus qu’à l’événement en lui-même, les enfants sont réceptifs à l’angoisse de leurs proches. En parler simplement, d’accord, mais avec quels mots ? Il est préférable, auprès des plus jeunes, de rester simple, de résumer les principaux faits : « Il y a eu des attentats à Paris, avec des morts. » Avant l’âge de l’école primaire, il est inutile d’en dire plus. Les enfants posent des questions auxquelles, souvent, les parents n’ont pas de réponse.

Message de Najat Vallaud-Belkacem à la communauté éducative suite aux attentats du 13 novembre À la suite des attentats terroristes du 13 novembre, Najat Vallaud-Belkacem a souhaité s'adresser aux personnels de l'éducation qui prendront en charge les élèves en classe, dès lundi. Pour les accompagner dans ces temps d'échanges, des ressources spécifiques sont mises à leur disposition. La ministre renouvelle son soutien aux enseignants et salue par avance leur professionnalisme et leur mobilisation. Madame, Monsieur, Les attentats terroristes qui ont frappé Paris et la Seine-Saint-Denis ce vendredi 13 novembre ont atteint une nouvelle fois le cœur de notre République et nous ont tous bouleversés. En tant que professionnel de l’éducation, vous serez dès lundi devant vos élèves, des plus jeunes aux plus âgés. Enfin, comme l'a décidé le Président de la République, une minute de silence sera respectée dans l’ensemble des services publics ce lundi 16 novembre. L'École de la République transmet aux élèves une culture commune de la tolérance mutuelle et du respect.

Attentats à Paris: il faut parler de "guerre" aux enfants. Cacher la vérité est une erreur Des secours devant le bar le Carillon, théâtre de l'un des attentats meurtriers à Paris le 13 novembre 2015. (Jacques Brinon/AP/SIPA) Les attentats simultanés qui viennent de se produire à Paris sont d’une immense gravité. Comme pour ceux de janvier, il va falloir les expliquer à nos enfants et ne pas leur cacher la vérité. Prononcer le mot "guerre" Il est extrêmement important de sortir du déni de la gravité du drame. Il est violent de parler de "guerre" mais il est encore plus violent de le taire. Expliquer pourquoi on a peur Si le discours des parents reste édulcoré, les enfants ne comprendront pas pourquoi les adultes sont angoissés, pourquoi le foot du samedi est annulé, pourquoi la sortie à Disney n’a pas lieu. Une fois que l’on explique ce qu’il se passe, on peut mettre des dispositifs en place et gérer le traumatisme. Apprendre à vivre avec Il est urgent d’éduquer les enfants, comme les adultes, à vivre avec la peur. Or si on veut contrôler la peur, il faut pouvoir l’anticiper.

Actualités - Savoir accueillir la parole des élèves après les attentats terroristes en Ile-de-France Comment organiser le dialogue avec les élèves le lundi 16 novembre ? En solidarité avec les victimes et leurs familles, le Président de la République a demandé qu'une minute de silence soit organisée le lundi 16 novembre 2015. Il appartient au directeur d'école et au chef d'établissement d'organiser un temps de regroupement des élèves dans les classes ou la cour de l'école et de l'établissement pour ce moment de recueillement individuel et collectif dans cette journée. Dans les deux cas, chaque enseignant doit encadrer sa classe durant ce temps de recueillement, dont la forme doit prendre en compte l'âge des élèves. Ce temps de recueillement sera précédé d'un échange d'au moins une heure entre les élèves et les enseignants dans chaque classe. C'est à ces conditions qu'une minute de silence sera faite avec les élèves, en signe de recueillement collectif, ou de réflexion personnelle silencieuse sur la gravité des faits qui se sont déroulés dans Paris et en Seine-Saint-Denis vendredi.

Marcel Rufo nous explique comment parler des attentats aux enfants ? - Milan presse Suite aux attentats du vendredi 13 novembre à Paris, nous avons demandé à Marcel Rufo, pédopsychiatre, de nous donner des conseils sur la meilleure manière de parler de ces événements tragiques à nos enfants. Faut-il faire le premier pas et parler des attentats aux enfants, ou vaut-il mieux attendre qu’ils nous en parlent ? Marcel Rufo : Honnêtement, si vous pensez que vos enfants ne sont pas au courant, vous vous leurrez. Il ne faut pas réfléchir comme ça. Comment devons-nous adapter notre discours selon les âges ? Pour les 2 à 5 ans, l’histoire des assassinats ne signifie pas grand-chose, car la notion de mort n’est pas acquise. À partir de 5 ans, jusqu’à 7 ou 8 ans, les enfants ont intégré l’idée de mort. Pour les autres, plus grands et en primaire, il faut leur parler clairement, avec des mots vrais, même si vous devez manifester votre émotion. Pour tous, il faut rappeler la notion civique de nation. Quels types de détails peut-on donner à un enfant ? Et la radio ?

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