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Attentats du 13/11/2015 : ressources pour échanger en classe

Attentats du 13/11/2015 : ressources pour échanger en classe
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Attentats de Paris : comment répondre aux questions des enfants ? 14 novembre 2015 Les attentats que nous connaissons depuis hier, 13 novembre, nous choquent tous. Nous vous proposons, parents, adultes, de relire cette interview de la pédopsychiatre Catherine Jousselme qui, au moment des attentats de janvier 2015, nous expliquait comment les enfants réagissent à des évènements violents de ce type et comment nous pouvons leur en parler. Les enfants, petits et grands, qu’ils aient été confrontés à l’information directement ou pas, ressentent cette atmosphère et nos sentiments très vifs. Il faut leur expliquer ce qui s’est passé : un attentat, des morts, des gens qui ne veulent pas qu'on exprime librement ses idées. Avec un petit de moins de 6 ans, Catherine Jousselme conseille de ne pas montrer d’images et d’en rester à l’information de base. Les enfants plus grands, jusqu’à 10 ou 11 ans, doivent pouvoir en parler. Cependant les enfants ne réagissent pas tous de la même façon et certains seront plus touchés que d’autres malgré l’attention des parents.

Scenes de guerre en zone de paix Par Aris MESSINIS Des enfants se blottissent sous des couvertures de survie après leur arrivée à Lesbos en octobre. (AFP/Aris Messinis) LESBOS (Grèce), 10 novembre 2015 - Ce qui me choque le plus dans cette couverture, c'est de me dire qu'on n'est pas en zone de guerre. Qu'on travaille en zone de paix. J'ai travaillé en Syrie et en Libye. A Lesbos, la souffrance humaine ne diffère pas de celle qu'on croise dans une guerre. Le corps d'un enfant noyé sur une plage de Lesbos. C'est dur aussi d'avoir à traduire les difficultés des gens, leur souffrance, alors qu'on ne court soi-même aucun danger. Aris Messinis transporte un enfant sur le rivage à Lesbos. Il y a tellement de bateaux, parfois on se concentre sur un seul. Un bateau rempli de migrants coule au large de Lesbos, fin octobre. Les bébés, c'est ce qui me touche le plus. Des médecins tentent de réanimer un enfant qui était sur un bateau ayant coulé près de Lesbos, fin octobre. Je préfère ne plus y penser. J'essaie de rendre cela.

Parler des attentats avec les élèves Voici quelques échanges nés des interrogations suscitées par la nécessité d'échanger avec nos élèves sur ces moments douloureux. "En hommage aux victimes, en soutien de leurs proches et pour nous, au-delà d'une seule minute de silence, accordons-nous quinze minutes d’échanges." Pour initier le dialogue Des ressources sur le site des cahiers pédagogiques Médias sociaux en situation d'urgence et réflexes citoyens Vidéo de Serge Tisseron :Faut-il parler des attentats aux enfants Papier d’Ostiane Mathon Les conseils de Chouyo lus sur twitter ce matin,1- Que dire aux enfants. Sur Eduscol : Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Rassurer, consoler par Philomag « le barbare, c’est celui qui croit à la barbarie »«Celui-là, en effet, ne voit plus l’autre comme tel, mais comme une anomalie qu’il faudrait éliminer. »Claude Lévi-Strauss PARIS - Louis Aragon Louis Aragon Pensant aussi

Dire l'indicible. Comment parler des attentats avec vos élèves. Comment dire l’indicible ? Comment évoquer avec vos élèves lundi les terribles événements survenus ce week-end à Paris ? Comment réagir face aux questions des enfants ? Des questions difficiles que beaucoup d’enseignants se posent ce week-end sombre pour la République. « L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde » Nelson Mandela Plusieurs ressources ci-dessous ont été publiées au moment des attentats contre Charlie Hebdo en janvier dernier. Il faut absolument en parler aux enfants ! Liens : Article de son blog. – Vidéo sur le site de l’émission Les maternelles Professeure de psychologie, spécialiste de l’école maternelle, Agnès Florin invite à laisser s’exprimer les enfants et à donner toute sa place au sens du collectif. Lien : Le blog prof en campagne « Donnons la parole aux enfants » nous dit Ewige Chirouter dans un article de son blog sur Philosophie Magazine. Lien : Article d’Edwige Chirouter Lien : Conseils de Catherine Jousselme

Parler des attentats aux 3-10 ans : questions-réponses Le MEN a publié un document pour nous aider à parler à nos élèves des terrifiants attentats de Paris. D'autres documents ont été publiés à l'initiative d'éditeurs, Bayard par exemple. Il me semble que la meilleure source d'information vient des Cahiers Pédagogiques, qui ont publié dès hier, Samedi, un article qui recense les ressources pour nous aider à en parler aux élèves. Ils enrichissent l'article en temps réel. Je ne ferai pas mieux. C'est là : Clic pour l'article des Cahiers Pédagogiques. J'ai, de mon côté, cherché des réponses à certaines questions que je me posais. Faut-il devancer les questions des enfants ? Là, il semble que les psychologues soient unanimes : oui, il faut aborder le sujet même si les élèves n'en parlent pas. MAIS ils disent aussi : "Évitons de parler à leur place, de leur donner des explications ou des descriptions." Conclusion : Amener le sujet en classe même si les élèves n'en parlent pas, écouter leurs réactions, leurs questions, mais ne pas les devancer.

Après-attentats : « les profs doivent apprendre comment éduquer leurs élèves aux émotions » (Edith Tartar Goddet, psychosociologue) Pour Edith Tartar Goddet, psychosociologue, l'Ecole doit développer une "éducation aux émotions", en apprenant aussi aux enseignants à "trouver les mots". Au lendemain du 13/11, elle insiste sur l'importance "d'apprendre aux jeunes à vivre avec l'insécurité". Edith Tartar Goddet est psychologue clinicienne et psychosociologue. Edith Tartar Goddet est psychologue clinicienne et psychosociologue. Après le 13 novembre, la majorité des enseignants a adopté une pratique “psychosociale” : ils ont laissé parler leurs élèves… Cette importance donnée aux mots est-elle inédite ? Les attentats n’ont pas transformé notre quotidien, même si l’insécurité actuelle semble inédite. Je constate un emballement, lié à l’intensité inhabituelle des événements violents du 13 novembre. L’enseignant doit savoir mettre des mots sur ce qui s’est passé. L’école ne joue pas un nouveau rôle. Pour aider ses élèves à s’exprimer, doit-on les y inciter, ou au contraire essayer de ne pas les “forcer” à parler ? Fabien Soyez

Pédagogie Attentats de Paris - Aider les enfants et les adolescents à comprendre 16 novembre 2015 Pour vous aider à échanger avec vos enfants à propos des attentats du 13 novembre, qui nous ont tous saisis, les rédactions de nos magazines vous proposent des documents à télécharger gratuitement. Ils vous permettront d’expliquer ces évènements dramatiques à de jeunes enfants, à des collégiens ou à des lycéens, avec des mots adaptés à chaque âge. Parents, éducateurs et enseignants, n’hésitez pas à partager ces ressources pour accompagner tous les enfants. Pour les petits à partir de 5 ans “Les très méchants ne devraient pas exister !” → Téléchargez l'article en cliquant sur ce lien “Que dire aux plus petits ?” → Lisez l'article sur le site du magazine Pomme d’Api en cliquant sur ce lien “Démocratie”, le magazine Youpi explique ce mot aux enfants dans sa rubrique “Des mots pour comprendre le monde”. → Téléchargez l'article en cliquant sur ce lien “Violence”, le magazine Youpi explique ce mot aux enfants dans sa rubrique “Des mots pour comprendre le monde. Pour les lycéens

60 illustrations pour évoquer les attentats Ma sélection des images et illustrations trouvées sur le web et les réseaux sociaux ces dernières 48 heures. Célèbres ou inconnus les auteur(e)s ont voulu par un dessin dire ce que les mots ne peuvent plus dire. Des illustrations qui vous serviront peut-être à évoquer les attentats aveugles de ce week-end avec vos élèves ou étudiants. Pour finir deux images qui font partie de mes préférées par ce qu’elles disent et revendiquent haut et fort. Le dessinateur Zep dans Le Monde : Vous trouverez sur cet autre article une compilation de ressources pour parler et faire parler vos enfants et vos élèves des événements du 13 novembre 2015.

Dans la tête des «nouveaux ninjas de l’islam» Au cours des années 70, plusieurs psychologues sociaux, dont Henri Tajfel, mettent en lumière les effets pervers d’un mécanisme psychologique en apparence anodin : la «catégorisation sociale». Ce mécanisme, qui peut être gravement altéré chez certains individus (schizophrènes, autistes et patients Alzheimer à un stade avancé), consiste à découper l’environnement social en catégories de personnes (hommes-femmes, jeunes-âgés, Noirs-Blancs, etc.) jugées relativement distinctes les unes des autres. Quoi de plus ordinaire ? Sans ce découpage, il nous serait, en effet, bien difficile de comprendre et d’agir sur notre environnement social. Un fois par mois, Libération publie en partenariat avec le magazine en ligne de l’organisme ( une analyse scientifique originale. En effet, sous certaines conditions (crise économique, pénurie, sentiment de privation, manipulations politiques ou religieuses, etc.), la catégorisation sociale et ses biais sont exacerbés.

Des ressources pour parler des attentats et du terrorisme en classe Le modeste but de cet article est de fournir aux enseignants une banque d’outils et de ressources dans lesquels ils pourrons piocher ou se documenter pour les aider à aborder l’actualité tragique du 13 novembre 2015. Contrairement à ce que peuvent en dire certains, c’est un exercice difficile auquel nous ne sommes pas préparés... Affiche réalisée par LES CARTONS C’est quoi, Daesh ? Daesh et l’État islamique, est-ce la même chose ? Voir : cliquer ici Pourquoi des ados partent-ils faire le Djihad ? Voir : cliquer ici Attentats de Paris : des lectures pour aller plus loin Les attentats de Paris ont été très violents. Lire : cliquer ici Dossier spécial après les attentats de Paris Les attentats terroristes qui ont frappé Paris le 13 novembre dernier soulèvent de multiples questions : qui sont les terroristes de l’organisation État islamique ? Lire : cliquer ici Pourquoi des attentats ont-ils eu lieu à Paris ? Voir : cliquer ici Un, dossier disponible sur le site de VousNousIls Voir : cliquer ici

8ème FEI : Développer l'empathie à l'école Le mot empathie est entré officiellement dans le langage de l'Education nationale à propos de la lutte contre le harcèlement. A Trappes, Bertrand Jarry accompagne l’école Henri Wallon dans un projet de développement de l'empathie chez les écoliers. Base d'un travail plus global d'intégration à l'univers scolaire. A Trappes, Bertrand Jarry est CPE au collège Y Gagarine mais aussi formateur du réseau Rep+. Comment le projet "Apprendre à vivre ensemble en classe" est-il né ? Ce projet est la continuité d’un travail engagé au collège Youri Gagarine de Trappes en septembre 2012 (collège du réseau de l’école Henri Wallon). Les objectifs poursuivis devaient répondre aux problématiques du terrain et à ses spécificités. Après une formation action de deux années et des échanges en inter-degrés, des enseignants de l’école élémentaire Henri Wallon ont souhaité à leur tour s’emparer de cette réflexion. Comment arrivez-vous à développer ce projet au niveau de l'école ?

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