20160205_Pourquoi une application devient-elle addictive? Crédit photo : iStock Plusieurs utilisateurs d’applications populaires en sont dépendants. Comment ces applications réussissent-elles à développer cette « emprise » sur eux au point qu’elles deviennent incontournables dans la vie des mobinautes? Selon des experts en marketing et des psychologues, une application finit par créer une addiction selon la fréquence et le temps d’utilisation quotidien. Selon la firme de recherche Comscore, plus de 176 millions de mobinautes à travers le monde utilisent leurs applications favorites plus de 60 fois par jour. Sur le plan conceptuel, des caractéristiques communes se retrouvent sur ces applications. Certains chercheurs universitaires qui se sont penchés sur la question pensent que ces applications semblent réussir, économiquement parlant (plusieurs sont gratuites) et au niveau de l’accessibilité, à « noyer un sentiment d’anxiété et de stress » chez les utilisateurs causé par un rythme de vie de plus en plus effréné. Écoutez Zoubeir Jazi
La cyberdépendance: quand Internet prend les commandes | Centre d'aide aux étudiants Lundi, 16h 30: Mathieu est devant son ordinateur. Il joue depuis dimanche après-midi à son jeu en ligne préféré. Il n’a ni déjeuné ni dîné et il est en train de manquer son cours. Ses notes ont beaucoup diminué dernièrement et ses colocataires ont remarqué qu’il ne sort presque plus de sa chambre. Les vignettes ci-dessus illustrent comment l’utilisation problématique d’Internet et des nouvelles technologies peut être la cause de difficultés pour plusieurs, que ce soit au plan personnel ou au plan interpersonnel. Introduction Depuis une vingtaine d’années, Internet a révolutionné la façon de communiquer et la manière de travailler. Qu’est-ce que la cyberdépendance? Prédominance: le comportement ou l’activité occupe une place prédominante dans la vie de l’individu, souvent au détriment d’activités ou de relations réelles. Types de cyberdépendance La cyberdépendance peut prendre des formes variées. Facteur prédisposant, facteurs déclencheurs et facteurs de maintien Symptômes et conséquences
Dépendance aux écrans – Se sortir de l’addiction aux écrans Les écrans sont devenus incontournables, limite envahissants, avec un risque réel de dépendance. Quand parle-t-on d'addiction aux écrans ? Quelles sont les addictions les plus fréquentes ? La dépendance aux écrans est majoritairement une addiction à internet, plus spécifiquement aux plaisirs qu’on y trouve : rencontres amoureuses, jeux vidéo en réseau, jeux d'argent... Dépendance aux écrans : qu'est-ce que c'est ? Si je n'arrive pas à me séparer de mon smartphone ou de ma tablette, que je suis connecté(e) en permanence sur les réseaux sociaux et que la première chose que je fais le matin est de surfer..., cela veut-il dire que je suis dépendant aux écrans ? "Ce que l'on nomme addiction aux écrans est une addiction plus complexe, comme peut l'être l'addiction sexuelle" expose l'addictologue. Dépendance aux écrans : qui et pourquoi ? "Internet amène tous les plaisirs que l'on peut souhaiter : sexe, rencontres amoureuses, jeux d'argent... Anne-Sophie Glover-Bondeau Créé le 21 janvier 2015
La cyberaddiction existe-t-elle ? L’addiction dépasse en effet dans les discours les plus divers la simple préoccupation, certes légitime, de soignants ou de responsables de santé publique envers des sujets en souffrance. Elle représente aujourd’hui une forme dominante de représentation du mal-être, voire de la condition de l’individu dans la société. Avec par exemple Alain Ehrenberg [1, 2], le constat peut être fait que l’addiction est devenue, avec la dépression, « la » pathologie emblématique de la société actuelle, au même titre que l’hystérie, ou plus généralement la névrose, l’avaient été au temps de l’invention de la psychanalyse par Freud. À l’époque victorienne, il était important de savoir « se tenir », de camoufler ses sentiments, de mettre en avant le devoir et de masquer le désir : l’hystérique posait alors problème, les liens des symptômes aux organes génitaux, puis au cerveau, enfin au désir et à l’histoire du sujet devenant les grandes questions théoriques de l’époque.
Journée sans téléphone mobile : et si on décrochait ? Pour l’expert en comportement Thierry Le Fur, il est indispensable de trouver « les conditions d’un usage adapté ». Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Marlène Duretz Une journée sans téléphone mobile ? Depuis 2001, Phil Marso, instigateur de la journée mondiale sans téléphone mobile, encourage à réfléchir sur le « mobilou » chaque 6 février, le jour de la saint Gaston – et sans déplaire à Nino Ferrer et à son « téléphon qui son’/Et y a jamais person’ qui y répond ». Autant demander l’impensable et tenir à l’impossible une majorité de détenteurs de ce doudou connecté, que 60 % des Français consultent dans la première heure suivant leur réveil et que 30 % dégainent entre dix à vingt-cinq fois par jour, et 13 % cinquante fois et plus. En considérant que les enfants sont, dès l’âge de 2 ans, derrière les écrans, « nous serons en moyenne connectés plus de cent mille heures, à l’échelle d’une vie, comptabilise Thierry Le Fur. A quoi reconnaît-on une addiction numérique ?
Le tout écran source de burnout Travailler devant un écran est tout sauf une sinécure. Ce mode de travail développe les douleurs physiques mais surtout mentales. Un problème encore peu connu. Imaginez un bureau dans lequel une dizaine de personnes travaillent en open-space face à un ou plusieurs écrans. Douleurs physiques, mal-être mental D'après le praticien, les personnes les plus touchées seraient les cadres. "C'est la surexposition à l'écran qui est dangereuse. Mais quels sont précisément les conséquences du tout écran sur la santé ? Fabienne Danzé, fondatrice de Mon carré vert, cabinet de conseil spécialisé dans les risques psychosociaux liés au travail est catégorique : "Mon expérience de consultante me permet d'affirmer qu'il existe un lien entre le mal-être au travail et la surexposition aux écrans". "Il existe un vrai lien entre le mal-être au travail et la surexposition aux écrans" D'après elle, le tout écran est un terreau fertile pour le développement du burnout. Que faire ?
Jeux vidéo : pratiques excessives - Cyberdépendance ? La « cyberdépendance » ou « addiction aux jeux vidéo » existe-t-elle ? Un usage immodéré des jeux vidéo/Internet est-il pour autant synonyme d’addiction ? En effet, au regard de la toxicité des substances psychoactives (drogues illicites, tabac, alcool), le positionnement des addictions comportementales (jeux vidéo, travail, jogging…) fait encore débat. Certains psychiatres remettent en cause la notion d'addiction appliquée à autre chose que des drogues, argumentant que dans ce cas, toute passion peut être vue comme pathologique. De plus comme ils aiment à le rappeler, il n’y a pas de mort dans l’addiction aux jeux vidéo ou à Internet, alors que c’est le cas avec les addictions au tabac. De même, le joueur ne ressent pas de phénomène physique, de « craving » ou de sevrage lorsqu’il n’a pas joué. Les jeux vidéo conduisent-ils à des comportements de replis ou les accompagnent-ils ? Des pratiques excessives plutôt qu'une véritable addiction
Catalogue SUDOC Geek - Digital natives Rivés sur leurs écrans à longueur de journée, les adolescents ne savent plus vivre sans technologie. Qui sont ces ados accros au numérique ? En quoi cette dépendance aux appareils, souvent connectés, les affecte-t-elle ? Sont-ils vraiment différents des ados d'hier ? On les appelle la "génération geek", ou encore la génération "digital natives", c'est-à-dire née avec un ordinateur entre les mains. Génération geek : un profil tout en paradoxe Le numérique n'a aucun secret pour eux. "Toutefois, ils ne sont pas si différents des ados d'avant", tempère le psychologue clinicien Georges Cognet, qui questionne l'influence de cet environnement numérique sur le développement des ados. D'autre part, l'adolescence est une période où les rapports sociaux sont primordiaux. Qualités et défauts des "digital natives" Aujourd'hui les chiffres de "consommation" quotidienne d'écrans (téléviseur, ordinateur, tablette, smartphone...) pour un adolescent peuvent paraître excessifs. "Non !" Catherine Maillard
Le journal de la santé par Elisabeth ASSAYAG - Replay - Europe 1 Marisol Touraine repart en guerre contre le tabac. La ministre de la santé souhaite « une augmentation du prix de vente, forte et significative » et ce, avant la fin du quinquennat… « C’est un enjeu public, et ça marche », rappelle-t-elle. "Il faut procéder par étapes : d’abord le paquet neutre, le paquet sans logo qui doit être mis en place le 20 Mai, puis une hausse du prix de ce paquet." Alors, les fumeurs vont-ils devoir payer leur paquet de cigarettes 10 euros? Marisol Touraine est décidément sur tous les fronts, puisque la ministre de la santé se penche sur le burn-out. Elle cherche à définir médicalement ce qu’est cette souffrance au travail. Il faut dire que tout est très flou autour du burn-out. Facebook serait aussi addictif que la cocaïne Nous avons tous déjà essayé d’arrêter les réseaux sociaux pendant quelques jours, histoire de faire une pause, et puis on a craqué (oui, on est faible) et on a posté une vidéo de chat, comme ça, juste pour l’amour du partage…et des félins.
6% de la population mondiale accro à internet : faites-vous partie des 182 millions de personnes incapables de se déconnecter ? (Cet article est une mise à jour d'une publication antérieure). Atlantico : 180 millions de personnes dans le monde souffriraient "d'addiction à internet". Qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Quelles en sont les manifestations au quotidien ? Dan Véléa : La e-dépendance et le concept de cyberdépendance sont apparus vers le milieu des années 1990. Les premiers écrits sont nord-américains, d'Ivan Goldberg, suivi sen 1996 par mes écrits français. L’évolution des outils informatiques s’accompagne par la suite d’une véritable explosion de demandes de consultations. Michael Stora : Cela ne se traduit pas tant en terme d’heures passées sur les nouvelles technologies qu’en termes de rupture des liens sociaux réels. Il faut faire le distinguo entre les moments excessifs et l’addiction. Qu'est-ce que cette addiction révèle de notre profil psychologique ? Michael Stora : L’addiction fait partie des pathologies narcissiques, ce sont des pathologies de la confiance ou de l’estime de soi.
VIDEO. «L’addiction au numérique se mesure à la perte de liberté» SANTE A l'occasion de la sortie du MOOC de l'université de Nantes sur l'addiction numérique, Didier Acier, professeur de psychologie clinique fait le point sur ce phénomène... Propos recueillis par Delphine Bancaud Publié le Mis à jour le Un phénomène de société qui est devenu un sujet d’étude. C’est ce lundi que l’université de Nantes lance un Mooc sur l’addiction au numérique. L’occasion pour 20 minutes de faire le point sur ce fléau avec Didier Acier, professeur de psychologie clinique à l’université de Nantes. Qu’entend-on par addiction au numérique? Beaucoup de Français ont un usage excessif des nouvelles technologies et peuvent passer une trentaine d’heures sur les écrans. Quelle est l’ampleur du phénomène en France? Il reste rare, puisqu’il concerne 2% de la population française, mais il risque fort de progresser dans les années à venir avec la multiplication des objets connectés. Qui en sont les principales victimes? Les «digital natives». Comment savoir si l’on est cyberdépendant?