Pour une société de décroissance
« Car ce sera une satisfaction parfaitement positive que de manger des aliments sains, d’avoir moins de bruit, d’être dans un environnement équilibré, de ne plus subir de contraintes de circulation, etc. » Jacques Ellul (1) Le 14 février 2002, à Silver Spring, devant les responsables américains de la météorologie, M. George W. Bush déclarait : « Parce qu’elle est la clef du progrès environnemental, parce qu’elle fournit les ressources permettant d’investir dans les technologies propres, la croissance est la solution, non le problème. (2) » Dans le fond, cette position est largement partagée par la gauche, y compris par de nombreux altermondialistes qui considèrent que la croissance est aussi la solution du problème social en créant des emplois et en favorisant une répartition plus équitable. Après quelques décennies de gaspillage frénétique, il semble que nous soyons entrés dans la zone des tempêtes au propre et au figuré... Entendons-nous bien. Vaste et utopique programme, dira-t-on ?
Cartographie
Politique québécoise de gestion des matières résiduelles
Les objectifs de la politique La Politique québécoise de gestion des matières résiduelles s’inscrit dans la volonté gouvernementale de bâtir une économie verte. En effet, les quelque 13 millions de tonnes de matières résiduelles produites chaque année au Québec recèlent un potentiel indéniable à exploiter tant pour la fabrication de biens que pour la production d’énergie. Cette politique vise à créer une société sans gaspillage qui cherche à maximiser la valeur ajoutée par une saine gestion de ses matières résiduelles, et son objectif fondamental est que la seule matière résiduelle éliminée au Québec soit le résidu ultime. Comment y arriver? Pour contribuer à l’atteinte de cet objectif, la Politique prévoit la mise en œuvre de mesures qui permettront de répondre aux trois enjeux majeurs de la gestion des matières résiduelles : Principales mesures Afin d’atteindre les objectifs de la Politique, des mesures majeures à court terme doivent être entreprises : Documents de référence Liens utiles
Développement durable - À l'ordre du jour des grands sommets mondiaux depuis plus d'une décennie
Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de « besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée de limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. Ainsi, les objectifs du développement économique et social sont définis en fonction de la durée, et ce dans tous les pays – développés ou en développement, à économie de marché ou à économie planifiée. Le développement implique une transformation progressive de l’économie et de la société. Notre avenir à tous, 1987
Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques | Le Québec en action vert 2020
Le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2020) est au centre de l’approche stratégique gouvernementale en matière de lutte aux changements climatiques. Il s’articule autour de deux grands objectifs, soit la réduction et l’évitement des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation aux changements climatiques. Ce plan d’action présente un ensemble de mesures qui visent les principaux secteurs émetteurs de GES, avec, au premier chef, celui des transports. Avec le PACC 2020, le gouvernement définit son cadre d’action afin de faire face à un phénomène qu’il est dorénavant impossible d’ignorer.
Les 7 péchés du greenwashing
(Par ordre d'importance) Source: Prétentions environnementales dans les marchés de consommation, TerraChoice Environmental Marketing, 2009. 1) COMPROMIS CACHÉ Le fabricant attire l’attention sur un aspect écologique de son produit en passant sous silence le fait que certains de ses composants sont nocifs pour l’environnement, que son procédé de fabrication est polluant ou qu’il est suremballé. Ce péché concerne par exemple les appareils électroniques dits à «haute efficacité énergétique», mais qui contiennent des matières dangereuses ou dont la durée de vie est limitée. 2) ABSENCE DE PREUVEUn produit affiche des prétentions «vertes» sans preuves ni validation par une tierce partie. 3) IMPRÉCISIONUne allégation est si vague qu’elle perd toute signification. 4) ÉTIQUETTE MENSONGÈRE La publicité pour un produit véhicule une impression fausse ou celui-ci affiche une image, un logo ou des mots suggérant qu’il a été agréé par une tierce partie.
Symbioses - Le magazine
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