L'Encyclopédie de L'Agora: Biomimétisme «L'homme, disait Francis Bacon, commande à la nature en lui obéissant.» S'il ne la connaît que partiellement, il ne lui obéit que partiellement et il risque de la dégrader en la soumettant à ses ordres. C'est le reproche que l'on peut faire à la science et à technique modernes. Dans son livre intitulé Biomimicry, Janine Benyus raconte ses visites dans plusieurs centres de recherche, de diverses disciplines, où biologistes et ingénieurs travaillent ensemble à mettre au point des produits et des procédés qui utilisent la Nature comme modèle et comme instrument de mesure. 1. 2. Ce système de partenariat croisé fonctionne sur le modèle de la nature: rien ne se perd, tout se transforme. 3. Comment font-ils? Interface utilise les services d'un designer d'origine britannique, David Okey, dont l'atelier est situé près d'un étang et d'un boisé naturels près d'Atlanta. Il s'est écoulé 3,8 milliards d'années depuis la première bactérie.
Obsolescence programmée : et si le problème, c'était vous ? Depuis un an et demi que le grand public a appris la difficile expression obsolescence programmée, il ne se passe pas un jour sans qu’un journaliste, un blogueur ou des citoyens dénoncent l’affreux complot des industriels. On nous vole ! La désuétude planifiée de nos appareils serait le résultat d’une machiavélique machination ourdie dans les années 1920 par une société secrète au nom déjà lourd de menaces : le cartel Phœbus (entente entre les fabricants d’ampoules pour limiter leur durée de vie à 1 000 heures au lieu de 2 000 ou plus). Depuis, les industriels auraient systématisé le procédé en truffant les appareils électroniques de bombes à retardement, telle cette imprimante qui refuse de fonctionner en annonçant que sa cartouche est vide alors qu’elle contient encore de l’encre. D’ailleurs, tout le monde a pu le constater : les appareils électroménagers d’aujourd’hui durent beaucoup moins longtemps qu’ à l’époque de nos grands-parents. Un mythe ? D’où l’équation suivante :
“Prêt à jeter”: quand la nostalgie industrielle devient complotisme Tentant d'exposer les fondements de l'obsolescence programmée, le documentaire Prêt à jeter ignore selon Econoclaste des principes industriels de base... et verse dans une parano malsaine. Arte a récemment diffusé un documentaire intitulé « prêt à jeter », consacré à l’obsolescence programmée. Le documentaire a apparemment eu un grand succès public, et la critique l’a unanimement recommandé (Télérama-Le Monde-Le Figaro). Vous pouvez visionner le documentaire en vod en suivant ce lien, et pouvez (pour l’instant) le trouver sur youtube. Comme il m’avait été recommandé par diverses personnes, je l’ai visionné. La durabilité, une qualité désirable… mais pas toujours prioritaire La première, c’est que l’idée du: « c’était mieux avant, tout était solide, maintenant on ne fait plus que des produits de mauvaise qualité qui s’usent vite » est tellement intemporelle qu’on se demande bien quel a été cet âge d’or durant lequel on faisait des produits durables. Complotisme et nostalgie soviétique…
Le blog de SuperNo Communication de marque | Mantalo Conseil En amont des produits ou des services, la marque tient une promesse globale qui fonde une stratégie marketing. À quoi sert une marque ? Entre la communication d’entreprise et la communication des produits, la marque représente un repère aussi précieux pour prospecter que pour fidéliser. Les professionnels du marketing associent souvent une marque à un univers. Les technologies toujours plus performantes liées à l’exploration de l’image offrent aux internautes les moyens de se projeter virtuellement dans l’univers interactif d’une marque. L’atmosphère et l’environnement sensoriel de la marque sont les leviers émotionnels que la communication de marque active en priorité. Peut-on créer facilement une marque ? En marketing, si rien n’est simple, tout est possible sous trois conditions : une vision claire du marché et de l'environnement global ;un équilibre stable entre ambitions et moyens mobilisables ;une créativité maîtrisée et ajustée à des cibles prioritaires.
La réforme de la carte scolaire a rendu l'école plus injuste Dessin de El Diablo Présentée comme une mesure de justice sociale, la libéralisation de la carte scolaire renforce au contraire les inégalités. Et fait reculer une mixité déjà mise à mal. Inverser la tendance ? Possible, à condition de mettre en œuvre un vrai projet politique. Vingt-cinq ans qu’elle revient sur le tapis. « Hypocrite » pour les uns, « indispensable » pour les autres, la carte scolaire divise. Au cœur du débat ? Depuis les années 80, la ségrégation s’accentue et la carte scolaire est allègrement contournée. En clair ? « Les classes populaires ont du mal à demander des dérogations » « L’assouplissement de la carte scolaire n’est pas un gage de mixité sociale », nuance Agnès van Zanten, sociologue, auteur de « Choisir son école » et co-auteur, avec Jean-Pierre Obin, de « La Carte scolaire » (éd. Raté. « On sait que les classes populaires ont plus de mal à demander des dérogations. Une polarisation inquiétante. « Il s’agit d’attirer les meilleurs » Dessin de Hervé Pinel
Institut d'Etudes Economiques et Sociales pour la Décroissance S Comment lutter contre l’obsolescence programmée ? Rafaele Rivais a relayé sur son blog SOS Conso, samedi 20 avril, un article largement repris et débattu au sujet de l’obsolescence programmée, notion selon laquelle la durée de vie des produits serait volontairement programmée pour être écourtée. Mais alors que le sujet est de nouveau au cœur de l’actualité, quels sont les outils à disposition des institutions publiques et des citoyens pour ne pas subir l’obsolescence des produits ? Les différents types d’obsolescence Il est courant de différencier plusieurs types de « désuétude planifiée ». En août 2012, un rapport publié par l’Ademe sur la durée de vie des équipements électriques et électroniques insistait sur la notion d’« obsolescence conjoncturelle » des produits pouvant être liée à : L’Ademe résume ces différents aspects en deux catégories d’obsolescence : Au niveau institutionnel Au niveau de la société civile Et quand vos produits sont en fin de vie, n’oubliez pas les filières de réemploi et le réseau des ressourceries.
L’immigration légale, nouvelle cible du gouvernement Le gouvernement a fait de la lutte contre l'immigration légale son nouvel objectif. Mais les propos sont encore contradictoires. Finie “l’immigration choisie” chère à Nicolas Sarkozy. Le gouvernement s’est trouvé une nouvelle marotte, censée séduire les électeurs du FN et prouver sa détermination sur le front du chômage: la lutte contre l’immigration légale. Mais, le discours n’est pas encore bien rodé et les arguments un tantinet contradictoires. D’un côté Claude Guéant, qui entend supprimer 20 000 autorisations de séjour par an. Il faut savoir que 24 % des étrangers non Européens qui se trouvent en France sont des demandeurs d’emploi. De l’autre côté, son collègue Xavier Bertrand a annoncé dimanche son intention de réduire la liste des métiers pour lesquels le recours à une main d’œuvre étrangère est ouvert sans restriction. Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé Contradictions L’immigration, cause du chômage ? La CGT conteste plus durement: 1. 2. Photos Flickr
decroissance.info Obsolescence Programmée - concepts, exemples et actualités | Nicolas Carr : “Est-ce que Google nous rend idiot ?” En introduction à un dossier à paraître sur le papier contre l’électronique, il nous a semblé important de vous proposer à la lecture Is Google Making Us Stupid ?, l’article de Nicolas Carr, publié en juin 2008 dans la revue The Atlantic, et dont la traduction, réalisée par Penguin, Olivier et Don Rico, a été postée sur le FramaBlog en décembre. Dans cet article, Nicolas Carr (blog), l’auteur de Big Switch et de Does IT matter ?, que l’on qualifie de Cassandre des nouvelles technologies, parce qu’il a souvent contribué à un discours critique sur leur impact, part d’un constat personnel sur l’impact qu’à l’internet sur sa capacité de concentration pour nous inviter à réfléchir à l’influence des technologies sur notre manière de penser et de percevoir le monde. Rien de moins. « Dave, arrête. Moi aussi, je le sens. Je crois savoir ce qui se passe. Je ne suis pas le seul. Les anecdotes par elles-mêmes ne prouvent pas grand chose. Mais la machine eut un effet plus subtil sur son travail.
Comment finir Animal Crossing DS ? | Klaxxx Un article signé Paul Pichard. Public sensible s’abstenir de lecture de ce post… Et oui Mesdames et Messieurs, Animalcrosseurs zé Animalcrosseuses, blogeurs, blogeuses… ANIMAL CROSSING Wild World, n’en déplaise à certains,… A une fin !!!! Effectivement, sous son apparente gentillesse et sa non productivité absolue, ACWW recèle bien des mystères que le jeune public, encore sous la coupe de l’innocente insouciance ne peut soupçonner. Les premiers instants de jeu sont difficiles, la maison est petite, et tout pousse le joueur à l’agrandir ; à la fois pour y stocker plus d’objets, et ainsi pallier à l’étroitesse de l’inventaire, mais aussi pour ne pas reproduire un schéma trop réel, le luxe est à porté de main, une grande maison s’obtient à la sueur du stylet. J’ai fait le calcul pour vous du coût des extensions: 1ère étape : 19.800 clo2ème étape : 120.000 clo3ème étape : 298.000 clo4ème étape : 598.000 clo5ème étape : 728.000 clo6ème étape : 848.000 clo7ème et dernière étape : 948.000 clo
Bon usage de la piraterie par Florent Latrive A lire Après l’intégralité de la préface, nous publions un deuxième (et dernier, c’est promis !) article autour du livre de Florent Latrive « Du bon usage de la piraterie ». Il s’agit d’une lecture critique enthousiaste d’Hervé Le Crosnier, professeur à l’Université de Caen, fondateur de la liste biblio-fr, et auteur des "cent petits papiers" [1]. Le livre est publié aux Éditions Exils. Pour d’autres critiques (peut-être moins dithyrambiques ?!) Je voudrais vous faire partager mon enthousiasme pour le livre de Florent Latrive qui vient de paraître aux édition Exils : "Du bon usage de la piraterie". Il s’agit du premier livre en français qui fasse le tour de la question de la "propriété intellectuelle", et qui souligne à la fois : les dangers que portent les tentatives intégristes actuelles : la connaissance, la culture, l’information, ne peuvent être des propriétés "comme les autres", mais sont au contraire inscrites dans une dynamique collective et coopérative. Bravo Florent Latrive.