» Le mythe de Prométhée. " Il fut jadis un temps où les dieux existaient, mais non les espèces mortelles. Quand le temps que le destin avait assigné à leur création fut venu, les dieux les façonnèrent dans les entrailles de la terre d'un mélange de terre et de feu et des éléments qui s'allient au feu et à la terre. Quand le moment de les amener à la lumière approcha, ils chargèrent Prométhée et Epiméthée de les pourvoir et d'attribuer à chacun des qualités appropriées. Mais Epiméthée demanda à Prométhée de lui laisser faire seul le partage. « Quand je l'aurai fini, dit-il, tu viendras l'examiner ». Cependant Epiméthée, qui n'était pas très réfléchi avait sans y prendre garde dépensé pour les animaux toutes les facultés dont il disposait et il lui restait la race humaine à pourvoir, et il ne savait que faire. Alors Zeus, craignant que notre race ne fut anéantie, envoya Hermès porter aux hommes la pudeur et la justice pour servir de règles aux cités et unir les hommes par les liens de l'amitié. PLATON. Cf.
Hermès Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Hermès (Ἑρμῆς / Hermễs en grec, Ἑρμᾶς / Hermãs en dorien) est une des divinités de l'Olympe. Il est le messager des dieux, donneur de la chance, l'inventeur des poids et des mesures, le gardien des routes et des carrefours, des voyageurs et du commerce. Il guide les héros et conduit leurs âmes aux Enfers. Il est également le maître des voleurs. Hermès dans l'Antiquité[modifier | modifier le code] Mythe antique[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] Poursuivant son premier dessein, il gagne le soir même la Piérie où paissent les troupeaux divins[9]. Quand Apollon découvre son voleur, Hermès commence par prétendre être un nouveau-né sans malice, proposant même de jurer de son innocence sur la tête de Zeus[14]. Amours et descendance[modifier | modifier le code] Parmi ses autres enfants, on compte notamment : Fonctions[modifier | modifier le code] Les trois Hermès[modifier | modifier le code]
Le mythe de Prométhée réhabilité Mythologie Prométhée supplicié pour avoir volé le feu aux dieux et l’avoir offert aux hommes... Un mythe qui nous parle avant tout d’humanité et des vertus de la rébellion. Extrait exclusif de notre hors-série "Les grands mythes de l'humanité" qui vient de paraître. Une torsion moderne du mythe Prométhée le « prévoyant » versus Épiméthée le « nigaud » Soucieux des humains, et bernant Zeus avec une facilité déconcertante quant aux sacrifices qu’on doit lui offrir (Zeus n’est donc pas aussi « malin » qu’on voudrait nous le faire accroire ; ce dieu ne sait donc pas tout, comme on nous le présente à l’accoutumée ?) Le voleur de feu Autrement dit, dans sa puissance de réflexion, Prométhée est en réalité plus intelligent que ne l’est Zeus, d’abord guidé par ses passions et par l’idée qu’il s’attribue de son intrinsèque supériorité… Mais pourquoi ce dernier tient-il tant au privilège de la lumière ? Se rebeller contre l’injustice divine
Pandore Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Pandore (en grec ancien Πανδώρα / Pandṓra, « le présent de tous ») est la première femme. Elle est associée à la légende de la « boîte de Pandore » (en fait, une jarre). Elle est parfois appelée Anésidora, « celle qui fait sortir les présents des profondeurs », en fait « la Déesse de la terre qui préside à la fécondité ». Mythe[modifier | modifier le code] — Hésiode, Les Travaux et les Jours « Après avoir achevé cette attrayante et pernicieuse merveille, Jupiter ordonna à l'illustre meurtrier d'Argus, au rapide messager des dieux, de la conduire vers Épiméthée. Une fois installée comme épouse, Pandore céda à la curiosité qu'Hermès lui avait donnée et ouvrit la boîte, libérant ainsi les maux qui y étaient contenus. Interprétation[modifier | modifier le code] — Hésiode, La Théogonie Dans Les Travaux et les Jours, Hésiode décrit Pandore comme un « si beau mal » (καλὸν κακὸν / kalòn kakòn)[2].
Prométhée Prométhée, c'est ce héros grec dont la légende dit qu'il a dérobé le feu aux dieux. D'abord patron des arts et des sciences chez les Grecs, il est devenu le symbole du progrès, de l'homme à la fois conquérant et victime de sa démesure. Après avoir commis son acte audacieux, considéré par les dieux comme une démesure, Prométhée a été condamné à une dure expiation: être attaché à un rocher du Caucase et avoir le foie dévoré par les aigles à perpétuité car cet organe avait chez lui la particularité de se régénérer. A cause de cette expiation, certains ont vu en Prométhée une préfiguration du Christ. C'est le sens que Simone Weil a donné ce passage du Prométhée enchaîné d'Eschyle qu'elle a elle-même traduit et qui était semblable à ses yeux à certains passages du Livre de Job. Cependant, le feu ne leur semblait pas être fait pour leur usage, c'était un élément dont la divinité avait le secret, et qu'elle s'était réservé comme un privilège précieux.
Artemis Artémis (Gr. 'Aρτεμις; Lat. Artemis) était une des grandes divinités du panthéon grec, qui sera identifiée plus tard à Diane des Romains. Fille de Zeus et de Léto, elle était la sœur jumelle d'Apollon et souvent associé à ses exploits. Elle fait partie des douze Olympiens. En réalité, il y eut sous ce nom plusieurs divinités très différentes: l'Artémis hellénique, déesse lunaire, est bien différente de l'Artémis sanguinaire de Tauride Diane de Versailles ©Musée du Louvre Belle et grande jeune femme aux boucles d'or (Hippolyte, Euripide, 73 sqq.) qui dépassait d'une tête toutes ses suivantes, Artémis se plaisait dans les champs, dans les bois et près des sources ; elle aimait la chasse, et poursuivait les bêtes fauves. C'est la déesse des femmes, surtout des jeunes filles vierges. Ses attributs sont l'arc d'or, les flèches, le carquois ou encore la torche (statues du Vatican) et le croissant de lune qui ornait son front. Diane VOUET en 1637 © Hampton Court
Le mythe de Prométhée et d'Epiméthée (Platon) Le mythe de l'invention des techniques Dans plusieurs dialogues de Platon, des personnages rapportent des mythes. Loin d'être un tissu d'absurdités ou de fantaisies, ces récits traditionnels collectifs exposent une forme de vérité que le lecteur doit dégager. "C'était le temps où les dieux existaient déjà, mais où les races mortelles n'existaient pas encore. Quand vint le moment marqué par le destin pour la naissance de celles-ci, (...) les dieux ordonnèrent à Prométhée (1) et à Épiméthée (2) de distribuer convenablement entre elles toutes les qualités dont elles avaient à être pourvues (3). Épiméthée demanda à Prométhée de lui laisser le soin de faire lui-même la distribution : "Quand elle sera faite, dit-il, tu inspecteras mon œuvre." Or Épiméthée, dont la sagesse était imparfaite, avait déjà dépensé, sans y prendre garde, toutes les facultés entre les animaux, et il lui restait encore à pourvoir l'espèce humaine, pour laquelle, faute d'équipement, il ne savait que faire. Réflexion :
Chiron (mythologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Chiron. Le nom de Chiron est issu du grec ancien Χείρων / Kheírôn), dérivé du mot grec Kheir qui signifie main[1], il peut être mis en relation avec les Dactyles, (doigts), anciens maîtres de l'art de la métallurgie et des guérisons magiques dans la mythologie grecque. Comme la plupart des mythes grec, l'histoire de Chiron est racontée par fragments par plusieurs poètes. — Apollonios de Rhodes, Argonautiques (2. 1231) De là vient le fait que Chiron soit mi-homme, mi-cheval, et ait l'apparence d'un centaure[2]. Il est considéré comme une divinité mineure car il s'était vu offrir l'immortalité[2]. Un vase représentant Chiron et Achille. Grâce à son savoir, Chiron fut le maître d'Asclépios, de Jason et d'Achille à qui il enseigna les arts de la musique et de la guerre, la cynégétique, et même la médecine et la chirurgie[6], de nombreux autres héros furent aussi ses disciples.
Φ - Le mythe de Prométhée/Epiméthée [01] Origine de la technique pour compenser la faiblesse de la nature humaine et l’oubli du politique. - Lycée Vincent d'Indy Φ - Le mythe de Prométhée/Epiméthée [01] Origine de la technique pour compenser la faiblesse de la nature humaine et l’oubli du politique. « Il fut un temps où les dieux existaient déjà, mais où les races mortelles n’existaient pas. Lorsque [320d] fut venu le temps de leur naissance, fixé par le destin, les dieux les façonnent à l’intérieur de la terre, en réalisant un mélange de terre, de feu et de tout ce qui se mêle au feu et à la terre. Cependant, comme il n’était pas précisément sage [3], Épiméthée, [321c] sans y prendre garde, avait dépensé toutes les capacités pour les bêtes, qui ne parlent pas [4] ; il restait encore la race humaine, qui n’avait rien reçu, et il ne savait pas quoi faire. Alors qu’il était dans l’embarras, Prométhée arrive pour inspecter la répartition, et il voit tous les vivants harmonieusement pourvus en tout, mais l’homme nu, sans chaussures, sans couverture, sans armes. [Platon, Protagoras, 320c-323a Trad. [3] Un euphémisme qui témoigne de l’humour de Platon…
EURYDICE et ORPHEE - Société psychanalytique du champ freudien Eurydice ET Orphée AS COHEN Raconter des histoires reste une occupation délicieuse dont les êtres humains raffolent. Elles traversent plusieurs disciplines : Les médias, la littérature, le théâtre, la danse, l’histoire etc… Les psychanalystes, avec et après FREUD, n’ont cessé de relater quelques histoires de cas. Certains cas sont devenus célèbres et ont reçu comme patronymes le signifiant de leur symptôme : « l’homme aux rats », l’homme aux loups… le cas Dora… joyce le Sinthôme. Raconter l’histoire d’un cas en psychanalyse et les problèmes que ça pose, est une façon pour l’analyste de poser son savoir de psychanalyste : C’est une illustration littéraire de l’espace psychanalytique, c’est à dire du transfert : Comment se passe la rencontre ? C’est là, comme dit Jacques LACAN, que l’interprétation doit être preste pour permettre l’entre-prêt, c’est à dire l’entre-prise psychanalytique. Voilà une belle histoire d’amour qui a fait couler beaucoup d’encre, et même des opéras. La solution ?
Zeus Jupiter (XVIe) Benvenuto Cellini Museo Nazionale del Bargello, Florence Zeus, (Ζευς) dieu suprême des Grecs, est le fils de Cronos et de Rhéa, et l'époux d'Héra; il hérita lors du partage du monde entre ses frères Poséidon et Hadès, de la souveraineté sur les airs et les terres émergées. A l'origine, personnification du ciel clair et des phénomènes célestes, Zeus devint le dieu souverain des dieux et des hommes, ordonnateur du monde et garant de ses lois. Selon Homère, Zeus habite l'Ether c'est-à-dire la région calme et magnifique qui s'étend au-dessus de l'atmosphère terrestre, bien au delà des nuages et des tempêtes. Zeus fut assimilé par les Romains sous le nom de Jupiter qui hérita de ses légendes et de ses attributions. Jupiter Verospi © Musée du Vatican Un tel dieu devait naturellement être le plus fort et le premier des dieux. Il présidait à tous les phénomènes atmosphériques. Zeus sur son trône tenant le foudre Statue de Jupiter de Smyrne II siècle de notre ère Musée du Louvre
Héra Le char de Junon par TIEPOLO (détail) Fille des titans Cronos et de Rhéa, Héra (Ηρα) était la reine du ciel et de l'Olympe. Elle avait été avalée dès sa naissance par son père mais son frère Zeus avait su la rendre à la vie. Epouse et sœur aînée (selon Homère) de Zeus, elle partageait avec lui la souveraineté sur le ciel et la terre. Héra était primitivement la souveraine du ciel, la vierge céleste (d'où son surnom de Parthénia), tout à fait indépendante de Zeus. Son mariage avec celui-ci fut imaginé plus tard, pour expliquer la fusion de deux cultes d'abord distincts. Elle fut identifiée de bonne heure à Junon par les Romains. Héra perdit rapidement son caractère cosmique pour ne garder que des attributs moraux. Le paon d'Héra Son type plastique est peu caractérisé; debout ou trônant, elle portait avec beaucoup de majesté les attributs royaux traditionnels : le diadème et le sceptre surmonté d'un coucou (par allusion aux circonstances de son mariage). Héra Mariage