Jeunesse et Internet : Un adolescent sur cinq croit tout ce que dit Google La publicité sur Internet n’est pas toujours clairement définie. Et de nombreux jeunes internautes au Royaume-Uni n’arrivent pas à faire la différence avec une recherche classique. Les enfants et adolescents d’aujourd’hui ont beau être des « digital native », c’est à dire des jeunes ayant grandi dans un environnement numérique, cela ne veut pas dire qu’ils ont la faculté de déceler ce qui est vrai ou pas. Et de nombreux publicitaires jouent sur cette confusion. C’est ce qu’a mis en lumière Ofcom, un site anglais qui s’occupe de réguler les médias, dans leur dernière étude. Dans un des tests, on montrait à des enfants âgés de 8 à 15 ans la première page de Google après une recherche pour des chaussures de sport. Cette étude portait sur 1379 interviews de parents et d’enfants chez eux, afin de mieux comprendre comment les esprits plus jeunes réagissent devant Internet. Des chiffres qui doivent en tout cas nous faire réfléchir sur l’accès des plus jeunes à Internet.
#GoodMorning : Washington Post : 82 - Fakes sur le web : ∞ - Pop culture L'arrêt de la rubrique du Washington Post qui s'attachait à debunker les rumeurs infondées qui circulent sur les réseaux sociaux laisse un goût amer. Ce n’est pas un si good morning que cela quand on apprend que le Washington Post décide d’arrêter sa rubrique What was fake on the Internet this week après 82 semaines d’activité. Pour ceux qui ne la lisaient pas, rappelons que, toutes les semaines, la journaliste Caitlin Dewey s’attachait à trouver la vérité derrière une actualité à forte audience, qui avait monopolisé l’attention sur les réseaux sociaux — et qui était fausse. Les blagues du farceur Et c’est précisément ce qui a découragé le Washington Post dans sa mission qui relève pourtant de l’intérêt public. Mais comme les suiveurs finissent toujours par reproduire jusqu’à saturation le travail des précurseurs, la fausse information est devenue, aujourd’hui, une sorte de mode sur le web. les dangers du menteur Difficile pourtant d’en vouloir au farceur d’avoir réussi sa farce. Lire
Les mécanismes de la désinformation Sur le net, on trouve à boire et à manger... Information, désinformation ou parfois erreurs sincères. Ce n'est pas forcement facile de s'y retrouver et moi-même, il m'est déjà arrivé de relayer une connerie via Twitter qui ensuite s'est avérée fausse. Bref, tout le monde est victime et coupable à la fois de cette désinformation, surtout à notre époque où la confiance dans les médias traditionnels est totalement rompue et où certaines sphères ont pour unique objectif d'orienter l'opinion publique pour gagner en pouvoir. Christophe Michel de la chaine YouTube Hygiène Mentale passe en revue ce qui motive les désinformateurs, qu'ils en soient conscients ou inconscients. Si le sujet vous intéresse, je vous invite aussi à relire cet article sur les techniques de manipulation d'opinion publique: Les techniques secrètes pour contrôler les forums et l’opinion publique
Are you a journalist? Download this free guide for verifying photos and videos Did a migrant document his journey to Europe on Instagram? Did a young Syrian boy save a friend from danger under a hail of bullets? Did a pair of magicians pull off the ultimate photobomb by performing a trick in the background of a news report outside the Houses of Parliament? The answer to all of these questions is — as great as the stories are — an unequivocal no. The ‘too good to be true’ factor of a jaw-dropping story should be the first whiff of suspicion for any journalist. But with the commercial incentive of harnessing web traffic and social shares, some verification fundamentals can be forgotten. Add social media to the fact there are now more smartphones than people in the world, seasoned with the natural human instinct for sharing rumour to make sense of trauma, and the recipe for misinformation is ripe. Screenshot from the Instagram account “abdoudiouf1993” which claimed to document a migrant’s journey to Europe but was discovered as fake
Un kit pédagogique pour en finir avec les théories du complot L’agence de presse Premières Lignes, ancienne voisine des locaux de “Charlie Hebdo”, a mis en place des vidéos simples et efficaces à destination des professeurs et des collégiens pour démonter les théories du complot. Le 11-Septembre monté de toutes pièces. L'attaque de Charlie Hebdo et les attentats du 13 novembre aussi. Les théories du complot ont le vent en poupe partout sur Internet. « Quelques jours à peine après les attentats du 7 janvier 2015, qui ont eu lieu sur le même palier que notre agence [sise rue Nicolas-Appert, comme l’ancienne rédaction de Charlie Hebdo, ndlr], nous avons été victimes de l’effet boomerang, explique son cofondateur Luc Hermann. Des thèses, reprises par différents sites complotistes, qui ont décidé Premières Lignes à lancer, en partenariat avec France Télévisions et l’Education nationale, une série de modules vidéo de discussion à projeter en classe, pour combattre les théories du complot et la défiance de certains jeunes à l’égard des médias.
La rumeur au Moyen Âge : média des élites et voix du peuple « La rumeur », écrit Claude Gauvard, « a ceci de particulier qu’elle donne de la voix à ceux qui sont en général les oubliés du politique et qu’elle les intègre dans l’espace public » [+] NoteClaude GAUVARD, « Introduction », in Maïté BILLORÉ et Myriam SORIA (dir.), La Rumeur au Moyen Âge. Du mépris à la manipulation, Rennes, PUR, 2011 [1]. Ces circonstances propices à l’apparition de rumeurs sont des moments où la vie est perturbée par un événement exceptionnel : l’arrivée d’une épidémie, une période de troubles politiques, une nouvelle levée fiscale, etc. La rumeur est pour les milieux populaires une manifestation de leur conscience politique La rumeur est bien, pour les milieux populaires, un moyen d’exprimer un sentiment d’insécurité et une inquiétude accrue, mais c’est aussi une manifestation de leur conscience politique, des haines ou des sympathies qui les animent. [2] ».
Fauxtographie : l'Histoire manipulée Vous ne serez pas surpris si je vous dis que l’Homme n’a pas attendu l’existence de Photoshop pour manipuler les photographies. Superposition et suppression étaient rendues possibles à grands coups de ciseaux, gouache, encre de Chine, aérographie, etc. et ce dès 1860, comme le montre l’intégration de la tête d’Abraham Lincoln sur le corps de John Calhou, ou encore cette photographie du Général Ulysse Grant au front avec ses troupes, résultat d’un montage de 3 photographies différentes. La photographie de droite représentant le général Ulysse Grant est le résultat d’un montage des trois photographies de gauche (prisonniers confédérés, le général Alexander Cool sur son cheval et une photographie du général Grant) Un bien précieux outil qui a fait et fait le bonheur des puissants de ce monde et dont l’utilisation à travers l’Histoire a inspiré d’intéressants projets. Au fil de ses recherches, Zhang Dali découvre un univers de propagande beaucoup plus complexe qu’il ne l’imaginait.
Ces médias libres qui résistent Les médias libres diffusent une information différente et plus variée que celle proposée par la presse dominante. Ses atouts résident dans son indépendance et sa proximité avec les gens, mais cette liberté se paie souvent au prix de la précarité. Si l’information est un combat, les médias sont des armes et certains préfèrent les difficultés du maquis au confort du journalisme de marché. Cette résistance aux médias dominants représente des centaines de journaux, de sites Internet, de radios ou de télés associatives. « L’action des médias libres se fonde sur la recherche d’indépendance vis-à-vis du contrôle exercé par l’État, les pouvoirs économiques, politiques, idéologiques, religieux et les grands groupes de communication. Des médias engagés L’écrasante majorité des médias libres n’a ni les moyens ni forcément l’envie de coller au plus près de l’actualité. En lien avec leurs lecteurs Des circuits de distribution innovants Guillaume
La publicité en ligne : les médias débloquent ! « La publicité nous prend pour des cons. La publicité nous rend cons. » C’est une profession de foi. Ce fut celle de François Cavanna, rédacteur en chef de Charlie Hebdo dans les années 1970. Avec le Professeur Choron et leurs camarades d’Hara Kiri, ils ont, pendant une vingtaine d’années, détourné les publicités pour mieux démonter leurs méfaits. Refusant tout financement publicitaire, ils avaient déjà compris les conséquences néfastes qu’auraient fait peser sur leurs épaules une telle dépendance qu’ils jugeaient malsaine. Une marque toutes les cinq secondes La publicité occupe aujourd’hui un espace considérable dans la vie des citoyens. Si ce secteur connaît une récession (notamment du fait de la crise économique et financière), il reste solide car édifié sur de multiples ressources [1]. La publicité en ligne [2] Les dépenses « médias » se répartissent ainsi : - la télévision (avec 36,6 % en 2014 du total des dépenses médias) - la presse écrite (24,9 %) - Internet (16,7 %) - la radio (8,2%)
« Panama papers », la révolution du journalisme collaboratif Onde de choc internationale, cette affaire a aussi confirmé l’entrée du journalisme dans la mondialisation et la collaboration transfrontière entre rédactions LE MONDE | | Par Cécile Prieur (Directrice adjointe de la rédaction) « Panama papers ». Comme leurs illustres ancêtres les « Pentagon papers », ces deux mots résonnent déjà comme un tournant dans le journalisme d’investigation. En 1971, le New York Times publiait des documents secrets du Pentagone sur la guerre du Vietnam, qui démontraient comment les Etats-Unis avaient délibérément entraîné l’escalade du conflit. Tout, dans les « Panama papers », appelle les superlatifs. Lire aussi : « Panama papers » : passe d’armes entre WikiLeaks et le Consortium international de journalistes A chaque fois, c’est le gigantisme des données et leur caractère mondial qui justifient le partage entre médias. Partage, confiance et confidentialité Lire encore : « Panama papers » : les questions que vous avez le plus posées Un réseau planétaire
Quand la radio trompe l’oreille. Petite histoire des faux-semblants radiophoniques, épisode 1 : les années 1920. En 1938, en mettant en scène en direct sur les ondes états-uniennes une invasion martienne, Orson Welles inventait le canular radiophonique et suscitait une panique générale. Cette phrase vous est familière. Vous l’avez entendue cent fois. Elle est fausse, et quadruplement : Orson Welles en était à peine l’auteur, ce n’était pas un canular, ce n’était pas une première et la panique fut très relative. L’épisode, avec ses approximations et même grâce à elles, pose néanmoins le mythe fondateur de la radio comme média de masse et, tout autant, comme outil de création. Quand la fiction fait l’évènement en passant pour le réel : retour, sous forme de feuilleton, sur près d’un siècle de faux-semblants radiophoniques, en nous en tenant aux pièces qui ont une visée artistique et qui questionnent les formes médiatiques, pour écarter, quoique les frontières soient parfois poreuses, ce qui relève de la propagande ou de la blague. Mais l’effet de réalisme, savamment instauré, l’emporte largement.
Comment vérifier l’info en ligne : Guide pratique et méthodologique En 2013, des journalistes, experts des réseaux sociaux numériques et spécialistes des médias ont élaboré en commun et en anglais, un ouvrage très utile : Verification Handbook (A definitive guide to verifying digital content for emergency coverage) en téléchargement gratuit. Aujourd’hui traduit en français : Guide de vérification : la référence de la vérification du contenu numérique pour couverture d’événements dans l’urgence permet de saisir et d’apprendre des règles de vérification de l’information diffusées sur les réseaux sociaux et en ligne afin de détecter le vrai scoop du faux, apprendre à trier l’information… Un guide utile pour tous Ce livre librement consultable sur Internet (et diffusé sous licence Creative Commons) est destiné bien évidemment aux journalistes mais également aux élèves et aux enseignants, aux animateurs multimédia ainsi qu’à tous les citoyens. Contenu du livre Préface 1. Licence : Contrat spécifique : merci de prendre contactGéographie : France
The Onion, Nordpresse, Le Gorafi… Ou l’art de la parodie politique sur le net Les sites de parodie politique sur Internet, parfois repris par erreur comme sources d’informations, jonglent entre info et « infaux ». Le 3 février 2014, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault annonce le report sine die de son projet de loi sur la famille. Christine Boutin, invitée sur le plateau de BFMTV, souhaite réagir à cette actualité. Des lecteurs induits en erreur Si Le Gorafi est parfois pris au sérieux par des lecteurs trop pressés, l’erreur d’interprétation au sujet des sites d’informations satiriques n’est pas le monopole de la leader du Parti chrétien-démocrate. Cette confusion entre la vérité et la fiction est produite par plusieurs facteurs. Une fiction caricaturale susceptible de rejoindre la réalité La frontière qui sépare la véracité des faits énoncés sur les sites d’informations et la fiction narrée sur les pages d’infaux est parfois bien ténue. Des sites liés à la critique des médias Des publications aux messages implicitement politiques Tom Lanneau