Théogonie (Hésiode) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Grand récit de la succession des générations divines », selon l'expression de Nicole Loraux[réf. nécessaire], le poème conte la naissance de « la race sacrée des Immortels toujours vivants » (v. 105). Il s’ouvre par une longue invocation aux Muses : Hésiode narre d’abord les circonstances de sa vocation : les Muses l’ont visité alors qu’il faisait paître ses troupeaux sur les pentes du mont Hélicon. Elles lui ont remis un rameau de laurier, et lui ont ordonné de chanter l’histoire des dieux immortels. La seule condition qu’elles imposent à ce don de voyance poétique est de les célébrer au début et à la fin de chacun de ses chants, ce qu’il fait aussitôt par un hymne qui peut se diviser en quatre parties : 1. Ce découpage des épisodes de la Théogonie suit globalement celui adopté par Paul Mazon dans la Notice de la Théogonie, dans son édition des œuvres d'Hésiode, dans la Collection des universités de France. Théogonie, sur Wikisource
Les Travaux et les Jours Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Travaux et les Jours (en grec ancien Ἔργα καὶ Ἡμέραι / Érga kaì Hêmérai) est un poème grec d'Hésiode écrit en hexamètres dactyliques et datant sans doute de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Hésiode y aborde des thèmes fondamentaux pour la réflexion : l’histoire de Prométhée et de Pandore,les cinq races successives de l’humanité (or, argent, bronze, race des héros puis fer),la fable du faucon et du rossignol (le faucon représentant le roi, et le rossignol le poète)la vision de deux cités, celle de la justice, Δίκη / Díkê et la cité opposée, Ὕϐρις / Hýbris, la démesure.Il donne aussi une description des travaux agricoles sur les terres arides de son pays natal et il se présente comme un calendrier précis de l’année d’un agriculteur en incluant des conseils sur l’agriculture : outils, soins des animaux, cultures, etc. Le texte contient à trois reprises des éléments autobiographiques. Interprétations du mythe[modifier | modifier le code]
Énéide L’Énéide (en latin : Aeneis, mot de forme grecque, génitif : Aeneidos) est une épopée de Virgile, le plus prestigieux exemple de ce genre littéraire en langue latine, composée en hexamètres dactyliques. De même que l’Iliade et l’Odyssée — dont l’Énéide s'inspire largement —, l’ouvrage a suscité l’admiration de générations de lettrés de l’Antiquité jusqu’à nos jours, et fut une source d’inspiration récurrente pour les artistes et les poètes. L'épopée est composée de douze chants. Son organisation a été analysée de plusieurs manières. Cette division en deux parties est souvent considérée comme un miroir de l'œuvre d'Homère : celle-ci commence par le récit d'une guerre (l'Iliade) suivi d'une longue quête sur la Méditerranée (l’Odyssée), alors que l’Énéide commence par la longue quête d'Énée sur la Méditerranée pour se terminer par une dure guerre. Les douze chants sont de longueur variable; le plus court (IV) compte 705 vers, et le plus long (XII), 952. Mézence prend alors le commandement.
Bucoliques Les Bucoliques (ou Églogues) sont un recueil du poète latin Virgile, paru en -37[1],[2]. Elles sont composées de dix pièces rédigées en hexamètres dactyliques. Virgile est le premier auteur latin à adopter cette forme poétique : il s’inspire d’un auteur grec du IIIe siècle av. Cette œuvre est subdivisée en dix églogues. Composition de l'œuvre[modifier | modifier le code] Les Bucoliques sont composées de dix églogues soit 830 vers en hexamètres dactyliques. Les églogues 1, 2, 3 et 4 totalisent 330 vers.Les églogues 6, 7, 8, et 9 en ont 333. D'autres mesures du nombre de vers confirment l'architecture étonnante des Bucoliques : Les églogues 1, 9, 2, 8 comptabilisent 333 vers ; tandis que les bucoliques 3, 7, 4, 6 en ont 330Les églogues 1, 9 et les églogues 4, 6 ont respectivement 150 et 149 vers ; les églogues 2, 8 et les églogues 3, 7 totalisent respectivement 183 et 181 vers. Situation de l'œuvre[modifier | modifier le code] Virgile écrivit les neuf premières églogues de -42 à -39 av.
Pays de Cocagne Le Pays de Cocagne est, dans l'imaginaire de certaines cultures européennes, une sorte de paradis terrestre, une contrée miraculeuse où la nature déborde de générosité pour ses habitants et ses hôtes. Loin des famines et des guerres, Cocagne est une terre de fêtes et de bombances perpétuelles, où l'on prône le jeu et la paresse, et où le travail est proscrit. À l'origine de l'expression « Pays de Cocagne »[modifier | modifier le code] Dans son livre La Faim et l’Abondance, Massimo Montanari situe la naissance du mythe de Cocagne entre le XIIe et le XIVe siècle. On trouverait une des plus anciennes références dans les Carmina Burana, ces chants de clercs vagabonds rebelles et défroqués qui célébraient le vin, l'amour libre, le jeu et la débauche (les Goliards). Un personnage s’y présente comme l’abbé de Cocagne : « Ego sum abbas cucaniensis. » L’étymologie du nom a été très discutée : Survivance actuelle[modifier | modifier le code] Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]
Groucho Marx Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Groucho Marx en 1947 Julius Henry Marx (2 octobre 1890 à New York – 19 août 1977 à Los Angeles), plus connu sous le surnom de Groucho Marx /ˈɡɹaʊt͡ʃoʊ mɑɹks/[1], est un comédien américain faisant partie des Marx Brothers. Biographie[modifier | modifier le code] Début de carrière[modifier | modifier le code] Comme ses frères, il débute dans le métier enfant. Hollywood[modifier | modifier le code] Groucho s'est inventé un personnage à la démarche de poulet faite de grands pas, à la moustache et aux sourcils imposants dessinés au bouchon brûlé, aux petites lunettes, mâchant un cigare perpétuel[2], usant de nombreux calembours avec l'accent new-yorkais. Dans les films burlesques des Marx Brothers, les personnages de Groucho ont plus d'affinité avec les personnages de Chico qu'avec ceux de Harpo, leur humour n'étant pas basé sur les mêmes principes. You Bet Your Life (Vous pariez votre vie)[modifier | modifier le code] Hommage à Groucho Marx à Lille.
Umberto Boccioni Vue de la sépulture. Umberto Boccioni est un peintre et sculpteur futuriste italien influent, né le 19 octobre 1882 à Reggio de Calabre, mort le 16 août 1916[1] à Vérone. Il a contribué à façonner l'esthétique révolutionnaire du mouvement futuriste dont il est l'une des principales figures. Malgré sa courte vie, son approche du dynamisme de la forme et de la déconstruction du massif a guidé les artistes longtemps après sa mort[2]. Ses œuvres sont détenues par de nombreux musées d'art publics ; en 1988, le Metropolitan Museum of Art de New York a organisé une importante rétrospective de 100 de ses pièces[3]. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] Umberto Boccioni nait le 19 octobre 1882 à Reggio de Calabre. En 1906, il s'installe brièvement à Paris, où il étudie les styles impressionniste et postimpressionniste, avant de visiter la Russie pendant trois mois, observant les troubles civils et la répression gouvernementale.
Nouveau roman Rien ne définit mieux[non neutre] le tournant initié par ce mouvement romanesque que cette formule de 1961 lancée par Jean Ricardou et largement reprise depuis par la critique : « Ainsi un roman est-il pour nous moins l'écriture d'une aventure que l'aventure d'une écriture »[3]. Au cours d'une quarantaine d'années, on peut distinguer quatre phases principales dans ce qui a pu être qualifié de « mouvance » ou de « mouvement ». Dans un premier temps, et à la différence notamment du mouvement surréaliste, nul manifeste, nul chef de file, nulle revue ne préside à l’émergence du Nouveau Roman. Il ne se fonde alors sur aucun principe ou précepte, formel ou esthétique, préétabli ou concerté. Il correspond à un double phénomène journalistique et éditorial. D'une part, l'étiquette « Nouveau Roman » est forgée et entretenue par une certaine presse (Le Monde, L'Express). « Mouvement » ou « mouvance », les avis critiques ont longtemps divergé. Mais bien d'autres agencements sont possibles.
Architecture byzantine Trois périodes sont traditionnellement distinguées : l’époque primitive (de Constantin jusqu’aux Macédoniens), la période intermédiaire (dynastie macédonienne) et la période tardive (dynasties des Comnènes et des Paléologues). L’architecture byzantine a contribué à influencer l’architecture hispano-mauresque[1],[2] et plus récemment l’architecture néo-byzantine[3]. Époque primitive (527-843)[modifier | modifier le code] Le palais submergé, faisant office de citerne. Tous ces édifices possèdent quelques traits en commun. Un chapiteau de la basilique Sainte-Sophie, en marbre blanc délicatement sculpté. Période intermédiaire (843-1204)[modifier | modifier le code] Évolution historique[modifier | modifier le code] Plan d'une église dite "à croix inscrite". Nous les inclurons dans la période intermédiaire, car c’est probablement au VIIIe siècle que furent construites les premières églises à croix inscrite, plan toujours utilisé dans l’Église orthodoxe. Dôme de la chapelle palatine de Palerme.
Art byzantin Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'art byzantin s'est développé dans l'Empire byzantin entre la disparition de l'Empire romain d'Occident en 476, et la chute de Constantinople en 1453. L'art produit auparavant dans la même région est confondu avec l'art paléochrétien. Le terme peut également être utilisé pour désigner l'art des États orthodoxes contemporains à l'Empire byzantin, dont la culture a subi son influence, sans en faire partie réellement (certains historiens parlent du Commonwealth byzantin), comme le premier empire bulgare, le premier État serbe ou la Rus' de Kiev. L'art produit par les chrétiens orthodoxes d'Orient vivant dans l'Empire ottoman est souvent appelé « post-byzantin ». Origines[modifier | modifier le code] Tout comme l'Empire byzantin est le prolongement politique de l'Empire romain, l'art byzantin se développe à partir de l'art romain, lui-même profondément influencé par l'art grec antique. Bague de mariage, VIIe siècle, or et nielle.
Art roman En histoire de l'art, l'art roman est la période qui s'étend du début du Xe siècle à la seconde moitié du XIIe siècle, entre l'art préroman et l'art gothique, en Europe. L'expression « art roman » est forgée en 1818 par l'archéologue français Charles de Gerville et passe dans l'usage courant à partir de 1835. L'art roman regroupe aussi bien l'architecture romane que la sculpture, la peinture ou la statuaire romane de la même époque. L'expression recouvre une diversité d'écoles régionales aux caractéristiques stylistiques différenciées, mais qui allient maîtrise technique et audace. Se développant lors d'une période d'expansion économique, il n'a pas été le produit d'une seule nationalité ou d'une seule région, mais est apparu progressivement et presque simultanément dans plusieurs régions d'Europe occidentale. Origine du terme[modifier | modifier le code] Deux archéologues français sont au début du XIXe siècle les inventeurs du terme « roman »[1] : Nikolaus Pevsner distingue : Décoration
Cornelis Saftleven Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le duo, Cornelis Saftleven, vers 1635. Cornelis Saftleven (vers 1607, Gorinchem - 1er juin 1681, Rotterdam) est un peintre et dessinateur néerlandais du siècle d'or. Biographie[modifier | modifier le code] Cornelis Saftleven est né vers 1607 à Gorinchem aux Pays-Bas. Les sujets traités par Cornelis Saftleven sont très variés. On estime qu'environ deux cents toiles et cinq cents dessins lui ont survécu. Il décède le 1er juin 1681 à Rotterdam. Œuvres[modifier | modifier le code] L'Annonciation aux bergers[2], Rijksmuseum, AmsterdamUne compagnie de paysans[3], Rijksmuseum, AmsterdamSatire au procès de Johan van Oldenbarneveldt[3], Rijksmuseum, Amsterdam Notes et références[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Marja Begheyn-Huisman, Cornelis Saftleven als tekenaar, 1974 Liens externes[modifier | modifier le code]
Punition du goudron et des plumes Les habitants de Boston payant le droit d'accise, 1774[1]. Affiche de propagande britannique représentant l'application du goudron et des plumes au commissaire des douanes John Malcolm quatre semaines après la célèbre Boston Tea Party. Ses tortionnaires versèrent également du thé bouillant dans sa gorge, comme le montre la gravure. La punition du goudron et des plumes est une torture, qui remonte au moins à l'époque des Croisades. Description[modifier | modifier le code] Le goudron, utilisé par l'industrie balbutiante de l'époque, et les plumes issues des élevages de gallinacés se trouvaient alors en abondance. Cette pratique ne constitua jamais une punition officielle aux États-Unis, mais plutôt une forme d'auto-justice. Il y eut en outre des cas d'usage du goudron et des plumes en Irlande du Nord, au cours du conflit nord-irlandais. Variantes passées et contemporaines[modifier | modifier le code] Ce supplice connut en outre quelques variantes au cours de l'Histoire :