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Jeunesse et Internet : Un adolescent sur cinq croit tout ce que dit Google

Jeunesse et Internet : Un adolescent sur cinq croit tout ce que dit Google
La publicité sur Internet n’est pas toujours clairement définie. Et de nombreux jeunes internautes au Royaume-Uni n’arrivent pas à faire la différence avec une recherche classique. Les enfants et adolescents d’aujourd’hui ont beau être des « digital native », c’est à dire des jeunes ayant grandi dans un environnement numérique, cela ne veut pas dire qu’ils ont la faculté de déceler ce qui est vrai ou pas. C’est ce qu’a mis en lumière Ofcom, un site anglais qui s’occupe de réguler les médias, dans leur dernière étude. Dans un des tests, on montrait à des enfants âgés de 8 à 15 ans la première page de Google après une recherche pour des chaussures de sport. Cette étude portait sur 1379 interviews de parents et d’enfants chez eux, afin de mieux comprendre comment les esprits plus jeunes réagissent devant Internet. Bien que les gouvernements poussent les fournisseurs d’accès à mettre en avant une protection parentale, 56 % des parents seulement se disent au courant du service. Related:  Développer l'esprit critiqueUne autre éducation aux médias est possible

Développer l'esprit critique... Ce résultat ne peut pourtant pas être imputé aux collègues, tous profondément convaincus du bien-fondé d'un tel objectif. Alors pourquoi n'y arrive-t-on pas ? Le problème, c'est que développer l'esprit critique chez tous les élèves est certes une jolie formule, forte, qui fait bien, mais si abstraite et si vague qu'elle empêche d'en voir les implications dans le concret, et d'admettre à quel point les pratiques courantes sont en contradiction avec elle. En fait, on retrouve ici l'un des problèmes majeurs de la formation des enseignants, bien connu des vieux formateurs dont je suis, et fort mal traité en formation, celui de la cohérence entre les buts et les moyens. Dans la stratégie des Ecoles Normales de jadis, on exigeait des normaliens qu'ils indiquent, en haut des fiches de préparation de leurs leçons dites "d'essai", l'objectif visé. C'est que, entre les buts et les moyens, doit s'installer un lien de cause à effet qui n'a rien d'évident. Essayons de creuser un peu.

Guide Médias et information : On apprend. Edition 2015-2016 Le CLEMI (Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information, Education nationale) a publié en octobre 2015 la brochure Médias et information : on apprend. Edition 2015-2016 en téléchargement gratuit (53 pages, fichier en pdf, éditions Canopé) avec une orientation affichée sur le droit de s’exprimer, la créativité numérique des jeunes et la responsabilité des médias. Guide d’activités et grilles de lecture Ce guide est conçu à destination des enseignants dans le cadre de leur formation afin de leur présenter des trames d’activités pédagogiques à développer dans le premier cycle et second cycle en se fondant sur les instructions officielles des programmes de l’Education nationale. « Pour vivre en citoyens libres et responsables dans la société de l’information et de la communication, les jeunes doivent à la fois développer un esprit critique et distancié et être capables de collaborer avec les autres. Exemples d’activités pédagogiques avec le numérique On y apprend ainsi à :

L’info et les jeunes : comment décrypter les nouvelles pratiques numériques S’enquérir des pratiques d’information des jeunes est décisif dans un univers de la presse en pleine mutation, qui peine à renouveler son lectorat, et qui, donc, vieillit. Considérant que c’est davantage aux rédactions de s’adapter aux nouvelles pratiques d’information à l’ère numérique, qu’aux publics d’accepter de suivre les consignes de lecture que les dispositifs médiatiques proposent, comprendre les pratiques des jeunes publics (en dessous de 25 ans) revient à anticiper sur ce qui sera à terme des pratiques d’information dominantes que les rédactions devront satisfaire. En effet, il n’y a aucune raison de croire que les pratiques nouvelles d’aujourd’hui seraient liées à un effet d’âge et qu’elles disparaîtront en entrant dans l’âge de la pleine activité sociale. Les jeunes d’aujourd’hui ne vont pas, avec le temps, subitement adopter les modes de consommation d’information de leurs parents ou grands-parents. Un indéniable effet générationnel Alors qu’observe-t-on ?

Les adolescents et Internet : en finir avec les idées reçues Ils s’appellent Zoé, Mathys, Julie ou encore Loïc. Ce sont des adolescents qui n’ont pas connu « le monde sans internet ». Pour cette raison, On dit souvent d’eux qu’ils sont des « digital natives » dotés de capacités innées, inscrites même dans leur développement biologique . Bref, de Zoé, Mathys, Julie et les autres, on dit beaucoup de choses. La parole aux adolescents Pour le savoir, c’est à eux qu’il faut s’adresser, c’est eux qu’il faut observer, c’est avec eux qu’il faut échanger. Les parcours de chacun de ces adolescents sont faits de rencontres, de points d’achoppement, de moments déclencheurs, de prises de conscience, de retournements de situations… Ils prouvent que les pratiques informationnelles et communicationnelles sont évolutives, profondément dépendantes d’un contexte, à la fois social, culturel et académique. Vérités et contre-vérités Une « vie numérique » (Reynald, 17 ans) Rechercher l’information Une responsabilité collective

La pensée critique - Pourquoi est-elle si difficile à enseigner ? Source : American Educator Daniel T. Willingham Traduction (avec l'autorisation expresse de l'auteur) : Françoise Appy Télécharger le document complet Tout un chacun est d’accord pour convenir que l’un des buts de l’école, même s’il est insuffisamment atteint, est de permettre aux élèves de développer une pensée critique. Cette mission spécifique de l’école, issue du bon sens, a souvent été traduite par des incitations à enseigner les « habiletés de la pensée critique », les « habiletés de pensée de haut niveau » et des incitations plus générales à apprendre aux élèves à faire de meilleurs jugements, à raisonner plus logiquement, etc. Ces appels ne sont pas nouveaux. À la suite de ce rapport, les méthodes conçues pour enseigner la pensée critique dans le curriculum scolaire sont devenues très populaires. Après plus de 20 ans de lamentations, d’exhortations et peu d’amélioration, il est peut-être temps de poser une question fondamentale : peut-on enseigner la pensée critique ? [1] . [2] .

#GoodMorning : Washington Post : 82 - Fakes sur le web : ∞ - Pop culture L'arrêt de la rubrique du Washington Post qui s'attachait à debunker les rumeurs infondées qui circulent sur les réseaux sociaux laisse un goût amer. Ce n’est pas un si good morning que cela quand on apprend que le Washington Post décide d’arrêter sa rubrique What was fake on the Internet this week après 82 semaines d’activité. Pour ceux qui ne la lisaient pas, rappelons que, toutes les semaines, la journaliste Caitlin Dewey s’attachait à trouver la vérité derrière une actualité à forte audience, qui avait monopolisé l’attention sur les réseaux sociaux — et qui était fausse. En somme, elle faisait une partie du travail salutaire que propose une rubrique comme celle des Décodeurs du Monde. Car si le fact-checking a aujourd’hui ses propres pôles dans les rédactions et qu’il a pénétré au cœur des lignes éditoriales, c’est que les marchés du faux et du complot n’ont jamais autant prospéré. Les blagues du farceur les dangers du menteur Star Wars : The Force Awakens : nos scènes préférées Lire

Digital natives (1) : démythifier le mythe des « natifs vs immigrants » du numérique Le mythe du « natif du numérique » (digital native) émerge en 2001 sous la plume du chercheur américain Marc Prensky dans un article publié en deux volets intitulé « Digital Natives, Digital Immigrants) ». Il se fonde sur une idée principale polarisante : les jeunes nés après 1980 sont des indigènes du numérique de par leurs usages et ils apprécient les contenus « du futur » (future content) plutôt que ceux du « patrimoine » (legacy content). Leur style d’apprentissage et leur façon de traiter l’information sont radicalement différents de la génération des « immigrants du numérique » (digital immigrants). Un mythe en lien avec le vécu américain C’est un mythe des origines, tellurique, installé dans le vécu américain de la frontière (se lancer dans le futur, l’inconnu) et de l’immigration (laisser le patrimoine derrière soi). Une société du risque et une panique médiatique Les « 4 D » de la panique médiatique Le rôle structurant de la panique

Voici comment les jeunes français consomment de l'information sur Facebook Temps de lecture: 7 min Facebook est devenu un lieu central des activités culturelles, informationnelles et communicationnelles sur internet. Au troisième trimestre 2016, d’après les chiffres communiqués par Facebook, il y aurait 30 millions d’utilisateurs actifs mensuels en France dont 24 millions sur le mobile (et 20 millions d’utilisateurs actifs quotidiens). De quoi encourager institutions, associations et médias à l’investir pour y promouvoir et y véhiculer les contenus qu’elles produisent. L’exposition à l’information peut y être volontaire (abonnements à des pages médias) ou accidentelle: un ami qui interagit avec un contenu d’actualité (like, partage, commentaire) et donc nous y expose dans notre fil d’actualités, ou alors un groupe auquel on est abonné qui va poster un contenu et/ou chercher à en discuter. Les pratiques d’information des 18-24 ans Cette activité se traduit dans les pratiques déclarées par une prédominance des supports numériques d’accès à l’information.

Bruno Devauchelle : Quelle éducation à l'esprit critique à l'ère du numérique ? La notion "d'esprit critique" est souvent avancée sans forcément être précisée. La publication récente d'un article (revue "vivre au lycée" n°66, mars2015) et d'un dossier (Cerveau et Psycho n°72, novembre décembre 2015) sur le sujet apportent à cette notion des éclairages qui demandent à être discutés. En effet l'apparente évidence de l'esprit critique dont chaque adulte (et en particulier enseignant) est supposé pourvu est le plus souvent une impression, un sentiment, dont le fondement est discutable. Il suffit pour s'en rendre compte de constater combien chacun de nous utilise les outils les plus courants au quotidien (moteurs de recherche, télévision etc.) sans plus se poser de questions. Et ce alors que nous sommes prompts à argumenter sur l'indispensable esprit critique... dont tout le monde devrait faire preuve. Face à l'émotion et à la sidération des attentats commis depuis le début de l'année dans notre pays, mais aussi ailleurs dans le monde, que vaut l'esprit critique ?

Les mécanismes de la désinformation Sur le net, on trouve à boire et à manger... Information, désinformation ou parfois erreurs sincères. Ce n'est pas forcement facile de s'y retrouver et moi-même, il m'est déjà arrivé de relayer une connerie via Twitter qui ensuite s'est avérée fausse. Bref, tout le monde est victime et coupable à la fois de cette désinformation, surtout à notre époque où la confiance dans les médias traditionnels est totalement rompue et où certaines sphères ont pour unique objectif d'orienter l'opinion publique pour gagner en pouvoir. Christophe Michel de la chaine YouTube Hygiène Mentale passe en revue ce qui motive les désinformateurs, qu'ils en soient conscients ou inconscients. Dans tous les cas, même si ça représente un peu de travail, il faut toujours recouper les sources, ou au moins aller jeter un œil sur des sites qui luttent contre ça comme le très connu Hoaxbuster.com. Si le sujet vous intéresse, je vous invite aussi à relire cet article sur les techniques de manipulation d'opinion publique:

La génération connectée ne l'est pas seulement à l'infotainement On voit souvent dans les réseaux sociaux le canal privilégié des contenus viraux qui informent en divertissant la génération Mobile First, et moins comme opportunité pour les jeunes de s'exprimer à travers des médias hyper-locaux. C’est pourtant l’autre effet moins connu de la génération connectée, qui ne l'est pas seulement à l'infotainement. Les ados ne sont pas tous et pas seulement des aficionados de news acidulées, et tous sont loin de se reconnaître dans les selfies de stars instagramées sous un soleil surfait. Beaucoup d'entre-eux sont demandeurs de médias qui les informent sur ce qu'il se passe autour d'eux, et qui leur donne en même temps la possibilité d'être une voix de leur quartier ou de leur village. Radio connectée A France bleu Touraine, par exemple, la convergence entre le site, l’appli mobile et la page Facebook permet d’aller chercher les jeunes de la région là où ils sont. Contenus personnalisés Participation et conversation Parler des jeunes, parler aux jeunes

Médias d’information : où sont les jeunes En janvier dernier, l'Observatoire de l'audiovisuel et du numérique interrogeait les relations entre les jeunes et les médias. Comment les jeunes s'informent-ils et que font les médias pour attirer et intéresser cette audience ? Les débats, organisés par l'Ina en partenariat avec l'Agence France Presse, France Médias Monde et "Le Monde", réunissaient professionnels des médias et chercheurs en sciences humaines et sociales. Observatoire de l'audiovisuel et du numérique - Séance du 22 janvier 2016. -- Crédit photo : JESHOOTS / Pixabay.

Les images, ça se tord, se retourne, se coupe et s'adapte. C'est celui qui les… Les images, ça se tord, se retourne, se coupe et s'adapte. C'est celui qui les manipule qui manipule aussi celui qui les regarde. C'est ce que nous avons voulu montrer à des jeunes de la MJC de Châtillon-sur-Seine (21). Il leur a été alors proposé, sur un sujet de leur choix (en l’occurrence #PokemonGo) de réaliser deux reportages : l'un traitant le sujet de façon plutôt positive, l'autre négative. Après plusieurs prises, du montage, du tri parmi les séquences à leur disposition, voici le résultat de leur travail. #Education #Médias #MJC #Information

Are you a journalist? Download this free guide for verifying photos and videos Did a migrant document his journey to Europe on Instagram? Did a young Syrian boy save a friend from danger under a hail of bullets? Did a pair of magicians pull off the ultimate photobomb by performing a trick in the background of a news report outside the Houses of Parliament? The answer to all of these questions is — as great as the stories are — an unequivocal no. The ‘too good to be true’ factor of a jaw-dropping story should be the first whiff of suspicion for any journalist. But with the commercial incentive of harnessing web traffic and social shares, some verification fundamentals can be forgotten. Add social media to the fact there are now more smartphones than people in the world, seasoned with the natural human instinct for sharing rumour to make sense of trauma, and the recipe for misinformation is ripe. Screenshot from the Instagram account “abdoudiouf1993” which claimed to document a migrant’s journey to Europe but was discovered as fake

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