Guide de méthodes participatives : 63 méthodes présentées! Comment animer, manager, former, contribuer en mode réel à plusieurs et de façon créative. Pour éviter la « réunionite », les conférences traditionnelles et ateliers formels avec orateurs ne donnant pas la parole à l’audience, pour refonder la formation… Pour rompre les habitudes, la Fondation Roi Baudouin propose une publication librement téléchargeable qui fait dans la différence : Méthodes participatives. Un guide pour l’utilisateur (204 pages, en pdf). Ce guide pratique « boite à outils » présente 13 méthodes participatives éprouvées pour que les individus « jouent un rôle plus actif dans la gouvernance de leur société » ; pour des projets favorisant dans leur construction et élaboration un exercice démocratique, un recul critique. Participer et apprendre à collaborer! Une introduction très fournie permet d’établir un cadre général de ces méthodes avec critères de réussir et de dresser un tableau comparatif de 13 méthodes participatives. Les 13 méthodes du guide Licence :
La transition n'est pas un long fleuve tranquille Michel Bauwens est l’un des pionniers du mouvement pair-à-pair. Théoricien, activiste et conférencier, il fonde la P2P Foundation en 2005. Il est également l’un des tout premiers compagnons de route de OuiShare (il figure d’ailleurs parmi les têtes d’affiche de la prochaine édition du OuiShare Fest). Capitalisme, peer-to-peer : it’s complicated Michel, Sauver le Monde, votre dernier ouvrage, est la traduction d’une série d’entretiens avec Jean Lievens parue il y a deux ans. Michel Bauwens (Bethany Horne/Wikimedia/CC) Michel Bauwens. Quand on n’a pas de capitaux, il faut compter sur les dynamiques de solidarité. Dans un entretien que vous nous aviez accordé en 2013, vous affirmiez que capitalisme et le pair-à-pair étaient encore interdépendants. M. Le capitalisme est devenu un système d’ingénierie de la rareté Quelles sont les solutions concrètes qui permettraient selon vous au modèle pair-à-pair de prendre son indépendance vis-à-vis du capitalisme ? M. Cela suffira-t-il ? M. M. M. M. M.
Colibris Mooc Gouvernance : Introduction Einstein disait « nous ne pourrons pas régler les problèmes auxquels nous sommes confrontés avec le même niveau de pensée que celui qui les a créés » Et si le changement de nos modes d’organisations dans nos entreprises, dans nos associations, dans nos collectivités locales... pouvait être un levier de transformation puissant vers un nouveau modèle de société et permettre la résolution de ces grands défis du 21ème siècle ? Au regard du succès du livre Reinventing Organizations de Fréderic Laloux ou des listes d’attentes qui s’allongent pour les séminaires proposant l’expérimentation de nouvelles formes de gouvernance, il semblerait que cette prise de conscience soit en train de se répandre de plus en plus vite. Nous sommes de plus en plus nombreux à explorer de nouvelles façon de communiquer, de décider ensemble, de distribuer le pouvoir, de gérer nos conflits, de concilier épanouissement des personnes et des organisations.
Peurs bleues et idées vertes Vous êtes-vous déjà désolé de ne plus voir de neige sur la montagne qui vous fait face le matin quand vous ouvrez les volets ? De ne plus apercevoir d’oiseaux ni d’abeilles sur votre balcon ? De voir des lieux familiers dévastés par l’usine ou l’aéroport tout juste construit près de chez vous ? Si oui, vous souffrez peut-être de « solastalgie ». Inventeur de ce terme déjà vieux de quinze ans, le philosophe australien Glenn A. Albrecht refuse d’y voir une véritable pathologie médicale. Feux de forêt, surpêche, chasse excessive, inondations, étalement urbain, extinction massive de la biodiversité - avec un million d’espèces menacées- confirmée dans un rapport publié récemment par la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques ... Peur et inquiétude s’invitent donc de plus en plus dans le monde de l’écologie. La multiplication de ces sombres sentiments permet d’expliquer l’engagement militant de celles et ceux qui adhèrent au catastrophisme.
Le catastrophisme peut contribuer à esquisser une démocratie écologique Maître de conférences en science politique au Muséum national d’histoire naturelle, Luc Semal a publié Face à l’effondrement. Militer à l’ombre des catastrophes. Il y retrace l’histoire du catastrophisme en écologie à travers deux mouvements politiques qui ont émergé dans les années 2000 : la décroissance en France et les Transition Towns en Grande-Bretagne. • Face au risque d’effondrement, faut-il accepter d’avoir peur ? Pour moi, la phrase clé vient de Rob Hopkins, l’initiateur du mouvement des Transition Towns. • La peur permet-elle de différencier les jeunes militants d’aujourd’hui de leurs prédécesseurs ? Dans les mobilisations des années 70, il y avait déjà des craintes à court terme, avivées par les chocs pétroliers. • La question du délai qui nous sépare de l’effondrement est-elle la bonne à se poser ? On ne peut pas résumer ce qui va se passer à un événement unique ou à une date fatidique. • Qu’est-ce qui les différencie ? Ces émotions existent, qu’on le veuille ou non.
Réveiller le rêveur , changer le rêve : 10 ans déjà ! Et toujours actuel... A PROPOS DU SYMPOSIUM...Le symposium "Réveiller le rêveur, changer le rêve" mis sur pied par la "Pachamama Alliance" dès 2004 a été proposé pour la première fois en français par l’asbl TETRA le 6 octobre 2007 à Bruxelles. Ensuite, il fut à nouveau présenté à Tihange le 26 avril 2008, à l’initiative du GBEN. Comme les prises de conscience s’accélèrent, le symposium s’actualise, ses modalités évoluent, il devient moins explicatif et plus expérientiel. Voici quelques réflexions personnelles à ce sujet, par Michel Simonis, d’après un texte d’Aline Wauters écrit pour “Antipodes”Culture et développement asbl - n° 55 - Septembre 2008 Le symposium parle de la situation écologique, sociale, et spirituelle de la planète et montre comment ces trois crises n’en font qu’une. "Au-delà des clivages politiques et de tout ce qui fragmente notre réalité commune, c’est à /’insurrection et la fédération des consciences que nous faisons appel. Comment nous en sommes arrivés là ? Mais ce n’est pas tout.
Déclarons l’état d’urgence environnemental et social! Septante-cinq mille citoyens ont marché dimanche dans les rues de Bruxelles pour réclamer une politique belge plus ambitieuse pour le climat. Dès le lendemain, la Belgique a défendu une position inverse auprès de l’Union européenne. Cette contradiction éclatante a démontré que notre fonctionnement institutionnel et les coalitions politiques au pouvoir sont actuellement incapables de répondre à la volonté générale des Belges de relever le défi climatique. 33.000 signatures La Coalition Climat, qui a, avec Climate Express, permis cette formidable marche pour le climat, a exigé, par la voix de son président Nicolas Van Nuffel, « un plan national pour le Climat qui implique une stratégie, à court et à long terme ». Trois actes à poser Avec eux, nous exigeons que l’Etat – tous les niveaux de pouvoirs du pays – cesse d’être un frein au changement, et qu’il s’engage immédiatement dans la transition écologique et solidaire en mobilisant les ressources dont lui seul dispose. 1. 2. 3.
VICTOIRES - Bonnes nouvelles USA : Trois projets de pipelines géants suspendus. Victoire pour les militants et les Sioux ACTU Il s’agit, selon les militants, d’un véritable tournant dans la lutte contre les énergies fossiles aux USA. Trois projets de pipelines majeurs ont été mis à l’arrêt aux États-Unis, ce qui laisse entrevoir un futur moins sombre dans le pays, alors que l’administration Trump n’a eu de cesse de soutenir le développement de ce type d’infrastructures. Si l’avenir de certains de ces projets se jouera aux prochaines élections présidentielles, les organisations écologistes se réjouissent de constater que les voix qui s’élèvent pour plus de justice environnementale sont de plus en plus entendues. Courant juillet, trois bonnes nouvelles se sont succédées aux États-Unis en l’espace de deux jours. Les très controversés Atlantic Coast Pipeline, Keystone XL et Dakota Access Pipeline, pour des raisons économiques et judiciaires, ont en effet été suspendus. La victoire des Sioux de Standing Rock C’est la première fois qu’un juge fédéral intervient dans un litige concernant un pipeline déjà en service.
Equateur : oui à la primauté des droits de la nature ! Créer un précédent au niveau national et une première à l’échelle mondiale : c’est la grande opportunité de la Cour constitutionnelle de l’Équateur, si elle se prononce en faveur de la nature et de ses droits, face à un grand projet minier industriel à l’intérieur de la forêt de protection de Los Cedros. Encourageons-la à la saisir ! Appel À la Cour constitutionnelle de l'Équateur “Faire des droits de la nature, inscrits dans la Constitution équatorienne, un outil efficace de protection des forêts et de la biodiversité.” Afficher la lettre de pétition En 2008, l’Équateur est devenu le premier pays à reconnaître la nature comme un sujet juridique et à inclure le droit des personnes à vivre dans un environnement sain dans sa Constitution. Le déclic pourrait avoir lieu avec la réserve de Los Cedros, fondée en 1989 et déclarée forêt de protection (Bosque Protector) en 1994. Une audience publique a déjà eu lieu le 19 octobre 2020 et les juges vont se prononcer très prochainement. Contexte Lettre
Une seule Terre, un nouveau Reporterre 23 mars 2021 à 10h20, Mis à jour le 24 mars 2021 à 09h44 Durée de lecture : 3 minutes Certaines images font plus que mille livres. Durant les années 1960, les missions spatiales Gemini puis Apollo se succédèrent, produisant des photos de la Terre qui firent prendre conscience aux humains de leur solitude dans l’univers, mais aussi de la fragilité - et de l’incroyable beauté - de la planète sur laquelle ils vivent depuis des centaines de milliers d’années. 1972 est l’année même où parut le rapport au Club de Rome sur les limites de la croissance. On vous a souvent dit, lors des campagnes de dons, chères lectrices et lecteurs, ce qu’on faisait et comment on grandissait. Nous allons continuer, grâce à vous, à grandir. C’est maintenant que tout se joue… La communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le désastre environnemental qui s’accélère et s’aggrave, la population est de plus en plus préoccupée, et pourtant, le sujet reste secondaire dans le paysage médiatique. Soutenir Reporterre
François Gemenne : « Les inégalités démultiplient les effets du changement climatique » – vert.eco Spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l’Observatoire Hugo à l’université de Liège, enseignant à Sciences-Po, François Gemenne est membre du groupe 2 du Giec, qui étudie la vulnérabilité et l’adaptation de nos sociétés aux effets du changement climatique. A Vert, il livre sa vision des points saillants du rapport publié ce lundi et sa perception de l’engagement des scientifiques dans le débat public et la politique. Le groupe 2 du Giec a pour vocation de réunir les dernières connaissances scientifiques en matière d’adaptation au changement climatique. Quels éclairages apporte cette nouvelle synthèse par rapport à l’édition précédente, parue en 2014 ? Une attention particulière a été portée sur les inégalités et la justice sociale. La notion de « social tipping point », ou seuil de rupture sociale, est également un mécanisme mis en avant dans cette synthèse. Comment se fait-il que l’on soit désormais plus attentifs à ces dimensions ?