Renouveler sa façon de corriger : la rétroaction multitype Réinventer la traditionnelle méthode de correction pour la rendre plus pertinente et plus efficace sur le plan des apprentissages : voilà la mission que s’est donnée Catherine Bélec, une professeure de français du Cégep Gérald-Godin. Shutterstock / Pixsooz En 2014, Catherine Bélec a entrepris une recherche qui visait à explorer de nouvelles façons de corriger les textes de ses étudiants, en fournissant à ces derniers des rétroactions utiles au développement de leur compétence rédactionnelle. Dans cet article de la revue Pédagogie collégiale, la professeure présente le modèle qu’elle a conçu ainsi que les conclusions qu’elle a tirées de son expérimentation en contexte d’enseignement collégial. Le modèle « multitype » L’évaluation : un élément crucial du processus d’apprentissage La correction des rédactions individuelles est sans doute le moment où les professeurs exercent la plus grande différenciation pédagogique. Résultats de l’expérimentation [Consultez l’article]
Et si on montait une Classe sans note…? – REP + Réseaux d'Education Prioritaire de Stains Nombreux sont les enseignants à interroger leurs pratiques évaluatives et à vouloir expérimenter d’autres modalités d’évaluation pour faire réussir leurs élèves. La classe sans note, la classe par compétences ou la classe inversée constituent désormais des points d’appui plébiscités mais pas souvent analysés de manière pragmatique. Aussi, le diaporama suivant présenté en formation-concertation dans les REP+ de Stains, permet-il de circonscrire rapidement les avantages, les limites et les conditions de réussite pédagogique d’une CSN (Classe Sans Note). Bonne lecture… Pour les plus curieux, vous pouvez approfondir cet article avec deux autres articles du site: 4 ans plus tard… quel bilan de la classe sans note? Repenser ses dispositifs d’évaluation peut-il permettre de faire réussir les élèves? J'aime : J'aime chargement…
Charles Hadji : Evaluer pour réussir ? Peut-on désamorcer le débat sur l'évaluation ? C'est le pari tenté par Charles Hadji. Loin des débats fumeux sur la réforme de l'évaluation ou la défense des notes, son livre colle au terrain mais en revenant sans cesse aux finalités de l'évaluation. Pour tous les enseignants qui passent beaucoup de temps à corriger des copies et à concevoir des évaluations, en se demandant assez souvent à quoi ça sert, pour ceux qui en ont assez des débats de principe, ce petit livre ouvre des horizons théoriques et très pratiques à ne pas louper... L'évaluation ça compte dans la vie d'un enseignant. C'est même l'activité qui identifie le mieux le métier d'enseignant. L'intérêt du livre de Charles Hadji, c'est la position qu'il prend. Ceci posé, le livre nous sort des débats de chapelle et des gourous officiels ou anti -officiels. Le second effet, une fois les finalités bien mises en perspectives, c'est d'aller d'envisager les modalités. Charles Hadji, L'évaluation à l'école . Evaluation : le Dossier
L’évaluation : ressources produites par le groupe thématique de l’académie de Versailles - Réforme du collège Diaporama Le diaporama ci-dessous vise à présenter l’évolution de l’évaluation dans le cadre de la réforme. Déjà présent dans la loi d’orientation, le principe de l’évaluation positive est réaffirmé dans le décret du 31.12.2015 relatif à « l’évaluation des acquis scolaires des élèves et au livret scolaire ». 1 - Évaluation dans le cadre de la réforme de la scolarité obligatoire Activités évaluatives Ce document s’attache à expliciter les différentes activités évaluatives et à donner des axes de réflexion sur la façon dont chacune intègre les objectifs fixés par les textes officiels, dans le cadre de la réforme. 2 - Activités évaluatives Évaluation et implication de l’élève Ce document donne des indications quant à la façon dont l’évaluation s’insère dans le parcours d’apprentissage d’un élève. 3 - Implication de l’élève L’évaluation positive : caractéristiques, observables et démarches associées 4 - L’évaluation positive Évaluation et instances pédagogiques Le bilan périodique
Que signifie « évaluer les élèves » Télécharger la version imprimable (4 pages) au format PDF Qu’est-ce qu’évaluer ? L’évaluation consiste en une prise d’informations sur des performances ou des comportements qui sont ensuite rapportées à des objectifs à atteindre ou à des normes. En amont, l’évaluation implique un choix de démarches et/ou d’instruments de mesure. En aval, elle fait l’objet d’une interprétation des informations recueillies, et, elle peut être accompagnée d’une prise de décision. Les résultats et les analyses sont communiqués aux acteurs concernés. L’institution scolaire conçoit et utilise différents types d’évaluation qui ont différentes fonctions : une fonction de certification, l’essence même des examens, une fonction de prédiction basée sur les résultats de tests psychométriques et une fonction à finalité didactique qui permet de réguler les apprentissages. l’évaluation sommative apparaît sous formes de notes, de commentaires, elle représente un enjeu dans les relations avec la famille de l’apprenant.
Les compétences et le travail de groupe, pour une évaluation positive Au collège Gérard Philipe de Niort, l’équipe pédagogique expérimente un système qui allie l’évaluation par contrat de confiance (EPCC) d’André Antibi et l’évaluation par compétences - continue, différenciée et bienveillante. Conférence nationale sur l’évaluation des élèves Réunis à l’initiative du gouvernement les 11 et 12 décembre, à Paris, lors de la Conférence nationale sur l’évaluation des élèves, des inspecteurs de l’éducation nationale (IEN) et des enseignants se sont succédés pour présenter les projets d’établissements scolaires expérimentant de nouvelles formes d’évaluation. Au-delà du débat sur l’utilisation des notes, l’un des cas concret présentés concernait l’évaluation positive des élèves au collège. A Niort, au collège Gérard Philipe, l’équipe pédagogique expérimente depuis 2011 un système qui allie l’évaluation par contrat de confiance (EPCC) d’André Antibi et l’évaluation par compétences. Une échelle de 0 à 4 niveaux Des échelles descriptives © Christian Schwier – Fotolia.com
Évaluer différemment les élèves : l’exemple danois Pas de notes avant 15 ans, pas de palmarès des établissements, des examens qui privilégient les projets ou les travaux inédits, l’utilisation généralisé des TIC dans l’évaluation : le Danemark présente une série de caractéristiques susceptible de faire réfléchir sur les relations entre l’apprentissage et les évaluations scolaires. Ce n’est certainement pas un modèle à recopier (les écoles était d’ailleurs ces derniers jours bloquées par un conflit entre les enseignants et les municipalités) mais il a le mérite d’aider à faire bouger les lignes et de considérer différemment des traits de notre système considérés comme naturels voire inhérents à toute situation scolaire. En France, toute réforme des modalités du Bac semble porter atteinte à la civilisation (universelle, cela va de soi), dévaluer les diplômes ou menacer l’équilibre des savoirs. Une école qui n’était pas obsédée par l’évaluation Les résultats restent confidentiels.
Relance de la réflexion sur l’évaluation Lors des vœux du MEN, Vincent Peillon déclarait « 2014 doit être l’année du bien-être à l’Ecole. C’est un enjeu considérable. C’est la question de l’évaluation de l’élève ». Le Café pédagogique a fait un long commentaire en s’interrogeant : « Pourquoi Peillon veut-il changer la notation ? Tout ceci ma donne envie de replonger dans quelques documents anciens que j’utilisais au cours de mes stages dans l’académie de Versailles. Conception de l’évaluation de Félix Winter Je vous propose de confronter la liste de caractéristiques d’une évaluation remaniée et appropriée aux besoins de l’élève établie par Felix Winter et que j’extrais du compte-rendu cité plus haut à celle de Roch Chouinard. • « Une évaluation moderne se concentre à la fois sur la production de l’élève et sur le processus d’apprentissage. • Elle doit être davantage intégrée au cours et être au service des apprentissages, et non l’inverse (Felix Winter parle de didactiser l’évaluation) La conception de Roch Chouinard
Histoire-géographie - L'élève, acteur de l'évaluation L’objectif de la proposition est de placer l’évaluation au centre des apprentissages comme moyen de faire sens, faire pratiquer, faire progresser et faire acquérir, en levant les implicites et les blocages. Les séquences sont ordonnées de manière à permettre aux élèves d’apprendre les différents types de connaissances et compétences de façon à la fois successive et cumulative. Articulant les domaines 1, 2 et 5 du socle (comprendre et s’exprimer en utilisant plusieurs langages ; apprendre à apprendre, seuls ou collectivement, en classe ou en dehors ; développer une conscience du temps historique), elles traitent une idée maîtresse du programme, la violence de guerre, la logique de cycles prévoyant qu’une même notion soit étudiée à des moments distincts dans des contextes et à des niveaux de difficultés différents. Flora Maldant
Comment mieux évaluer le travail des élèves Des chercheurs testent actuellement, dans 70 collèges et lycées, une alternative au traditionnel système de notation : l’évaluation par compétences. Si les premiers résultats sont prometteurs, l’expérience est bien loin d’être finie. Décryptage. La nouvelle a fait les gros titres de la presse française il y a quelques semaines : une étude scientifique préconiserait l’abandon des notes à l’école. Dans un pays attaché de longue date à la notation de 0 à 20, l’annonce a aussitôt fait l’objet de débats aussi intenses que… prématurés. Des notes subjectives et anxiogènes « Contrairement à ce que l’on a pu lire çà et là, notre but n’est pas de faire disparaître la note pour le plaisir de la faire disparaître, mais d’en promouvoir un usage raisonné pour renforcer la qualité des apprentissages, précise d’emblée Alain Diger, doyen des inspecteurs pédagogiques de l’académie et instigateur de cette expérimentation. Cours de français dans une classe de sixième.
Formation d'équipe sur le thème : Evaluer, enseigner par compétences — ISFEC Aquitaine La formation a permis de clarifier certains points : 1- Evaluer par compétences c’est évaluer si l’élève est capable d’utiliser ses acquisitions pour résoudre, répondre, ou expliquer une situation. Cela s’apparente à ce que nous appellons l’« utilisation de connaissances ». Cette évaluation par compétence n’est possible que si l’élève a été entraîné, c'est-à-dire qu’il est nécessaire d’avoir au préalable enseigné par compétence. 2- Enseigner par compétences, Pourquoi ? Pour rendre l’élève acteur de ses apprentissages, Donner du sens à l’enseignement, Fixer des objectifs clairs, précis et facilement identifiables. Deux cas sont possibles : Nous réalisons une évaluation par compétences dans une seule discipline Il s’agit d’une évaluation par compétences en interdisciplinarité A L’évaluation par compétences dans une seule discipline : Qui évalue : l’enseignant. Quoi : l’utilisation des notions et capacités disciplinaires travaillées dans la séquence pour résoudre une situation ou tâche complexe.
Pour en finir (ou presque) avec les notes - Évaluer par les compétences Devant les inconvénients maintes fois montrés des évaluations par la note, certains pays comme la Belgique tentent de passer à l’évaluation par les compétences.En France, à côté des livrets de maternelle et des évaluations nationales en CE2, 6e, 5e et seconde, des professeurs tentent de sortir un peu de notre système traditionnel dans une perspective d’évaluation formative. Un témoignage concret au collège en français, en sixième et cinquième. « - M’dame, c’est noté ? - Non, ce n’est pas noté, c’est évalué ! » Beaucoup d’élèves et leurs parents se comportent en consommateurs attendant une note comme on attend une rétribution : « tout travail mérite salaire »... L’institution néanmoins s’inquiète de la violence scolaire, nous apprend, à nous enseignants, qu’il faut combattre l’échec scolaire (comme on réduirait la « fracture sociale » ?) De quelques conséquences de l’abus des notes L’utilisation des notes chiffrées engendre des effets négatifs non négligeables. Une évaluation différenciée
L’approche par compétence Je vous propose un résumé des excellents travaux de M. Henri Boudreault professeur à L’UQAM (Canada). Il est question d’un modèle d’apprentissage basé sur le développement des compétences dans un contexte de formation professionnelle et technique. L’écart est souvent grand entre la formation dispensée au sein des établissements de formation et le milieu du travail. Crédits photos UQAM. En deux mots un enseignant doit être capable de distinguer les objets d’apprentissage d’une formation, être capable de développer les concepts liés et de les rendre perceptibles et compréhensibles. 1) La compétence professionnelle c’est quoi ??? La compétence professionnelle est au-delà de la simple acquisition de connaissances ou du développement d’habiletés. Le rôle d’un professeur est donc de mettre en œuvre des situations d’apprentissages contextualisées permettant de relever les défis didactiques authentifiés : Comprendre, réussir, réaliser, s’dapater etc. 2) Les 4 étapes de la compétence En résumé
Super initiative ! peut on avoir accès aux annexes ? il semble que la page soit introuvable ..... Merci by alacarriere Jan 22