background preloader

Le socio-constructivisme

Le socio-constructivisme
Related:  Educationapproche pedagogiqueMémoire

Histoire de l'éducation populaire C’est au XVIIIème siècle, à l’époque des Lumières que l’on fait communément remonter l’origine de l’idée d’une « éducation populaire ». Dans un contexte de lutte contre l’obscurantisme et l’emprise de l’Église catholique en France, se diffuse l’idée de la nécessité d’une éducation de toutes et tous, et, en l’occurrence, du peuple, par le peuple, pour le peuple. Ce sont les prémices de l’idée d’éducation d’action directe. En 1792, en pleine révolution, Condorcet remet à l’Assemblée législative un Rapport sur l’instruction publique dans lequel on peut lire : « Tant qu’il y aura des hommes qui n’obéiront pas à leur raison seule, qui recevront leurs opinions d’une opinion étrangère, en vain toutes les chaînes auraient été brisées, en vain des opinions de commandes seraient d’utiles vérités. Le genre humain n’en resterait pas moins partagé entre deux classes : celle des hommes qui raisonnent, et celle des hommes qui croient. Contre l’obscurantisme : Le courant laïc républicain À lire aussi :

L'adhocratie pédagogique, les nouvelles voies de la connaissance La question de la transmission de la connaissance et de sa transformation en compétences est revisitée à l'aune des outils pédagogiques à disposition des enseignants et fait l'objet de nombreux articles.Il convient, pour nous, de s'interroger sur l'adéquation du mode de transmission avec le besoin de l'étudiant en termes de niveau d'entrée et de connaissance/compétences attendu au niveau de sortie que cela soit pour une formation courte ou pour l'ensemble d'un cursus. L'adhocratie pédagogique sur le modèle de l'adhocratie managériale La construction pédagogique par briques successives d'apport de savoirs, de savoir-faire et de savoir-être repose sur une alchimie de pratiques que nous nommons l'adhocratie pédagogique. Enseigner repose sur la construction de scénarios, mais s'appuie également sur l'ajustement mutuel nécessairement évolutif. Les outils pédagogiques à la disposition des enseignants et des apprenants se sont multipliés avec l'avènement des technologies web.

Concept du socio-constructivisme - Rp70110 CONSTRUCTIVISME ou SOCIO-CONSTRUCTIVISME ? Depuis 1978, les recherches sur la notion de conceptions préalables ou représentations initiales permettent aujourd'hui de distinguer trois grandes positions en éducation: Cette pédagogie, appelée "magistrale" ou "frontale" s'inspire des travaux de John Locke. La connaissance transmise par l'enseignant viendrait s'imprimer dans la tête de l'élève comme dans de la cire molle. Cette théorie, appelée béhaviotrisme, prend appui sur les travaux de Thorndike, Pavlov, Skinner et Watson. L'apprentissage résulte d'une suite de conditionnements "stimulus-réponse". Le constructivisme Le nouveau savoir n'est effectif que s'il est reconstruit pour s'intégrer au réseau conceptuel de l'apprenant. C'est l'élève qui apprend et personne ne peut le faire à sa place. Le socio-constructivisme La construction d'un savoir bien que personnelle s'effectue dans un cadre social. Interdépendance de l'apprentissage et de son contexte Le conflit sociocognitif La métacognition

Constructivisme (épistémologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Chantier de construction. Le constructivisme présente les connaissances humaines comme des constructions (p. ex. : des "construits sociaux") et non comme le reflet fidèle de la réalité (tel qu'envisagé par le positivisme). Le constructivisme, en épistémologie, est une approche de la connaissance reposant sur l'idée que notre image de la réalité, ou les notions structurant cette image, sont le produit de l'esprit humain en interaction avec cette réalité, et non le reflet exact de la réalité elle-même. Pour Jean-Michel Besnier, le constructivisme désigne d'abord « la théorie issue de Kant selon laquelle la connaissance des phénomènes résulte d'une construction effectuée par le sujet »[1], ensuite il note qu'en un sens voisin « les travaux de Jean Piaget ont mis en lumière (...) les opérations de l'intelligence dont résultent les représentations du monde ».

Encadrer la parole enseignante ? Il y a 150 ans déjà… – Histoire et culture au XIXe siècle La récente publication par le ministère de l’Éducation nationale d’une étude d’impact liée au projet de loi sur l’ « Ecole de la confiance » suscite la polémique. Comme le note François Jarraud dans un article publié sur le site du Café pédagogique, une disposition entrouvre en effet la porte à une possibilité de censure de la parole publique des enseignants, notamment sur les réseaux sociaux. Une décision qui choque mais qui s’inscrit dans une double tradition de l’administration de l’enseignement de la France : le musèlement de la parole enseignante d’une part, et une politique de communication visant à donner une image lisse et positive du monde scolaire. Dès le départ, cette administration et ce personnel pâtissent d’une image négative dans l’opinion. Les instituteurs de leur côté sont également particulièrement mal vus, tant en raison de leurs orientations politiques supposées que d’une tenace réputation de médiocrité sociale,économique et… pédagogique.

Les objectifs pédagogiques : guide pratique (3/3) Les objectifs pédagogiques : guide pratique (3/3) Un objectif pédagogique doit être exprimé avec précision et clarté, mais ce n’est pas suffisant : Pour être complet, un objectif pédagogique devrait comporter (« devrait », car dans la pratique, les objectifs pédagogiques comportent rarement tous ces éléments) : Un comportement observable (c’est-à-dire vérifiable de manière formelle) : le comportement est indiqué par le verbe dont l’apprenant est le sujet, par exemple :« être capable de remplacer un disque dur SATA défectueux par un disque en bon état ayant les même caractéristiques techniques »Des conditions d’exécution, précisant comment est effectuée l’action, par exemple :« en utilisant la documentation constructeur n° XY-385″Des critères de performances, qui précisent les limites d’acceptation de l’action effectuée, par exemple :« en moins de 30 minutes, et avec un taux d’erreur de moins de 5% » Quelques exemples d’objectifs pédagogiques précis et complets :

Blaise et Bernard Centre national de documentation pédagogique Petite Poucette : la douteuse fable de Michel Serres Philippe Lévy - Sainte Marie aux mines (2007) Depuis un an, le petit livre de M. Serres, Petite poucette[1], fait partie des essais les plus vendus en librairie et les plus relayés dans les medias, où son auteur est très régulièrement invité. Dans cet opuscule, issu d’un discours prononcé à l’Académie française, Serres porte un regard résolument optimiste sur le monde numérique et sur les nouvelles générations qui le portent – les petit(e)s poucet(te)s du titre -, promises selon l’auteur à une libération sans précédent, cognitive et politique, grâce aux vertus d’un monde numérisé et librement connecté. M. C’est bien une sorte de conte, une histoire fabuleuse, comme le suggère le titre du livre, que Michel Serres nous propose, et c’est ce qui rend tout d’abord ce petit livre sympathique et enthousiasmant, et explique sans doute son succès : on aimerait y croire, alors que tant d’autres essais et débats ne cessent de nous annoncer au contraire le déclin, la catastrophe, la crise, etc.

Laurent Lescouarch : Pour une pédagogie de l'étayage " Loin de l'image d'un professeur se contentant d'appliquer une méthode préétablie, le travail d'enseignant tel que nous l'avons envisagé au long de ces pages est celui d'un équilibriste en situation de penser l'architecture d'un environnement complexe, de jouer sur différents curseurs matériels, psychoaffectifs, sociocognitifs, didactiques pour offrir aux élèves qui lui sont confiés des occasions d'apprendre". Pour Laurent Lescouarch, qui publie "Construire des situations pour apprendre. Vers une pédagogie de l'étayage" chez ESF Sciences humaines, apprendre est un processus complexe qui engage tout l'environnement de l'élève. L'étayage Maître de conférence en sciences de l'éducation à l'université de Rouen, Laurent Lescouarch introduit dans le vocabulaire pédagogique un nouveau mot : l'étayage. Une redécouverte des différents étais de l'École La démarche est éminemment pragmatique. Il revisite ensuite d'autres moments pédagogiques forts comme l'évaluation. François Jarraud

Comment parler aux jeunes du déterminisme social ? Que dire à des jeunes qui vous demandent pourquoi il existe dans notre pays de telles inégalités de réussite à l’école ? Pourquoi, par exemple, les enfants de cadres sont-ils 85 % à obtenir le bac, contre seulement 53 % des enfants d’ouvriers ou d’employés ? Que dire qui ne soit ni faux ni totalement démobilisateur ou culpabilisant ? Le plus simple serait de botter en touche en désignant un seul coupable, le « système ». Mais entrer un peu dans les mécanismes qui sont derrière cette « régularité statistique » en évoquant le fonctionnement concret de l’école, notamment l’impact des pratiques pédagogiques (la manière dont on enseigne) dont on sait qu’elles peuvent creuser ou au contraire atténuer les inégalités, n’est-ce pas prendre le risque d’ébranler (plus encore) la confiance envers les enseignants ? Le « si on veut on peut » pointe alors son nez, ce moteur nécessaire pour que les élèves travaillent. Marie Duru-Bellat, sociologue, professeur émérite à Sciences Po. Photo / © jacoblund

Related: